N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Yumi Shinogaï
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Dim 14 Avr - 17:13
come n' find me


Comme un arrière goût de rouillé dans le fond de la gorge. Comme une impression d’être écrasé par la mort et la réalité. Comme totalement effondré mais encore sur deux pieds.
Une instabilité grandissante à chaque pas et la crainte de tomber dans le ravin de mes propres peurs. La liberté de respirer sans que l’on prenne mon poul toutes les trente secondes ; j’en rêve. La liberté de ne plus penser comme un chef devrait le faire ; j’en rêve. La liberté d’aimer et d’enlacer ce que je souhaite sans un jugement ; j’en rêve.
Malheureusement ma vie n’est pas, ou ne sera plus ce que longtemps j’ai espéré. Papa m’a toujours poussé vers l’excellence, m’a toujours fait comprendre qu’un jour, ce serait moi la tête pensante. Je m’y étais préparé mais, une fois à cette place, on est vite déstabilisé. Tout le monde vous regardes, vous détailles et sonde votre âme. Du moins, il tente de comprendre vos faits et gestes et tentent de les prédire. Malheureusement, ma vie ne sera plus ce que j’ai longtemps espéré et chacun de mes futurs choix seront à la hauteur de mon défunt père.

Cela fait quelque jour maintenant que j’ai reçu mon héritage ainsi qu’une marée de consigne. Parmi celle-ci, se trouvait un nom. Un visage et quelques mots. Plusieurs mots même mais, qui ne m’était pas adressé. Bien trop curieuse, je l’avais lu, cette lettre pour elle. Tiraillé entre la trahison et l’incompréhension. Pourquoi ne m’avait-il jamais rien dit ? Pensait-il que j’allais lui en vouloir d’avoir fait cocu cette mère dont je ne pense pas être la fille ? Non, je devrais lui en vouloir pour ce manque de confiance. Je devrais également lui en vouloir pour ce manque de présence. . .
Un soupir ponctuant le temps, un soupir balayant la poussière dans la voiture. J’attends l’heure sans trop être pressé. Mes pensées convergent pour n’en retirer qu’une conclusion : je ne connaissais si bien mon père. Et ça court, court et remplie mon crâne d’image. Ma lèvre inférieur disparaît sous la supérieur et mes doigts se perdent dans ma chevelure. Un râle parmi tant d’autre accompagne cette impression de discorde dans ma tête. Je ne contrôle plus rien et ça c’est à cause de lui et de ses secrets. Un nouveau râle et je m’extirpe de la voiture pour pouvoir respirer.
Lentement j’avance dans le sanctuaire et passe rapidement un petit temple qui tend à s’effondrer. Cet endroit brille pourtant il est misérable. Malgré ce manque d’entretien flagrant, le cimetière l’avoisinant n’est pas si mal. C’est ici, que repose le corps de papa. Un endroit symbolique pour apprendre ce genre de nouvelle ; elle sera ravie. Je rigole bêtement parce que je sais qu’au fond; elle ne le sera pas. C’est vrais quoi, qui serait heureux d’apprendre que son père est mort. J’en rit, bêtement, encore un peu, un peu plus, m’effondre dans l’allée fleuri. Un reniflement et encore ce visage d’enfant se contenant.
Cela devait être ridicule à regarder. Moi, retenant toutes émotions de tristesses et de solitudes. Moi, peinant à respirer à cause de cette tombe bien décorée. Je m’appuie sur mes mains et me relève face à lui. Une petite courbette pour le saluer, un petit reniflement pour reprendre mes esprits. Des larmes que je ne prends plus la peine d’essuyer et un petit mot pour l’appeler.

- C’est ce que tu voulais Reiji. Voir tes deux enfants réunit. . . Je te l’ai amené, j’espère que tu es content. . .

Toute vêtu de noir au milieu de composition floral multicolore. Je me penche et tire de mon petit sac une bouteille de saké que je pose avec délicatesse sur le rebord du marbre. Mes lèvres se pincent et je m’accroupie devant la tombe.  Je serre deux coupelles, plates, comme le veut la tradition et attend patiemment que la demoiselle arrive. Les mains jointes et la tête baissée, je prie. Prie comme-ci j’étais une fille normale, ayant perdu son père normal.

