N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Yumi Shinogaï
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Mer 10 Juil - 13:27

briser un miroir

Plus qu’autre chose, elle voit la vie de manière monochrome. Et ça tourne, tourne et avec elle, l’élan d’une vie. Des objets qui semblent rire à son nez, un quotidien qui ne lui va plus. Encore une fois, elle a l’impression de tomber. Elle s’écroule sur de la matière organique, s’esclaffe avant de se mettre à pleurer. Hurler, crier, soupirer, hoqueter. Et c’est avec le tournis qu’elle se relève, s’essuie les lèvres par prévention d’une gerbe trop habituel. Elle parcourt les quelques mètres de son salon qui lui semble être des kilomètres. Atterrit sur les chiottes et recommence. Monochrome, rire, pleure, hurler, crier, soupirer, hoqueter puis murmurer. Parce qu’après tout ça, y’a la folie qui broie ses entrailles. Elle voit rouge, elle voit noir. Finalement, c’est blanc et elle se redresse, l’air de rien. Faire face à son miroir, faire face à son ignominie, faire face à son passé parce qu’elle ne voit que ça dans son reflet. Elle, elle et rien qu’elle. Le présent et rien que le passé. Blanc lui rit au nez, elle serre le poing, se frustre, s’offusque et de manière agressive, éclate son reflet. Des dizaines d’yeux, des dizaines d’elle, qui tombe et se regroupe au milieu du lavabo. Elle a l’air inerte pendant quelques secondes mais le sang qui coule sur le carrelage lui rappelle amèrement qu’elle est encore en vie. Le coeur lourd, sans la moindre dose de consolation, elle continue de se fixer, au bout de verre qui pendent, qui tiennent bon. Ce n’est pas elle, c’est un monstre. Un monstre de folie, un monstre de fierté. La peur écrase maintenant tout le reste donc elle recule, prend sa tête, s’étale du sang sur les joues, s’étale un peu plus dans un coin de la pièce. Entre les chiottes et la minable douche ; on l’entends pleurer, chantonner. Les paroles d’un père et d’une mère qui nous ont reniés. « Rien qu’un a su se rattraper, l’autre est morte avant. Mais oui, je l’ai tué, je dois me rattraper. » Ah- . . . Elle ne s’en rend pas encore compte, mais le nom Shinobu Gaï est lourd de conséquence et briser un miroir n’a fait qu’alourdir le fardeau d’une malédiction familiale.

Il y a la teuf à côté de se mur. Deux mondes nous sépares et c’est peu de le dire. Plusieurs minutes se sont écoulés avant que je ne puisse respirer. Ma vue est revenu et le sang a séché. Des sensations de tiraillement car à force de rester prostrée là, mon corps s’est endormit. J’ai mal au ventre, mal au crâne, mal à tout mon être. Pourtant, je me relève et approche du lavabo. Un plan rapproché de verres contaminés. Mon sang séché. Peu importe ; l’eau coule et humidifie le tout. Reprendre le dessus n’est pas facile. Penché au dessus de la porcelaine, attiré par l’eau, par la noyade, par la fraîcheur et la chaleur qu’elle apporte. Enfin réveillé, revenu à moi, là. J’observe mes phalanges, de la chaire éclatée, de la peau qui pend ; exaspérée.

Ouais, c’est avec cette gueule du mort que je sors de là. Tantôt, les vibrations étaient encore minime dans cette petite pièce où il fait mauvais vivre. Là, elles me transcendent. Je me bat pour ne pas retomber, pour ne pas recommencer, pour pas mettre replay. Ma lèvre inférieur en proie à mes dents, mon front se plisse, mes yeux s’ouvrent grand. Monochrome de rouge, de vert, de bleu, violet, rouge, vert, . . . Ça va trop vite, je vais gerber. Et c’est ça de faire un bad. Quand tout allait finalement bien et que d’un coup, tout nous échappes de nouveau. J’exhale, me sens faiblir mais pousse pour avancer. Je croise sur le canapé Vasiliy en train de se la donner, avec quelques gaijin fraîchement arrivé. Je vois à l’entrée Ushida, toujours droit, toujours là. Il m’écœure de par ça rigidité et de par son audace à s’pointer. Il a l’air occupé, dégoûté mais prêt à jouer, verre en main. Je le pousse pour passer et arrive enfin au clair de la lune.

