N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Morgan Marshall
Morgan Marshall
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Sam 9 Mar - 13:56

 

Pray, 'cause your purple guardian be there.

ᴏᴛᴏᴍᴀɢᴀɪᴋᴇ | ǫᴜᴀʀᴛɪᴇʀ ᴏᴜᴇsᴛ

Qu’est-ce que je pouvais les attendre, mes vingt-neuf ans. Prendre le Sig Sauer P210, avoir son canon maintenu entre mes dents du bonheur et inférieures, puis, tirer. Je me suis toujours demandé si ce n’était pas la came qui me donnait cette vision sur ma vie. J’aimais avoir le contrôle, me sentir maître de la situation, jusqu’à m’élever à l'incommensurable. La trentaine était le passage de trop. Ma main amourachée à ma dague plantée contre le mur lâcha sa prise, je m’écroulai.

Le tanto de Yumi Shinobu Gaï chante. Les têtes de Zhen Endô tombent. Les soufflent se coupent. Ils choirent un à un. Dehors, les forces d’interventions n’étaient pas celles de The Dawn. Dehors, elle avait sa propre milice prête à tout pour me faire disparaître.

Mon visage restai contre terre quand, des doigts féminins s’attachèrent à me redresser. Elle me parlait avec douceur, cette voix que je ne reconnaissais pas. Elle supportait mon corps vacillant, d’une force que je ne saurais mesuré. Je dû m’adonner à d’autres bras, bien trop faible pour me croire encore capable de me mouvoir. Ma tête dodelina contre l’épaule du Gaijin et mon poignet saigna contre lui. La main de Yumi contre mon épaule.

ᴅᴏᴍᴀɪɴᴇ sʜɪɴᴏʙᴜ ɢᴀɪ̈ | ǫᴜᴀʀᴛɪᴇʀ sᴜᴅ

L’encens. Les fumées apaisantes et le chant des oiseaux sur les cerisiers. Ils m’avaient déposés sur un lit japonais. Un japonais s’occupait à refaire le bandage de mon poignet. Ses tatouages m’annonçaient directement la couleur de l’endroit où je pouvais être. Mes yeux entr’ouverts parcouraient son visage avant que je ne remarque une seconde personne à son dos. Imposante, discrète et renfermée, elle semblait s’assurer du travail de son homme de main. Les événements l’avaient changé. Par contre, notre proximité restait la même, je crois ; je crois qu’elle avait compris que je n’étais pas la raison qui avait mené à la disparition de son père.
Mon regard se perda pour observer chaque recoin de la pièce en laquelle j’étais reposé. La lumière était bien présente et m’offrait une vue incroyable sur la nature. Je gémissai. Les traits de mon visage se plissèrent au moment de nouer le bandage. Mon visage s’était basculé en arrière et mes dents s’étaient serrées. J’expirai en retrouvant le visage de Yumi.

Thanks for saving a parent’s life. Mes pupilles à mon poignet constataient les dégâts, dégoûté. Je n’ai qu’une faveur à te demander : protège Myra Atkins.  

Yume Shinobu Gaï
The Yakuzas


Dernière édition par Morgan Marshall le Mer 8 Mai - 17:19, édité 1 fois
Yumi Shinogaï
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Dim 24 Mar - 15:09
«  Os iusti meditabitur sapientiam et lingua eius loquetur indicium »



O quam sancta, quam serena

« Mon premier rempart et pas des moindres, toi, ma fille. Toi, barrière que je m’efforce d’entretenir, toi, qui m’aide à respi… »