- Tu es enfin là.

C’est ce que je dis quand je l’entends arriver. Mes doigts lui font signe de prendre place à mes côtés et je prend une des coupelles mais ne daigne pas la regarder. J’aurai bien trop mal de m’y reconnaître, d’y voir quelques de mes traits et surtout des siens. Une inspiration, je bois.

- Junko, c’est donc comme ça que ma sœur s’appelle.

Mes pupilles roulent, et je l’observe de côté. Belle, douce, incroyablement calme. Quelque chose de différent émane d’elle, c’en est presque rassurant. Je continue de boire et murmure encore.

- Reiji, . . . Papa ne m’as jamais parlé de toi. Jamais il ne t’a mentionné, jamais il ne t’a. . . Assumé. Ha ha haha. . . Junko, notre père est mort.
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Dim 21 Avr - 10:56
Un texto de la fille du défunt Oybun, ça ne s'ignore pas.

Surtout pas lorsque cet Oyabun a été votre bienfaiteur pendant des années....
Un protecteur discret, presque fantôme. Mais un soutien financier infaillible alors même que la profession de geisha vise à s'éteindre progressivement.
Un protecteur aussi... Un repère stable pour une orpheline du quartier Est.

Mais toute bonne chose a une fin.



Lorsque l'heure du rendez-vous approcha, Junko ne fût pas mécontente d'écourter son rendez-vous de l'après-midi en compagnie de salarymen déjà relativement éméchés. Il y a quelques mois, elle n'aurait même pas daigné répondre à leur invitation, mais le décès soudain de son protecteur avait quelque peu redistribuer les cartes à son désavantage. Il ne s'agissait plus de faire la fine bouche si elle ne voulait pas dévaler l'échelle sociale qu'elle s'était appliquée à gravir pendant des années.

La fin d'après midi était douce en ce mois d'avril, et tandis que ses petites sandales de bois claquaient le sol, une légère brise soulevait les manche de son kimono blanc brodé de fleurs noires.

En arrivant au sanctuaire, une vague mélancolie l'envahît, et lui serra le cœur si fort qu'elle dû retenir ses larmes. La dernière fois qu'elle avait traversé cette allée, les arbres encore dans leur sommeil hivernal avaient semblé accompagner sa tristesse.
Elle était venue peu après l'enterrement officiel, seule, comme à son habitude pour se recueillir sur la tombe de Reiji. Celui qui fût à la fois son protecteur et son geôlier.
Après l'assassinat de sa mère, c'était lui qui l'avait récupérée et envoyée à l'école des geishas.
C'était aussi lui qui était venu la chercher à ses 18 ans. C'était lui qui l'avait placé à Mayaku.
C'était lui qui lui avait procuré son premier réseau de clients.
C'était lui qui avait payé les notes lorsqu'elle n'arrivait plus à assumer son rang.
C'était lui qui avait pu, à l'occasion, intervenir auprès de clients "peu aimables".
C'était lui qui l'avait sortie de la rue.
C'était lui qui lui avait donné un rang.
C'était lui qui lui avait donné un nom.
C'était lui qui l'avait faite.
C'était lui.

Elle étouffa ses émotions en approchant de la tombe. Yumi Shinogaï était déjà là, accroupie à se recueillir.

- Tu es enfin là.

Junko ne répondit pas, elle se contenta d'incliner la tête pour la saluer et exécuta son ordre. Elle s'accroupie à côté d'elle mais quelques centimètre en retrait. Elle s'inclina profondément devant la tombe.

- Junko, c’est donc comme ça que ma sœur s’appelle. . . .Elle resta stoïque quelques seconde avant de se redresser. Elle ne comprenait pas. ....Papa ne m’as jamais parlé de toi. Jamais il ne t’a mentionné, jamais il ne t’a. . . Assumé. Ha ha haha. . . Junko, notre père est mort.

Droite i, maquillée et les cheveux tirés, seuls ses sourcils froncés venaient ternir la perfection de son allure.
"Ma sœur?"
"Notre père?"
"Reiji"
Elle ne pu s'empêcher de chercher le regard de son interlocutrice, perdue.

