N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Lun 13 Nov - 1:04
Salon de thé Vapiano - un peu après 19 heure.

Quelques jours se sont écouler depuis ma cascade avec la population mafieuse du quartier est. La routine écrasante de mon nouvel emploi contribue à mon impatience. Il n'empêche que  je dois travailler sur mon pitch. C'est assis à la terrasse du Vapiano, dégustant mon Arabica et sondant du regard l’écran de veille de mon ordinateur que je réfléchis à un moyen de fusionner l’économie de la pègre avec celle de cette ville. Le problème étant que le catalyseur entre les deux sera une épée à double tranchant,les gains peuvent théoriquement être exponentiel mais la structure sera fragile et difficile à consolider. C'est pourquoi je dois commencer sur de bonnes bases, avec un soutien juridique solide. J'apprend après une recherche rapide  à ma grande surprise que les avocats du calibre que je cherche se font rare, j'imagine que c'est logique quand ont sait ce qui se cache dans les ombres de la bête. Je sors le post-it que le bibliothécaire m'a donner avec mes identifiants pour la bibliothèque de Mayaku et opte pour une recherche plus poussée avec les archives des différentes poursuites des 5 dernières années. Plusieurs candidats me sautent aux yeux mais l'un d'entre eux est fascinant, que ce soit dans la manière qu'il à de traité les différents cas qui se sont présentés à lui sur les 5 dernières année, mais surtout le fait qu'il n'est quasiment pas mentionner la majeur partie du temps. Morgan Marshall, je tape son nom dans le moteur de recherche et je faillit m’étouffer avec mon Arabica.

-What in the ever-living fuck ?!

Un putain de top model ? Really? mes voisins de table n'ont pas le temps de se remettre de ma soudaine interjection que j'éclate de rire. Ce blondinet à laisser moins d'ondulation dans les eaux juridique de Mayaku qu'un fantôme, j'examine les diverses photos que je trouve sur notre homme et je ne peux m'empêcher de basculer vers l'analyse, merci mère j'imagine. Il à l'air enfantin, il arbore un regard blasé qui me renvoie à ma propre enfance. Il est probablement mon homme mais je dois le rencontrer en personne pour être sûr. Je trouve un numéro de téléphone, je peux toujours le recruter via son agence de mannequina, au pire je verrai quelque chose qui me fera me rétracter et au mieux si il accepte mon offre rien ne le lie a moi et vice versa de manière officielle du moins. Je compose le numéro dans LE téléphone pré-payer, je suis rediriger vers une boite vocale. j'attend patiemment le bip sonore et laisse un message générique:

" Bonjour Monsieur Marshall je vous appelle pour une offre de contrat qui pourrai piquer votre intérêt, je vous prie de rappeler ce numéro dés que possible avec un lieu de rendez-vous en tête pour discuter de la proposition que j'ai à vous faire. au plaisir."

J'omet de mentionner mon nom afin d'attiser sa curiosité.
Morgan Marshall
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Mer 15 Nov - 0:58

Feat. Mendax

don't count on me,
I'm satisfied with
myself


Je vous prie de rappeler ce numéro dés que possible avec un lieu de rendez-vous en tête pour disc… […], HO, ces formalités. HO, cette voix d’américain à mes oreilles, cet accent à l’arrache depuis le haut-parleur de mon Iphone X, couleur argent. Je ne sais pas ? Je ne comprendrais jamais comment on peut détruire la langue anglaise de cette manière. Il y a la narine de mon nez qui se plisse. Ça semble viscérale, à la fois amusant, j’en sais rien ? Je réalise seulement que j’ai compris l’ensemble de ces propos - tout ça parce qu’il était américain et qu’il ne parlait pas japonais. Incapable, de comprendre le japonais. J’avais un nouveau client.

Un américain.

Et alors Dreiden, tu vas faire quoi? Et alors Dreiden, c’est typiquement la phrase détestable d’Enver, ça, Et alors, Dreiden ?

Et alors ?