C’est vrai, je me rappelle enfin pourquoi cette fête avait lieu. C’est-à-dire qu’il y a encore quelques heures, j’étais déjà haut perché. Oublier ses objectifs est d’une banalité pour moi. J’préfère les larges tables décorés de nos verres, nos drogues, nos vies. La clope me pend au lèvres et la fraîcheur estivale fait trembler ma main. Uchida s’est rapproché, m’a regardé, a soupiré. Une habitude pour lui de voir la fille de son grand maître Reiji, se faire du mal. Ses sermons je ne les entends plus car il finit toujours par parler de la même chose. Entre mes dents, la tige de nicotine, de goudron, et mon majeur de l’autre main, tendu vers lui. Je m’extirpe de ses soins, un mouchoir en coton qu’il a enroulé à mes doigts, sa froideur. . . Et j’avance. J’avais plus rien à foutre là et me voir partir ne le dérangeait pas plus que ça. Peut-être que cela l’arrangeait, ah, j’en sais trop rien et je m’en fous parce que c’est vrai, j’ai autre chose à faire.
Comme ralentis par le vent, j’avance en 0,25. Je considère m’être égaré quelques minutes, ne plus être sur le droit chemin, ne pas y avoir prêté attention. Je soupire, lentement, continue mon sms. Clope sur clope, ayant du mal à aligner trois mots. Je rigole, appuie sur envoyer et remballe la machine. Encore une nouvelle clope et c’est parti.




Une heure a dû s’écouler depuis le début de ma promenade de santé. Il fallait marcher pour se calmer et récupérer rien qu’un peu de dignité. J’arrive enfin au Nord, enfin au Pub, enfin ici. Mon premier réflexe est de m’éclaircir la voix, de me rhabiller et de commencer à sourire. Un peu psychopathe, un peu déséquilibré, un peu l’poil dans la soupe. Putain, ici aussi ça s’amuse. J’ouvre la porte et observe de mon grand sourire les pichets d’bières se vider. Ils en ont rien a foutre de ma présence mais c’est beaucoup trop drôle de se voir comme une menace. Alors j’avance, le menton levé, fière de moi, fière de tout ça. Et je me heurte à ce mec là, bien trop grand. Je croyais avoir prévenu le Marshall, j’arrive. Je le dévisage; bataille du regard. Je l’écraserai bien du haut de mon mètre soixante dix. Mais j’ai pas le temps, alors je le pousse, gentiment, méchamment, quelquement et passe en force. L’escalier est si étroit et les insultes à mon dos font entonnoir.
Une fois à l’étage, c’est encore du putain de monochrome. C’est plus froid, plus bleu, plus eux. Ça m’explose la rétine, l’assèche plus qu’elle ne l’est déjà et m’fait grogner. Comme la bête en terre hostile, j’avance lentement. Les orgies avaient été intense ce soir mais plus personne n’étaient là. Ça sent encore le cul, la baise et l’humidité. Un rire, quelque peu forcé quand une seringue roule à mon pied. Là, au fond, coincé entre plusieurs coussins, le grand Marshall. Il venait de se piquer, de s’ouvrir encore à mon monde. Je rigole un peu plus, jaune, et m’approche alors de lui comme toute excité. Là, au dessus de lui, je me penche, et lui sourit encore un peu plus.

_ 見つけた  . . . / Mitsuketa, je t’ai trouvé.