Chute du haut d’une falaise. Vertigineuse envolée. Mes ailes ont brûlés et mes sens m’ont quitté. Je vois le sol mais je ne peux rien faire. Pressé du choc, d’un atterrissage en douceur. Mon cœur s’est effacé pour laisser place au vide car, il n’y a plus rien à faire.
L’impression d’étouffer quand j’ouvre les yeux. Il a plut sur mon corps et la fraîcheur nocturne s’est lovée contre mes côtes. Suante et grognant de vie. Je m’étais redressé sans m’en rendre compte et je m’étais mise à pleurer. L’appel du vide est impressionnant mais une fois la réalité retrouvée, l’atterrissage est douloureux. Comme une machine ayant le besoin viscérale de s’auto-détruire, une cigarette glisse à mes lèvres. Elle m’apaise quelque secondes, elle absorbe un centième de mon malheur et pourtant m’afflige un peu plus. Les tremblements de mon corps font vibrer mes organes : estomac ballotté, poumons opprimés, cœur désespéré. J’aspire la maladie comme la peste revient mille fois et quitte mon lit pour la fenêtre.
Chute du haut d’un bâtiment. Vertigineux besoin. Mes ailes ont souffert et mes sens sont affolés. Je vois le sol, il m’inquiète mais il m’appelle. Pressé d’en finir, atterrissage mortel. Mon cœur a prit la fuite pour laisser place à l’amertume.

Ce n’est qu’une boucle cauchemardesque. Un cycle sans fin que le temps galère à apaiser. Je le sais, ça viendra. Je le sais, j’aurais pu y faire quelque chose mais c’est contre mon gré que ma raison m’a abandonné. Reiji Shinobu Gaï, il n’y a pas un jour où je te hais et regrette tant.



«  Os iusti meditabitur malum et lingua eius loquetur mortem »

Thanks for saving a parent’s life. Protège Myra Atkins. 
 


Des paroles qui m’extirpe de mes pensées et provoque dans mon corps un électrochoc. Un léger sursaut accompagne le réveil tandis que j’avance vers lui. Le médecin semble avoir fait un travail d’orfèvre et j’en suis heureuse. Je ne le montre pas mais j’étais inquiète au vue de son état. Torturé par des hommes inconnus, torturé par l’impuissance qu’on lui avait laissé. Lentement et bienveillante, je m’accroupis à ses côtés et pose mes bras sur le lit. Nos visages sont proches et nos regards s’emmêlent. Calme et doux temps du printemps. De légers rayons de soleil pour satiner notre peau et de longue brise portant l’odeur des cerisiers. Je me sens bercer par la nature et ma tête tombe lentement sur le côté. Si proche et pourtant si loin. Je ne veux pas le bousculer, alors je reste là un moment à simplement l’observer. Toujours un brin d’admiration dans le regard quand je suis avec lui, toujours ce petit nouveau grain de beauté et cette nouvelle expression sur le visage. Toujours perdu dans une constellation brune et deux lunes purs...
De nouveau plongé dans ma tête, je me ressasse cette nuit-là. Il a du s’en passer des choses pour qu’ont lui en veulent autant… Un soupir que j’étouffe de mes doigts en me redressant. Mes cuisses sont chaudes et mes muscles contractés. Commençant à faire les cent pas, à la recherche d’un indice, juste un. La scène bien que rapide me reste en tête. Il n’y a que les moments compliqués que l’on garde le mieux en mémoire. Un nouveau soupir, je me rappelle. J’extirpe de la poche arrière de mon pantalon un cellulaire et commence à le fouiller.

Dreiden. . .

Un nom revient à plusieurs reprises. Mais ce n’est pas celui que j’espère. Des Dreiden et des Phyra. Des. . . Phyra ? Je ne comprends pas vraiment la situation et ça commence à m’agacer.

Phyra.. C’est qui ?
Soudain.
Myra, c’est qui ?

Le visage abrutie et les sourcils froncés. Putain, je suis perdue.
Morgan Marshall
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Mer 10 Avr - 21:13

 

Pray, 'cause your purple guardian be there.