J’avais un nouveau client, et il était américain – et alors ? – pour surenchérir d’un, au plaisir. J’ai le bleu de mes yeux givrés vers le smartphone. Je reste, sans bouger. Ça va, c’est qu’un client. J’agite la tête, soupire, souffle, peste, récupère empressement l’appareil et coupe l’appel. J’élève mon attention à la fenêtre, dehors il faisait beau. Froid, mais beau. Depuis mon armoire, je me vête de mon manteau à queue de pie, une grosse écharpe qui recouvre mes lèvres et des creepers. J’ajuste mes gants d’un air blasé, récupère mon sac avec mon Macbook pro. Je traverse le manoir avec peu d’entrain en m’imaginant la silhouette de mon interlocuteur. Une voix porteuse, grave, décidée. J’entre dans ma Mercedes Benz SLK et les portières se referme d’elles-mêmes comme un papillon qui rabat ses ailes. Les clés sur le contact, je ne sais pas, j’ai la tête contre le dos de ma main. Ça ne présage rien. Sa voix, déchirée, déchirure de la langue anglaise, abomination, un esteux. Ouais, un esteux. J’en étais convaincu. Ces histoires-là, elles ne présageaient rien de bon. Pourtant, j’étais le premier à me mêler d’elles, et justement, parce que l’Est. Parfois je me demande si ce quartier n’était pas fait pour moi. Mon index passe sous mon nez, je renifle. Saleté de désintoxe. Je sais où tu te caches, aeh. Je sais parfaitement . . . je déconne, mais c’est ok, Dieu m’en voudra pas. Mh? Mes doigts papillonnent contre le cuire du siège d’à côté, remonte à la boîte à gant. Là, je trouve la poudre. Un liseré au creux de la main, l’index qui presse la narine. Je préférais concrètement qu’elle m’encule pour le restant de la matinée, la drogue, que de devoir affronter mon destructeur de la langue de Shakespeare. Un américain.

Doucereuse ironie. La Mercedes démarre, envoles-toi Dreiden. Prends-moi de court, Kétamine, élève-moi tout en haut, Kétamine. Dis-moi, ça fait quoi de rencontrer Macdonald? J’éclate de rire. Dis-moi, ça fait quoi d’avoir rendez-vous avec Trump? J’hoquète, plié de rire, j’ai les larmes qui coulent. Je crois? Je peine à conduire jusqu’au lieu convenue, à trouver une place et à finir le reste du chemin. Les personnes qui marchent à mes côtés doivent s’imaginer qu’un nuage plane au niveau de mon visage. Ma démarche donne cette impression de voleté, ye, je pense que le par terre n’a jamais été aussi doux. Le salon de thé, jamais aussi proche. Le nez vers l’écriteau, je m’avance pour entrer à l’intérieur.  

Mes doigts parcourent la lignée des nombreux thés existants. La vendeuse, je la connais. Mes cils papillonnent parce que mes yeux fatigués peinent à trouver leurs repèrent. Je cherche du thé. Tu en as. Je cherche mon thé. Il y a mon thé. Alors la vendeuse, belle connaissance, fort charmante, s’approche et demande si je recherche mon thé. Alors je tourne péniblement la tête pour trouver la sienne et la considérer. Je réponds, précisément, mon thé. Une phrase, décorrélée de la raison, d’un sujet verbe complément et d’un point pour la terminer. Comme si derrière ‘mon thé’, la japonaise avait compris mes attentes. Elle me dit qu’elle sait. Qu’il faut que j’aille m’asseoir à la table où les fauteuils sont confortables, on m’y attendait, plutôt on m’avait demandé. Et la personne déjà installée, l’américain qui déglinguait ma langue natale, trésor de mon accent princier, me voulait pour parler affaire. Dear god, holly crap, holly sh. . . eeeerrr. J’agitais mon visage au fur et à mesure que je m’approchais et, une fois arrivé à sa position, tandis qu’il était assis, je profitais d’être debout pour mépriser son existence avec une profonde fierté anglaise. Je m’excuse pour toi, mais le plaisir n’est pas partagé . . . dis-je, m’asseyant. Déjà avachit contre le dossier et l’accoudoir. Le bout de l’index contre la pommette, l’annuaire à la tempe et le regard à demi-clos fixant le sien. But well, je me sais gentil, je te laisse me convaincre de m’avoir pour avocat en une phrase. Rapidement, j’ai d’autres poissons à frire.
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[6]-Ringing a bell (Morgan Dreiden Marshall) Empty Re: [6]-Ringing a bell (Morgan Dreiden Marshall)

Mer 15 Nov - 3:46
Je m’excuse pour toi, mais le plaisir n’est pas partagé . . .