-Je... je ne suis pas sûre de vous comprendre. Je... non, non

Les morceaux d'histoires se rassemblaient difficilement dans son esprit. Elle avait le regard perdu, inquiet, elle tenta de trouver des réponses dans les traits de la fille de Reiji. Cette jeune femme belle et moderne, elle qui avait ses yeux, ses traits fins, et son charisme. Et cette retenue qui imposait le respect. A n'en pas douter, c'était bien sa fille.... Mais que ce soit sa.. sœur?
Junko tenta une diversion en ironisant.

- Non, non, Je... Vous vous trompez je pense... Mon ascendance n'est pas glorieuse ahah... mon père était un ivrogne... c'est lui qui a assassiné ma mère...

Voyant que Yumi ne fléchissait pas, elle se releva et recula.

- Excusez-moi je ne vois vraiment pas ce que je fais ici... Je vous importune dans votre recueillement, je vais vous laisser.

Elle regarda autour d'elle, complètement perdue, cherchant en vain une issue, mais sa tête lui semblait lourde, prise en étau. La nature autour avait revêtu ses couleurs printanières, les cerisiers étaient en fleurs et les pensées s'étalaient en parterres multicolores.

- Ca ne se peut pas...
Yumi Shinogaï
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Lun 29 Avr - 15:56
Sous-titre
this feeling burns inside my mind



Il y a dans son regard beaucoup trop de question. Il y a sur son visage beaucoup trop d’incompréhension. Je perçois derrière la blancheur des traits de son visage, beaucoup d’incertitude. Je vois sur le bout de ses lèvres rouges, de l’ironie et de la peur. Je me rabat sur la coupelle, et la laisse parler, s’exprimer. La bouche entrouverte, je fixe le liquide remuer de droite à gauche. Les pulsions dans mes veines me rappellent que je suis en vie et qu’elle aussi. Papa avait décidé de nous réunir à sa mort, pour bien des raisons que je ne comprenais pas moi-même. Elle semble s’agiter, alors je recommence à la regarder. Attentive à la légèreté de ses mouvements, à la douceur de ses traits, à l’impatience de ses pensées. Ça doit l’a ronger, ça doit la tourmenter.

Au fond de moi, je ne savais pas comment réagir, ni quoi ressentir. Bonheur de ne pas être seule ? Colère de ne pas avoir su plus tôt ? Je soupire et lentement je me redresse. La carcasse craque et mon dos se déroule comme l’échine métallique d’un putain de robot. J’ai mal, à mon âme et mon corps. J’ai mal, et ce sentiment brûle en moi. La coupelle, je la laisse se renverser sur le sol. La liqueur tâche les pétales de cerisiers, tâche la beauté de la nature, tâche le bout de mes chaussures. J’avance, je veux la toucher. J’avance et j’ai peur de mal agir. Un pas après l’autre, mesure du bien et du mal. Un pas après l’autre, le souffle se raccourcit et finalement ; ma main sur son poignet.

_ ça suffit. . . quel intérêt aurais-je à mentir ?. . .

Le khol d’un regard fatigué contre la beauté et la droiture. Le khol d’une junki contre la beauté saine. Une impression de me voir, mais de me voir dans une autre vie. Je souris, bêtement, sûrement très bizarre de me voir comme ça. Je rigole, souffle, baisse la tête et m’approche encore. J’ai cette enveloppe dans mon autre main mais je n’y pense pas. Pas maintenant. Alors je l’a prend contre moi et glisse mon nez contre son épaule. L’odeur de son kimono me rappelle les soirées d’automne. Juste un peu avant le grand froid, juste un peu de chaleur avant les grandes batailles. Je reste alors là, le cœur qui palpite et les souvenirs inexistant me hantant. J’avais une sœur, naît la même année que moi. J’avais une sœur et je n’avais jamais pu me confier à elle, jamais pu la rencontrer, jamais pu manger avec elle ou encore jouer avec ses cheveux dans un coin du jardin. J’expire bruyamment et je recommence. Des larmes, lente, froide.