ᴅᴏᴍᴀɪɴᴇ sʜɪɴᴏʙᴜ ɢᴀɪ̈ | ǫᴜᴀʀᴛɪᴇʀ sᴜᴅ

Ma nuque fait rouler ma tête pour que mon visage soit face au sien. Un regard vide, devant le néant. Incroyable, lequel de nous deux avaient des yeux plus cernés, des difficultés pour observer la lumière de dehors ou éprouvé encore l’envie de faire quoique ça soit que la vie nous tient à reconnaissance? Elle m’a toujours adoré, Shinogaï. Ce n’était pas ma faute. Ce n’était pas mes intentions. Après tout, il s’était invité lui-même et au final, je m’en fichais. Chose passé, page tournée. La douceur asiatique, le souffle érotique entre des lèvres pulpeuses et envoûtantes que j’avais déjà tenté, plus jeune. L’air dédaigneux à la figure et lassé, le poignet en vrac entre les bandages. Ce lit raz le sol, les cauchemards qui fourmillent. Oh Yumi, que me vaut ton regard nébuleux, cache ton inquiétude que je sais déjà. Oh Yumi, tu n’as pas fini d’avoir peur pour moi, alors, observé. Je ne serai jamais été à terre. Et elle m’admire. Mes dents du bonheur se dévoile légèrement, ma lèvre se redressant lorsque ma narine se plisse. Je renifle un peu.
Et elle se relève, sa légèreté fait voleter les tissues fins de ses vêtements et j’aime voir ça. Ouais, elle avait toujours cet élan sensuelle. Ses cents pas, sans dessus dessous, marcher pour rien, rien n’attendre. Elle a ses doigts à un smartphone, certainement le mien pour en voir la pomme croqué et défile mes contacts, aussi à l’aise que l’aurait fait Enver. Souffle mon prénom, à m’en faire soupirer et elle m’annonce, Phyra, Myra. La paume de ma main s’appuie contre le matela qui s’enfonce. Ma colonne redressée, j’observe mon avant-bras et élève mon poignet pour elle.

Phyra.

Avant de porter ma main enfoncé contre le matela à mon entrejambe et lui sourire avec lenteur.

Myra.  


Une dent du bonheure agrippe sauvagement l’une de mes lèvres alors que j’élève encore plus mon nez tacheté de rousseurs à elle. Je savais ce qu’elle allait penser, encore une Dreiden, tu fais chier. Puis, elle va te quitter dans un mois, même pas, tu me demandes vraiment ça? Et en voulant me redresser, je me rends compte que j’ai une sacré nausée, que mes jambes ne me portent pas et que mon corps me raccroche violemment au matelas où ma nuque fragile se heurte à l’oreiller, le matelas. Grimace.

Ho fuck that.

Les yeux levés au plafond. Les étoiles qui scintillent. Il manquerait seulement la weed au lait de Vaska, quelques chips et le trip. Non, attend, j’oublie la musique. Au lieu de ça, la plus belle des japonaises, une chambre chaleureuse en son domaine et moi en train de lui quémander de protéger ma petite copine parce que j’suis le premier à ne pas vouloir foutre ma conviction là-dedans. J’inhale l’air pur, ces senteurs culturelles qui m’attirent tant et, cherche à trouver un rythme cardiaque convenable, d’origine bien trop faible. Je montre mon index et annulaire à Yumi en signe de fuck comme on sait si bien le faire en Angleterre.

Elle va entendre parler de nous.

Yume Shinobu Gaï
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Ven 19 Avr - 22:44
gott weiß ich will kein engel sein


Je me rappelle d’une nuit où ma naïveté était encore belle et où mes yeux s’abrutissaient pour n’importe quel nouveauté. Je me rappelle de cet écart entre les dents et de cette odeur dans le vent. J’étais seule, fuyant ma lourde famille et mes pesants devoirs, j’étais seule jusqu’à ce que tu me rejoignes. Il y a eu d’abord ce rejet puis cette peur. Au fond j’étais intimidé, oui, tu m’intimidais. Après tout, tu n’étais pas comme nous, tu ne respirais pas le formalisme et encore moins la mort. C’est de cette soirée que mon cœur s’est lentement décomposé pour créer ce que je suis aujourd’hui. Il suffit d’une trace, d’un regard entendu, d’une curiosité trop prononcé et d’un baisé mal placé. Il suffit de laisser aller et de se laisser faire, il suffit de laisser ce jeune homme n’ayant rien à foutre de ma personne, me toucher.