L'image du concierge de Poudlard m'assaillit "Oh dear we are in trouble". Je ne remarque pas immédiatement le sourire en coin sur mon visage quand je lève les yeux vers mon interlocuteur. Qui à pris la liberté de se mettre à l'aise Fucking brits... Pas trés polie ça votre seigneurie Fucking brits... La posture hautaine exécuter à la perfection, sacré top model Fucking brits... Mon visage retourne à son apparent état d’éternel manque de sommeil quand je réalise qu'IL est venu à moi. Quelque chose cloche dans cette situation, je détache mes yeux de sa sainteté et balaye du regard l'ensemble de la salle quand je la vois. La vendeuse derrière le comptoir qui porte un intérêt un poil forcé envers l'agencement des différents thé, une informatrice donc. C'est à ce moment que je réalise que je n'ai pas encore pris en compte toutes les variables  qui pourraient potentiellement tué mon projet dans l’œuf. Cette réalisation distille un trait de glace dans mes veines, Je prend vaguement conscience que ce sont mes instincts qui provoquent cette réaction. Je me tourne vers sa magnificence et prend conscience du sourire prédateur qui déchire mes lèvres. La même sensation de déclic que dans la boîte de nuit m'investit, je suis sur le point de lancer la conversation quand son arrogance me fait part d'un air moqueur qui fait resurgir cet air enfantin que m'avait évoquer ses photos.

But well, je me sais gentil, je te laisse me convaincre de m’avoir pour avocat en une phrase. Rapidement, j’ai d’autres poissons à frire.

je sens presque ma mère me happer dans son jeu d’échec psychologique. J'observe les yeux métallique de mon interlocuteur, il semble avoir une infime difficulté à maintenir mon regard et son nez frémit légèrement. Kétamine? Coke? Pas moyen de partager les sucreries? Je me positionne confortablement dans mon siége. Il est clairement arrogant, reste à savoir si cette arrogance est fondée.

Je ne suis pas un vétéran des stupéfiants mais si je ne me trompe pas je pense qu'on à entre 10 et 40 minutes avant que TU n'ai besoin d'aller te repoudré, mais no worries je vais repondre à ta requête par une question. Do you want to be a f*cking rockstar ?
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[6]-Ringing a bell (Morgan Dreiden Marshall) Empty Re: [6]-Ringing a bell (Morgan Dreiden Marshall)

Sam 18 Nov - 18:19

Feat. Mendax


Do you want to be a f*cking rockstar ? Je bascule lentement la tête en arrière. Chaque os de ma colonne vertébrale se déroule et je passe mes doigts derrière elle, fragile. Il m’ôte un sourire, c’est exactement ce que je souhaitais entendre.  Une présence féminine. Des formes sous des vêtements qui mettaient en valeur une femme. J’ai les yeux vers la serveuse qui sert mon thé, ajoute les sucres et touille même à ma place ma tasse. Elle s’en alla par la suite. On se connait depuis des années. Je me rendais souvent ici après les cours de faculté pour me détendre. Si bien que, maintenant, elle touillait mon thé. Moi, ça me faisait plaisir, et je n’avais pas à le faire. Une putain d’arrogance. Quoiqu’en réalité c’était un petit jeu entre elle et moi. Elle est amoureuse et je feins de la séduire. Je colle mon épaule contre le mur et récupère la tasse entre mes doigts, remarquant l’air assuré du Japo-Amerlock. Va pour vingt minutes, et je vérifie mon iphone juste pour être sûr. C’est toi, Mendax? Au Nord on entend parler de toi. Je sais que les banquiers ici, ils n’frissonnent rien qu’à l’appellation de ton nom. Je me demande pourquoi d’ailleurs, quand on sait que tu mènes tout seul tes actions sans avocat de renom et que tu cherches à usurper le vaste terrain de chasse des Yakuzas. Joue pas l’innocent, si t’es de l’Est, tu devrais le savoir, ça ; que la Pègre appartient à Reiji Shinogaï. T’es qu’un bouffon en réalité, mais ça va, t’es bien tombé.