Tu n’est pas prêt d’oublier cette nuit parce que j’ai des projets. La mort de mon reflet, la présence de mon malheur, rien ne m’arrêtera à tout briser.
Morgan Marshall
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Mer 17 Juil - 17:44
Seul. L’étage laissait place au carnage de la veille. Un trippe collectif. Des orgies. Une télévision restait a grésiller. Plongé contre des coussins de toutes les couleurs, le garot autour de mon brads. La lanière coincée entre mes dents. Le manque. La libération une fois l’aiguille qui pique la veine. Mes yeux se portent au ciel. Mes lèvres s’entr’ouvrent. Mes cils papillonnent. J’exhale. Ma voix chaude et claire raisonne. Elle prend effet direct. Cette chienne. J’en lâche la seringue. Elle roule. Roule. Roule. À Shinogaï. En tailleur, mes mains s’étaient posés sur mes genoux. Brusquement, je m’affale contre les coussins. Il y a ma touffe rose qui s’affale à la suite de ma nuque. Mes doigts se porte a mon tattouage qui me gratte. Bien trop perché pour lire le dernier message de Yumi. Des projections de lumières trop intenses pour que je réalise qu’un message attendait ma lecture. Il faisait noir, à l’intérieur de cette salle. Il y avait des néons. Des chandeliers a terre. Des chapelets qui jonchent eux-aussi le sol avec des pillules et des bonbons. Ils étaient en bas ou en train de errer a Mayqku en quête d’anarchie. L’étage, c’était le QG. L’endroit où je passais le plus clair de mon temps – au final ma villa ne me servait plus autant qu’avant. La mairie en cendre, je ne saurais pas dire depuis combien de temps j’suis resté planqué. Mes pupilles ne savent qu’apprécier les couleurs saturés et je regrettais que Vaska ne soient pas ici. En réalité, The Dawn, c’était totalement son monde. Se rapprocher de Yumi était la plus belle connerie qu’il avait pu faire. Il avait placé ses distances. Il avait choisi. Aucune idée de son rôle envers les Yakuzas. Moi je savais qu’on ne pouvait se résigner à ses propres valeurs, et son sang russe va le faire exploser en vol. Et devine quoi Yumi? C’est moi son frère. Je pensais souvent à Vaska. Akane m’avait fait craché le morceau un soir. J’étais pas bien. J’m’inquiétais trop. Faut dire, l’Est, c’était pas tranquille. Après ils se connaissent avec Phym’ et j’ai toute confiance en elle. Elle saurait lui venir en aide. Il explosera au vol. Rouge de rage. Rage du chaperon rouge. Je n’pourrais dire où est-ce qu’on va. Je m’en contre fichait. Ça n’avait plus d’importances. Je possédais un pub à la signature de Zhen, par conséquent Reiji, maintenant Yumi. Ils avaient laissé partir mon père en me laissant sans réponse. Ils avaient profité de mon ignorance pour frapper encore plus fort que la perte de la mairie. La mairie, au final, tout le monde s’en fout. Putain. Les coussins me retiennent. J’ai froid. Et la voix de Yumi à mon dos me transperce. C’était comme-ci. Comme-ci une stalagmite avait déchiré ma peau, traversée mes organes et s’était logée entre mes os. Par quel putain de moyen elle avait pu venir jusque-. . . Elle avait employé du japonais. Je déglutis. Mes yeux étaient devenus sévère. Mon visage s’était fermé. Le mur en face de moi reflétait sa misérable silhouette. Je nous revoie. Ses cheveux peinturlurés de mon vomis. Elle en train de me sortir de l’hôpital. Nos corps entremêlés dans un motel japonais à 4am entre le nord et l’est, adolescents. Ma dague et son katana pointé l’un vers l’autre. Elle en larme quand ce n’était pas moi. Nos pères décédés. Ses doigts à mon poignet cassé. Mes bras autour d’elle, derrière une carcasse de voiture pour lui éviter une balle perdue. Elle était là. Elle se trouvait derrière moi. À attendre. HHOO. Could you please get the FUCK OFF. Un racle à ma gorge. Mes mains commencent seulement à bouger, puis je me hisse sur les avant-bras. Ma grande mèche rose retombe entre mon nez et mon oeil de givre. Ma narine est plissée. Je ne supportais plus ce qui m’irritait. Le japonais en faisait partie. À rester interné entre cet étage et celui du dessous, j’avais la pure impression d’être en Angleterre. Yumi, elle me rappelait à la raison. Elle le faisait, pire que Vaska. C’t’enfant de putain. Ma machoire, elle