Un soupir me ramène à la réalité et je le regarde. Sa requête m’était bien dur à accepter car au final, elle le jettera, s’en ira dans un mois, même pas. Les cils battant et le cœur lourd de le voir si mal en point, je m’approche. Il a abandonné et le vide dans son regard parle de lui-même. Il a abandonné et pour l’instant, c’est ce qui a de plus judicieux à faire. J’avance et m’accroupi une nouvelle fois à sa hauteur. Une certaine sagesse dans le regard et un petit rictus amusé sur les lèvres. Il me fait un ‘’doigt’’, tout fier et murmure les mots suivant. Du moins, cela sonne comme un murmure lointain à mes oreilles. Je n’avais pas envie d’en parler, pas maintenant. Je n’avais pas envie d’imaginer le futur, pas maintenant. Maintenant, dans ce présent fait de deuil et d’amertume, il y a ces sentiments chaleureux, doux, intimidant que je souhaite contempler ; un peu plus. Alors, je redeviens cette jeune fille de seize ans, cette salle gosse amoureuse du mauvais et m’allonge à côté de lui. Une petite place, ne t’en fais pas. Je souris tendrement, enfantine et soulève lentement la main pour le lui rendre. Mon majeur, en bonne du forme, sans détour. Un petit rire casse le silence et je soufflotte là, contre sa joue et sa mâchoire.

personne ne va entendre parler de nous, personne ne va venir pour nous, . . . pour l’instant, personne ne va rien faire.

Inconfortable dans cette intimité que j’ai instauré, je me redresse et regarde le vide face au lit. La lèvre inférieur pincé mais cet air doux, apaisé, je glisse ma main contre sa cuisse et murmure.

c’est moi qui vais aller à elle.

. . . Un miroir dans le crâne, je ne vois que des paroles pourtant la conviction y est. Vas-tu réellement aider celui que tu vas finir par ruiner ? Le regard vicieux mais le regard nuancé. Je vois de l’envie, de la tendresse mais j’y vois du vice. Je vais l’aider, oui. L’aider dans mon propre intérêt.

reste là dreiden et ouvre grand les yeux pendant que tout brûle, une seconde fois. . .
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Sam 20 Avr - 13:40


ENJOY

pray, 'cause your purple guardian be there.
pray, 'cause your purple guardian be there.
pray, 'cause your purple guardian be there.



Elle s’approche, les genoux pliés, nos visages proches. Je maintiens mes lèvres entr’ouvertes, mes cils qui papillonnent de temps à autre. Elle, elle en profite, elle vient. Elle me frôle et s’allonge. Il y a ses lèvres qui se dépose à ma joue, me fige tout entier. Que mes yeux pour se détourner, capter son attention. Elle savait pertinemment comment me faire écouter et sa main sur ma cuisse, après ses propos murmurés, ça me fait exhaler. Elle, qui allait y aller. Mon échine frissonne. Mes dents attrapèrent ma lèvre inférieure quand elle se redresse pour observer le vide, le néant. Je reste coït, la gueule dans le coaltar, à ne plus savoir quoi en répondre. Ses doigts à ma cuisse, ma nuque à l’oreiller. Mes yeux refermés. Je n’en pouvais plus.

pendant que tout brûle.
pendant que tout brûle.
pendant que tout brûle.
Une seconde fois.


. . tu le sais. n’est-ce pas? que j’n’en ai rien a foutre.