_ Junko, ne me laisse pas toute seule. . si papa ment, ce n’est pas grave, laisse moi l’espoir d’être enfin accompagné. . . tiens. . .

Je me recule d’un pas et fuit son regard. La main et l’enveloppe épaisse tendu vers elle. J’vois pas clair mais le rose se mêlant à divers couleurs sur le sol, ça me rappelle bien des choses. Des choses où malheureusement, Junko n’était pas présente.
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Sam 1 Juin - 10:36
Son esprit divague, essaie de fuir une réalité trop difficile à accepter. Elle qui pendant des années n'avait compter que sur elle-même, orpheline ballottée dans la dureté des rues de l'Est, livrée à elle-même sans une épaule sur laquelle se reposer... Elle qui n'avait jamais vraiment eu de famille. Voilà qui remettait tout son univers, son existence en question. Qu'avait-elle fait pour être tenue loin de son père? Pourquoi ne pas l'avoir reconnue s'il était son géniteur? Yumi était au courant depuis combien de temps? Tout cela était-il vraiment réel?
Trop de questions se bousculaient encore dans sa tête, une migraine des diables commençait à enserrer son crane dans un étau.

Sa main se posa sur le poignet de Junko. La fraîcheur des doigts de sa sœur interrompis net le flux de ses pensées.
Les yeux de la geisha plongèrent dans ceux de la fille de l'Oyabun. Ceux de sa sœur.
Sans trop comprendre, elle se sentit enveloppée par sa bienveillance. Elle avait les yeux de Reiji. Ce regard qui imposait l'autorité et une forme de douceur à la fois.
Dans un geste inattendu, Yumi enlaça Junko encore raide comme un piquet.
Elle sentit alors une nappe de tristesse et de douceur lui poignarder le cœur, lui arrachant à son tour quelques larmes silencieuses. Elle profita de l'instant, hors du temps et de l'espace. Elle ne se sentait plus vraiment en face de la tombe de celui qu'elle aurait dû appelée "Papa". Elle était ailleurs. Perdue au cœur de sentiments quelle n'avait jamais connu. L'amour sororal, le besoin de sentir que l'autre va bien.

Yumi aussi voulait être accompagnée... Ne plus être seule. Avoir une sœur avec qui traverser les épreuves et les joies d'une vie. Junko n'en rêvait plus depuis longtemps. Elle hocha la tête avec ferveur, reconnaissante d'être acceptée, d'être attendue... Elle essuya du bout des doigts les quelques larmes qui avaient perlées sur les joues de son double, souriante et bienveillante. Elles se ressemblaient plus qu'elle ne l'aurait imaginée : deux femmes fortes, à la carapace solide et aux idées affirmées, mais sensibles et vulnérables lorsque le masque tombe.


Puis elle prit la lettre que la jeune femme lui tendait et l'ouvrit délicatement, en extirpant les documents.
Il y avait une lettre manuscrite dont l'écriture et le style reflétait le caractère strict et impeccable de son auteur. L'autre document semblait être un document officiel, un procès-verbal, une lettre de greffier ou... un testament.  

Elle parcouru les premières lignes de la lettre :
"Junko,
"Enfant dévouée", c'est le prénom que j'ai suggéré à ta mère lorsque tu es venue au monde. Cette idiote voulait te baptisée Rinco "enfant de l'adultère", quel prénom sordide pour ma propre fille.
Oui Junko, tu es ma fille, la fille cachée de Reiji Shinogaï...

Jun releva les yeux vers sa sœur mais celle-ci détournait le regard. Jun se détourna de la lettre et feuilleta le testament.

"Reiji me lègue un pub et des terrains à Mayaku.... et de l'argent, quelques parts dans une société je crois... Tu le savais? Tu sais de quoi il s'agit?"