Je renifle avant de déposer le rebord de ma tasse de thé à mes lèvres pour boire lentement. Mes doigts s’enfilent en ma mèche courte avant d’observer l’extérieur. J’observe la nature, ces feuilles de cerisiers qui commencent à tomber, l’hiver arrivant et je m’attarde tellement sur ce que je vois que je me mets à décrocher de la discussion. Je me réchauffe en tenant ma tasse, la repose ensuite. Un soupir. Je rive mes yeux sur les siens. Faut que tu saches que je n’interviendrais pas si ça ne m’apporte rien, tes affaires, si elles desservent mon intérêt, ne vaudront rien. Tes affaires, si elles font tomber mon Nord, je te ferai tomber la seconde qui suit.
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Dim 19 Nov - 22:31
C'est exactement ce que je souhaitais entendre.

Bon, j'imagine que mon pitch se fera plus tôt que prévu. No worries,j'ai un peu été pris de court mais je me suis suffisamment rattraper pour être dans ma zone de confort Daijōbudesu...
Je le vois propulser dans ses pensée brièvement avant qu'il ne porte son attention de nouveau vers moi.

Va pour vingt minutes, et je vérifie mon iphone juste pour être sûr. C’est toi, Mendax? Au Nord on entend parler de toi. Je sais que les banquiers ici, ils n’frissonnent rien qu’à l’appellation de ton nom. Je me demande pourquoi d’ailleurs, quand on sait que tu mènes tout seul tes actions sans avocat de renom et que tu cherches à usurper le vaste terrain de chasse des Yakuzas. Joue pas l’innocent, si t’es de l’Est, tu devrais le savoir, ça ; que la Pègre appartient à Reiji Shinogaï. T’es qu’un bouffon en réalité, mais ça va, t’es bien tombé.

J'ai l'impression d'être un fauve qui tourne autour de la même proie qu'une copie exacte de moi, ce type est comme moi et c'est pour ça que je dois faire extrêmement attention. Le monde de la finance me craint ? Encore heureux, vu tout le mal que je me suis donner pour déterrer leurs petits secrets. Mais je pense avoir fait un peu trop de bruit si mon nom s'est transmit jusqu'au nord. Idéalement j'aurai préférer faire ma propre introduction mais j'imagine qu'il n'existe pas de mauvaise publicité. Usurper ? Il est sérieux ? Le fait qu'il ne puisse pas au moins voir où je veux en venir avec les mesures que j'ai pris m'attriste un peu.

Faut que tu saches que je n’interviendrais pas si ça ne m’apporte rien, tes affaires, si elles desservent mon intérêt, ne vaudront rien. Tes affaires, si elles font tomber mon Nord, je te ferai tomber la seconde qui suit.

Ses termes du contrat sont clair mais hors sujet, ou du moins il n'ont aucun rapport avec mon travail. Il ne voit vraiment pas où je veux en venir ? Je le considère pendant un instant et je réalise qu'il attend un genre de réponse.

Faisons les choses dans l'ordre, pour ce qui est de la sphère financière de Mayaku je ne saurai dire pourquoi on me traite comme la faucheuse. Je n'ai jamais été representer par une personne de votre profession parceque je n'ai jamais eu besoin de personnes comme vous pour mener à bien mes affaires.

je met range mon ordinateur portable , laisse largement assez pour ma consommation, la sienne et le pourboire et je lui fais signe de la tête de me suivre dans la terrasse loin de oreilles indiscrètes.

Et pour le reste de vos commentaire, ils sont soit hors sujet pour certain et légitime pour d'autres. Le problème étant que vous savez ou plutôt pensez savoir ce que je compte faire. Mais vu vos commentaire je ne pense pas. Vous voyez je ne veut le territoire de personne, c'est bien trop demandant au niveau des ressources à entretenir, mais vous avez raison je veux me faire une place à la table des puissant de cette ville. Il existe bien des moyens de prendre le pouvoir, certains le prennent par la force, admirable mais barbare. D'autre préfèrent les jeux élaborer et parfois mortel de la politique, qui sont passionnant ne vous méprenez pas, mais qui a mon sens font perdre une quantité de temps astronomique. Ma méthode de prédilection bien que compliquer à gérer est extrêmement efficace, pour saisir ce que je veux et le garder. Il est inutile de se battre si un seul parti est hostile, quand au Yakuzas je ne leur veux rien mis a part une rencontre pour leur proposer de faire affaires, qui seront lucratives pour eux comme pour moi. Ma méthode pour prendre du pouvoir Monsieur Marshall est de me rendre INDISPENSABLE au bon fonctionnement de cette ville. Vous pensez que je me risquerai à faire tomber le Nord ? Les opportunités de faire affaires dans cette zone de la villes sont tellement nombreuse que j'en reste éveiller la nuit. Ma méthode pour être l'un des géants de cette ville est de vous donner ce que vous voulez. C'est pour cela monsieur Marshall que je n'ai pas de problème à vous dire dés maintenant ce que je compte faire. La seul difficulté que je risque de croiser réside dans l'ordre que je vais adopter pour approcher les puissants de cette ville.