était tellement serrée qu’elle me faisait mal. Je rive mes prunelles bleus clairs perçant aux siennes. La carrure courbée. L’allure fatigué. La négation. Mon visage bascule malgré moi vers mon bras. Mes dents reprennent le garot et j’attrape la deuxième seringue. La plante. Injecte. Le manque. La libération une fois l’aiguille qui pique la veine. Mes yeux se portent au ciel. Mes lèvres s’entr’ouvrent. Mes cils papillonnent. J’exhale. Ma voix chaude et claire raisonne. Elle prend effet direct. Cette chienne. J’en lâche la seringue. Elle s’éclate au sol. Je tombe directement sur mes avant-bras avec un gémissement de peine. Je plonge mon visage contre le coussin. Il se roule dedans de manière frénétique, et s’arrête. Mes doigts empoignent le tissu à plusieurs reprises. Mon torse et ma nuque se relèvent lassement. Mes yeux alternent entre s’ouvrir et se refermer. Je capte même plus Yumi. Trop de couleurs. La fumée blanche. Les odeurs de semances et de chairs humaines. Mon nez saigne. La goutte traverse mes lèvres à mon menton. C’est abondant. Mon corps bascule. Je retrouve ma position initiale: en tailleur, les mains sur les genoux, les jambes croisées. Mes yeux sont fermés. Ma respiration est lente. La dopamine. Le revers de ma main pour essuyer le sang. Je reniffle, puis souris. J’entends en fond un son sourd à mes oreilles. Ça tape en ma tête. C’est mon père qui m’appelle. Il a sa main tendu vers la mienne. Il m’attire. Je tombe à genoux. Phymeris qui prend son aiguille. Le Gingko. Vasily qui me retient depuis sa fenêtre. Mes yeux deviennent blanc. Je tatonne à ma gauche. Je tatonne à ma droite. Je me sens porté vers l’arrière, décroise mes jambes et retrouve d’autres coussins. Je me tourne sur le côté pour un temps qui me parait interminable. Je rouvre les yeux, et sans raison, rive mon attention sur elle. 私はなぜあなたがここにいるのか知っています。汚い売春婦, get the f-ff. . . Ma langue pointue pend et un filet de bave s’en échappe pour marquer un lien avec le sol. Mon visage bascule brusquement en avant. Mon crane offre ma mèche effilée rose à Yumi. Je peinais à être lucide, comme j’avais beaucoup trop de mal à me tenir correctement. Mes doigts finissent par trouver mon visage et le frotter. Je respirais doucement. Les autres savaient. Ils savaient que je forçais trop sur les rails et les piqûres, par crainte que tout s’arrête. Les autres savaient qu’il fallait me laisser. Que, cette solitude, j’en avais besoin, pour me ressourcer. Je recommence à m’étaler parmi les oreillers. J’avais injecté une double dose de LSD. L’étage à l’ambiance néon vaporwave s’était transformée en une forêt tout à faire charmante parce qu’enchantée. Mon menton est reposé sur des nuages de diverses couleurs. Les arbres avaient des lucioles violettes, bleus et jaunes. C’étaient elles qui illuminaient l’endroit. Ma nuque roule contre le nuage avant de tomber sur l’herbe. À la manière des chats – soit l’cul en arrière et le bras étalés face a mon visage – mes paumes cherchent à me redresser. Sans y arriver plus que ça – trop déchiré – l’ensemble de mon corps rampe. Yumi restait là, entre ses arbres illuminés. Elle ne semblait pas bouger. Une statue. Il fallait toujours qu’elle intègre mes rêves. Je relâche mes efforts en restant étalé par terre. Je manquais de souffle. Mon visage s’enfouit contre mon bras plié sur l’herbe. Je gigotte. Je gigotte parce que les papillons viennent me chatouiller la nuque. Ils me font sourire, puis rire et ça devient frénétique. Et c’en était tellement naturel qu’on croirait m’avoir enlever 15 ans. Ma main libre les chasse a peine, ces putains de papillons, avant de la rejeter contre l’herbe. Mon nez se relève avec mon regard comateux pour Shinogaï. Désillusionné, je rampe vers elle et, une fois à elle, je n’sais pas. Mes doigts contre sa cuisse, mes omoplates et ma nuque s’avachissent de tout mon poids, contre elle. Ma langue se remet à pendre – déshydraté, incapable de trouver la réalité – entre mes lèvres souriantes. Mon visage creusé cherche celui de Yumi, puis observe la magie de cette fôret enchanteresse.
Yumi Shinogaï
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Mar 6 Aoû - 15:47
E X T I N C T I O N