Elle avait abandonné le vouvoiement de rigueur sans s'en rendre compte et tendit les documents à Yumi, dubitative. Elle avait le sentiment qu'à présent quoiqu'il se passe, elle ne serait plus jamais seule.
Yumi Shinogaï
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Ven 19 Juil - 18:12

u hold my hand
the hours dark




Réduis à l’état de chose. L’état de frêle jeune femme affrontant la réalité. Un signe de guérison et d’un pas accomplis. Un objectif de plus à rayer sur une liste, un objectif oui. . . non. Entre la confusion et les pétales de fleurs, je ne trouve que la peur, l’image d’un père. . . La peur d’être rejeté et de ne vraiment plus rien posséder. Plutôt paradoxal quand on empoche le jackpot, du moins, tout un clan baignant dans le versant sombre d’une ville à la dérive. Je mords ma lèvre inférieur, cherche un moyen de me réveiller, cherche un moyen de faire face parce qu’au fond, je ne peut pas fuir ; plus maintenant. Junko face à moi me ramène à la réalité, sa voix, son timbre, sa posture, tout m’apaise. Ouais, je dois pas la quitter du regard. Pendu à ses yeux que je croirais être les miens, pendu à cette couleur de cheveux que j’ai longtemps arboré. Pendu tout court à sa beauté, j’arpente les quelques bouts de peau visible et finit par fixer nos pieds. La situation pourrait prêter à l’amusement mais je ne ressens rien de tout ça. C’était ma sœur, je le reconnaissais mais c’était encore trop fou pour pleinement l’assimiler. Néanmoins, j’ai du regret. Tant de chose que j’aurais pu faire avec elle, tant de chose que l’on aurait pu comprendre ensemble. . . J’expire lentement et le temps revient à la normal. Le papier s’enlaçant dans le silence d’une nature excité. Le vent se lève de plus en plus et il devient compliqué de maintenir les documents. La lèvre enfin libéré, je m’approche un peu d’elle pour me couvrir du vent et lire à mon tour le contenue de l’enveloppe.

Hhh. . .

Plusieurs secondes et quelques minutes s’écoulent. Reiji possédait à sa mort une fortune assez remarquable et pendant quelque instant, l’envie d’m’enfuir germait dans mon esprit. Moi et Junko, rattrapant le temps, loin du Japon, quelque part, à économiser une fortune et vivre de petit boulot, sans jamais craindre la foudre. Le sourire de l’imbécile. Oui, je souris. Je souris et la regarde avant de ranger dans l’ordre les documents dans l’enveloppe cartonnée. Une petite gêne s’installe sur mon visage quand je réalise la naïveté de mes traits, la tête qui s’abaisse et le contenant passant à ses mains. Voulant à tout prix comblé le petit silence s’installant, je lui prend de nouveau le poignet et l’invite à s’accroupir devant la tombe de notre père, ensemble.
Les genoux à terre, les mains jointes, je ferme les yeux et commence à parler. D’abord doucement puis peu à peu, avec plus de fermeté. Ça y est, je me retrouve.

J’avais hésité à lire le contenu de cette enveloppe avant de te la donner. . . Mais j’crois que j’ai bien fais d’m’écouter. . . J’ai aussi eu une lettre et papa m’aura surprise jusqu’au bout. Le Pub c’est celui du nord mais c’est pas nécessaire de s’y intéresser pour le moment. . . Ce qui m’intéresse c’est cette société parce que moi non plus, je ne vois pas de quoi il s’agit. J’ai également hérité de quelques de ses parts, sans plus d’information. . . Tu sais. . .

Je m’arrête net et l’a regarde du coin de l’œil. C’est pas elle qui me stop, mais ce qui a derrière elle. Mis à part le vent, autre chose avait rendu l’atmosphère plus froide. Depuis la mort de Reiji, Hisho s’est affolé et cherche à savoir qu’il a bien pu léguer à sa fille. Foutaise, ils voulaient juste du scoop. Je fixe Junko, de nouveau et soupire en me rapprochant d’elle. Ma main à sa cuisse, je regarde l’épitaphe face à moi et murmure.

Tu sais. . . J’aimerais rendre papa fier de nous. . Tu en as également envie ?

J’attendais sa réponse en la lorgnant. Passant d’elle à cet imbécile se croyant invisible. Qu’il nous entendent, qu’ils sachent tous que Yumi n’est pas la seule. Ça m’est égal. J’espère que pour toi aussi. Au fond, ça importe peu n’est-ce-pas ? On est plus fortes à deux.
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