Je réalise que à la fin de mon monologue que je me suis approcher de notre avocat, je le dépasse d'une bonne tête et que j'agrippe à ses épaules comme un possédé. je sens le sourire qui déchire mon visage. Il me regarde étrangement, je relâche le pauvre homme et lui tourne le dos. Faut que je m'en crame une. Je sors le paquet de cigarettes de ma veste, en allume une et profite des premières taffes. Je me retourne et en propose une à notre Anglais.

Are you in ?
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Mar 2 Jan - 0:59

Feat. Mendax

away from
me

Il parlait bien trop. Au contacte de ses doigts à mes épaules, je reculais. Inutile de me toucher. Je détestais ça. Pudique. Je laissais entr’échapper un soupir de mes lèvres. Le visage doucement abaissée. Mon regard ne quittant pas celui de mon interlocuteur. Je récupérais la clope qu’il me tendait. Je ne fumais pas, je sniffais, seulement. Marre, marre de la putain de cure de désintoxication. Fume, Dreiden. Je finis par l’observer, lui, entre mes doigts. Ce vulgaire rouleau de papiers à l’intérieur duquel l’herbe attendait de brûler. Je relève les yeux vers les siens. Savait-il la difficulté de subir le manque ? Ses veines le grattait-il ? J’élève la cigarette à lui pour qu’il me l’allume, la porte à mes lèvres ensuite.

Soupir.

La fumée s’en alla au-dessus de nous. Ma gorge s’était renversée pour expirer. Mes yeux fermés le court d’un instant se rouvrent. Que cette odeur me plaisait. Il n’avait pas idée. Il n’avait pas idée qu’il s’adressait à un assassin jamais découvert. Tatoué. Que ces ronces dessinées à l’encre noire de jais parcourant mon avant-bras recelait d’histoires noires et subtiles.

Qu’on soit clair. Je traite pas avec quelqu’un qui aura affaires auprès des Yakuzas.

Mes omoplates restèrent avachis contre le dossier pour ensuite se défaire et me permettre de croiser délicatement les bras. L’un déposé sur l’autre, la cigarette qui fume. J’élève le nez à son visage, penche lentement la tête. D’un oeil vide, je le considère. Je laisse perdurer un silence de cinq longues et bonnes minutes. Mes lèvres s’entr’ouvrent et j’agite mon visage. Mes mèches effilées volètent.

Soupir.

Je viens consumer le rouleau incandescent. J’avale la fumée, relâche le peu qui reste. Dieu que c’était bon. J’en aurais demandé, des plus fortes. J’aurais aimé, sentir la poudre à mes narines et croire que j’allais me sentir partir, partir la minute d’après.

Si vous étiez aussi intellect’ que vous semblez vous prétendre, alors vous n’auriez pas à avoir affaire à un avocat. Désolé de vous annoncer que je ne vois rien d’efficient dans vos dires. En vérité, vous rendre indispensable est antinomique. Personne n’est indispensable ; Mayaku reste un système à l’intérieur duquel des process se sont inscrits . . depuis la nuit des temps. Ceux-ci n’ont eu aucunement besoins de vous jusqu’à présent pour élever le village et n’auront, au court des temps prochains, pas plus l’intention de vous faire appel. Personne ne nous appartient et nous n’appartenons à personne. De la même manière, je n’attends rien de vous, ni de personnes, sauf de . . . moi, annonçais-je par un sourire mielleux. Un regard vers ma clope, là où vous voyez des puissants, je tournais mes doigts vernis vers moi pour observer le bout orangé et enflammé du tabac, je vois des personnalités instinctives aux ambitions fumeuses. Just sayin’.