‘ i meant to be the one to fix the cycle, spinning till i m dead■


Un roi de la négation. Un corps malade et des postures dystopiques. Ce n’est pas par plaisir que j’assiste à ça, bien au contraire, je trouve le spectacle bien désolant. Au fond, je ne suis pas meilleure joueuse, le bad n’est pas imaginaire et c’est en regardant ma main que je m’en rend compte. Malgré tout ça, malgré mes addictions et mes penchants pour la destruction, je me contrôle, rien qu’un peu. Au fond, je me reconnais dans cette désastreuse danse. L’acide qui ronge les veines et le sang qui s’y mélange. L’impression de ne plus être présent, ailleurs, comme enfin vivant. Des couleurs vives et des hallucinations amusantes. « Merde un dragon », « putain j’savais pas qu’on pouvait voir autant de couleur », « je suis super » puis « tout va bien, j’gère mon imaginaire » mais que dalle. A chaque veine, le sang s’étale sous la peau, créant de sales ecchymoses. La réalité c’est que tu n’est pas beau, tu es monstrueux. La vérité c’est que les rails ne font rien mais que la lsd pourri ton être. Ayant accès à toutes les drogues possibles, il m’arrive de tester et de de regretter. C’est parfois instantané mais souvent, le mal s’étend sur plusieurs jours. Malgré le dégoût pour certaine de ces drogues, j’y met le prix pour mes clients qui « gères ». Eux, ils dansent en me donnant chacune de leur richesse. Je m’engraisse, rends mon clan prospère. . .
Ah. La drogue. Comme ce soir, j’avais cédé à la MDMA. Drogue euphorisante qui rendrait ton pire ennemi en un meilleur ami. Drogue de folie qui te force à mâcher des pailles pour pas éclater tes propres dents tant tu est survolté. J’avais déchanté, assez vite. La marijuana me convient parfaitement alors pourquoi m’souiller davantage à tester des saloperies qui ne me rendent pas plus cool, pas moins déprimé, pas moins morte. Ah, la drogue. Enclin à la destruction, voilà tout.

ah-h. . .

Mon exaspération s’exprime par un souffle coupé. La veine encore une fois écorché par l’aiguille. Une seringue qui s’éclate, au sol, comme le verre d’un miroir. Du malheur. J’exhale à la vu du sang qui coule le long de sa bouche, de son menton et qui tâche les tissus comme le ferait une vilaine blessure. Préoccupé quelques secondes par ses gestes. Tantôt le visage enfoui dans les coussins, l’autre dodelinant dans les airs. A la recherche d’un peu plus de liberté, laissant court à son imagination. Il en est à ce stade, celui du mec ailleurs, perché, trop loin pour nous. Il sourit, ricane, il fait l’enfant. Au sol comme un chien ayant reçu une friandise, sa queue remuerai bien.
Projeté en arrière, je revois mes premières fois. La poudreuse collant aux narines et l’impression d’être super forte. J’avais seize ans et un souci de liberté impressionnant. A vrai dire, je n’avais pas le droit de souffler sans risquer d’être reprise. Les choses n’étaient pas facile ces années-là parce que Papa voulait ce qu’il y avait de mieux pour moi. Une éducation en or mais sûrement tâchée par mes égarements. Marshall. Un roi de la négation, depuis le plus jeune âge. On pourrait penser que son attachement à la drogue relève du caprice. Ouais, on pourrait penser qu’il fuit ses responsabilités et ce monde d’autorité. Mais je le connais, il se complet dans le chaos. C’est son dada. Sa came à lui c’est de détruire. Détruire puis reconstruire à sa manière. Hm. . . Ouais, c’est une sorte de caprice. .

Une insulte m’effleure quand je reviens à lui. Ramené par son timbre de voix particulier. Ses pics d’aiguës irritants et sa gueule d’ange agaçante. Me traiter de pute, c’est tout lui. Sérieux quand sa langue pendouille et que la bave le lie au sol, j’trouve ça foireux. Sourcils froncés et tête poussé vers l’arrière, j’hésite un instant à reculer et reprendre mes projets loin de lui. Il est peut-être mieux comme ça, complètement arraché et déconnecté de la réalité. Je déglutis quand il prend appuie sur moi pour me regarder moi et son paradis coloré. Déglutis quand finalement, on y arrive.
Un silence ponctué de grésillement. La télé vintage et les néons s’affolent depuis tout ce temps. La chaleur d’la pièce ne fait qu’augmenter et les parois de ma bouche s’assèche. Un relent de drogue, de MDMA venant faire coucou. La mâchoire tressautant hors de mon contrôle. En baissant la tête, je stop les claquements et commence à murmurer, tremblante

de nous deux, c’pas moi la pute alors surveille ton langage Dreiden.