Un rond de fumée s’envola à son visage. Mes lèvres restèrent un moment entr’ouvertent. J’avais les yeux bleutés-givres à demi clos. Depuis le départ j’avais cette sensation de perdre mon temps. Pourtant, je me trouvais encore là, à lui souffler ma fumée au visage. Me délectant de voir un esteux croire qu’il y a des places à prendre, qu’on chasse des terrains telle une meute de loup. Que lui, puisse partir en éclaireur avant d’asséner le coup de crocs décisif.

Tu creuses ta tombe. Tu touches le fond. Noir. Tu ne fais que ça. Noir. Soudainement, tu tombes.

Entend-moi bien, tu n’seras jamais une nécessité pour le Nord et chaque affaire que tu voudras y faire passent par moi, prononçais-je froidement d’une voix mi-basse aux tonalités graves. Par moi, Morgan Dreiden Marshall, et personne d’autre. Si tu chies dans la colle, je serai le premier en avoir eu vent, m’approchant pour mieux me faire comprendre, si tu ne me fais pas confiance, maintenant, je te fais tomber à la seconde qui suit. Il y a mon Smith&Wesson - silencieux et gravé Marshall - contre ton entrejambe.

Soupir.

Are . . . You . . . In ?
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Mar 6 Fév - 18:02
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il prend son temps. Je n'ai rien contre l'appreciation d'une bonne cigarette, loins de là. Il semble enfoui dans ses pensée. Je suis sur le point de reagir quand il decide de s'exprimer.

Si vous étiez aussi intellect’ que vous semblez vous prétendre, alors vous n’auriez pas à avoir affaire à un avocat. Désolé de vous annoncer que je ne vois rien d’efficient dans vos dires. En vérité, vous rendre indispensable est antinomique. Personne n’est indispensable ; Mayaku reste un système à l’intérieur duquel des process se sont inscrits . . depuis la nuit des temps. Ceux-ci n’ont eu aucunement besoins de vous jusqu’à présent pour élever le village et n’auront, au court des temps prochains, pas plus l’intention de vous faire appel. Personne ne nous appartient et nous n’appartenons à personne. De la même manière, je n’attends rien de vous, ni de personnes, sauf de . . . moi,là où vous voyez des puissants,je vois des personnalités instinctives aux ambitions fumeuses. Just sayin’.

Je suis encore une fois sur le point d’amorcer ma réaction quand il enchaîne.

Entend-moi bien, tu n’seras jamais une nécessité pour le Nord et chaque affaire que tu voudras y faire passent par moi,

Là je suis choquer, jamais je n'aurai imaginer avoir un entretien avec un petit caïd. Il y'a quelque chose dans sont regard qui légitimise partiellement ce qu'il dit donc je ne pensais pas vraiment relever la menace flagrante qu'il venait de proférer... du moins s'il s’était arrêter là.

si tu ne me fais pas confiance, maintenant, je te fais tomber à la seconde qui suit.

Je sens une légére pression sur mes jumelles, il me faut toute ma volonté pour ne pas m'effondrer dans un fou-rire quand je vois le berreta custom silencieux pointer vers moi. Je peine vraiment à contenir mon rire.

-c'est à se demander qui de nous deux est le fils d'oncle sam ?

Je m’arrête un instant et recule d'un pas, un début de rire s’échappe de ma gorge. Il va me tuer ce con...qui aurait cru qu'un rosbif soit aussi marrant ?

-Et puis serieusement un Smith & Wesson ? les Glocks anglais font trop fragile c'est ça ?

Je m’arrête un instant pour évacuer l’hystérie provoquer par cette conversation, me redresse et m'approche assez pour lui susurrer:

Ton nord ? Really? J'espére que t'as l'estomac bien accrocher mon gars parce que je compte bien répandre mon influence partout dans cette ville même si je dois passer dessus comme Néron l'a fait pour Rome. Tu veux jouer au cow-boy avec moi ? Pas de problème, Go big or go home comme on dit chez moi Come at me.

Cette conversation tourne en rond, mais elle a été instructive. Allons tenter notre chance à l’Opéra. Je bouscule notre diva d'un coup d'épaule, récupère mes affaires et me dirige vers ma voiture.

Un comique je celui-là.
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