Chaud est le souffle, l’inspiration l’est encore plus. Quelques secondes, sans rien. Encore les grésillements et nos êtres l’un sur l’autre. On attends que l’autre face quelque chose, ou simplement qu’l’un admette ce que pense l’autre. Du moins, fasse ce que l’autre attends. Dans son état, penser correctement n’est sûrement pas possible car encore une fois, Marshall ne recherche pas le contrôle mais la liberté. Adroite, je le repousse alors lentement pour mieux lui faire face. Il a de ces cernes qu’on aurait creusé au marteau piqueur. Un record que j’espère ne pas battre. Il a le bas de son visage ensanglanté et moi, je viens de capter qu’il m’a dégueulassé. Une succion de l’air entre ma langue et mon palais. Le mépris résumé en un son, distinct. Je lâche ma prise sur lui et frotte ma jean. Ma patience a des limites et je les sens se dérober. Un reniflement, j’arrête de bouger. La mâchoire semble s’être calmé et mon niveau de sociabilité revenu à la normal ; c-à-d 0. J’accède à sa demande, get the f-f... ahah, j’ai compris. Je me relève et finalement ce n’est pas plus mal. Je n’ai pas besoin de m’éterniser sur le pourquoi du comment, alors je recule, un sourire naissant sur la gueule. De nouveau ravie à sa vision.

Je venais t’annoncer que l’Est cesse ses livraisons d’drogue au nord. J’ai informé certaine personne qu’un Marshall devait passer sur liste noir des clients. J’espère que tu trouvera un nouveau moyen de contrôler ta liberté. . .

J’allume une clope, fière, menton redressé. Les pas font grincer l’espèce de plancher et quand je me retourne, j’attends. Ouais, j’attends sa réaction parce que je sais qu’elle sera tardive. La cendre s’écrase contre une capote usagé, le dégoût.

ew. . . les poubelles ça existent merde. . .
Morgan Marshall
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Lun 12 Aoû - 19:52
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Trouve mes lèvres pour les traversées, termine sa route au parquet. Mes pupilles commencent par doucement regarder vers le bas, un vide incroyable. Elle m’avait tellement baisé. C’est foutue. Maintenant, il n’allait plus rien y avoir. Les journées deviendront plus moroses les unes que les autres. Par son seul acte de me priver, elle venait de tuer The Dawn. J’en déglutis. Pas certain d’y croire. Et pourtant. Il y a une lumière qui cherche à me reconnecter avec la réalité parce qu’un Marshall devait passer sur liste noire des clients. Elle est en train de me faire prendre conscience que j’étais totalement baisé. C’est comme si j’avais oublié l’entièreté de la soirée que je venais de passer. Incapable de ressentir mes mouvements ou de communiquer. Je réalisais - putain que c’est profond - par un trou noir à l’intérieur duquel j’ai la sensation de chuter. Ma nuque me fait mal. Mes doigts s’y déportent lourdement. Je la masse, tire une grimace. L’attraction pour le vide. Alors je ne faisais que de murmurer. Inaudible. Incompris. Ces phrases qu’elle venait de prononcer. Soudainement, je relève mon regard pour le sien. Arrête, ses lèvres qui ne comprennent même pas ce qu’elles expriment. J’approche mon visage du sien pour exhaler. Puis, après l’avoir observé bien cinq minutes d’un regard vitreux et froid, je tourne des talons. Ouais, maintenant, j’étais baisé. J’empoigne ma tignasse rose. Chancèle pour le fond de la pièce. Là, les chandeliers font luire les lumières des bougies. Là, des bonbons jonchaient le drapé blanc d’une longue table. La paume de mes mains aplats, contre. Je relève mon visage pour le miroir face à moi. Les lèvres entr’ouvertes. Froid. Mes bras tremblent. Mes yeux se ferment et mon visage bascule de l’avant. J’exhale. Mon ouïe est bousillée par des sons psychédéliques - sur le moment, je m’efforçais à écouter le son d’Akane au bas du Pub, et les acouphènes me prennent. Elle venait de tuer The Dawn. À mes joues ruisselaient des larmes. Puis de nouvelles. Et encore d’autres. Et putain de bordel de merde, ça n’en finissait pas. Je me déporte plus loin. De mouvements longs, las, dénués d’envie. Je trouve, là, le coin de la pièce. Entre paillettes et bonbons. Je laisse mes genoux tomber pour moi. Mon épaule s’éclater contre le mur. Déporter ma tempe contre le mur. Mettre la paume de mes mains à mon visage.
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