Ma narine renifle. Mon visage, de gauche à droite, j’exhale. Le manque. La douleur. J’observe mon poignet avant de passer mes doigts à mon visage. Je me sentais mal. Alors, moi aussi, je me redresse et, tout comme elle, je regarde le vide, ce néant, avant de m’effondrer contre son épaule. Mes lèvres au contact de sa gorge. Mon nez un peu élevé à son visage. Le bout des doigts de mon poignet cassé, destinés aux lèvres de la Japonaise pour mieux les caresser, je lui détourne son visage pour le mien, l’embrasse. Ne lui laisse pas le choix. Ma langue croise la sienne, la fait danser d’une sensualité qui ne pouvait être que mienne. Je l’entraîne à moi. On croule sur le matelas. Tout va vite. Sa chevelure s'effile entre mes phalanges, les traits finement dessinés de son corps contre le mien. Tout s’enchaîne. Mes pommettes rougissent et je suffoque par ce manque. Ce manque qu’elle connaît. Celui qu’elle saurait reconnaître d’entre tous. Ma main passe sur sa poitrine. Aucune quête de sens. Ma main se dépose, fatiguée, à son postérieur. Mes doigts, ils savaient pertinemment où se placer. Tout est saccadé. Je quitte ses yeux pour cambrer mon corps sous le sien, mon torse contre sa poitrine, ma nausée croissante. Mon maquillage cuivre qui s’est salement barré pour que la beauté n’ait plus de sens. Le crayon qui a sauvagement coulé. Je voulais son visage à mes tâches de rousseurs. Sa voix à mon plug noir. Qu’elle me fasse entendre le chaos, encore, encore et encore. Je priais intérieurement pour qu’elle me donne ce que je veux par-dessus tout, pour me sentir mieux. Il y a ma jambe qui s’enroule entre les siennes. L’envie d’elle et de lui rendre au visage. Parce que, clairement, je n’étais pas en état et que j’en avais rien à foutre. Ne souffle pas sur le château de carte, Dreiden. Qu’elle m’encule. C’était ok pour moi. Je savais qu’elle prendrait tout le bon temps que Zhen nous permettait d’avoir maintenant. Je savais qu’au fond, de Myra, et de toutes ses autres, elle en avait rien à foutre et que, d’elle à moi, elle savait pertinemment que je n’en avais strictement rien à foutre aussi.

tu agis comme si tu m’aimes encore.

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Lun 29 Avr - 15:29
why don t i do it for you ? why won t you do it for me when all i do is for you ?


«  tu agis, comme ci tu m’aimes encore »


Il y a le souvenir de mille caresses et de mille baisers. J’avais chaud à cette époque, j’avais le corps et le cœur chaud. J’avais à cette époque, au creux de mes mains, un amour que je ne pouvais décrire ni comprendre. Un sentiment léger, amer et doux. Un sentiment de plénitude, de tendresse et de passion inavouable. Je me rappelle des nuits d’été mais également d’hiver. Au loin, derrière des limites invisibles de districts ennemis. Là, où personne n’osait jeter un œil au péril de ne jamais le récupérer ou de ne jamais pouvoir revenir. La chaleur de nos mains et de nos doigts liés ensemble. Il y avait le calme et l’odeur de terh bien serré. Il y avait les chats et les chiens errants, qui après s’être arrêté pour nous dévisager, repartaient un peu plus léger. Dans ma tête, tout est exagéré mais c’était comme ça, pour moi, comme ça et pas autrement. Doux, sincère, vrai, envers et contre tout. La mélodie de nos lèvres, la mélodie de nos cœurs, la mélodie de notre amour silencieux.

Tout était différent aujourd’hui. Entendre de nouveau ce son, ressentir de nouveau cette danse, de nouveau, . . . tout ça. C’est comme ci mon corps ne me répondait plus et j’expire lentement contre ses lèvres. L’appel de la chaleur. Son torse contre ma poitrine et mon cou qui s’offre à sa bouche. L’envie d’être marqué de nouveaux par lui, l’envie de tout abandonné et de tout quitter, pour lui. En quelques secondes, tout se répétaient et la solitude ne semblait plus réel. Tout était un cauchemar, je me réveille et j’ai encore dix-huit ans.



_ Dreiden ? . . . Dreiden !

Sa mâchoire écrase le bas de mon ventre et ses paupières convulsent avec lenteur. Ses lèvres tremblent par moment, il a l’air de vouloir parler. Loin de moi l’envie de le réveiller mais il se fait tard et l’effervescence de la ville s’est sûrement déjà dissipée. Du bout des doigts, je détail une énième fois son nez puis son arc de cupidon et glisse mon ongle contre ses pommettes. Il a cet air cool, cet air zen, cet air de mec drogué mais pas trop. Il a cet air qui fait fondre mes organes à chaque croisades de nos corps.

_ le premier et le dernier hein. . .

Mes soupirs semblent l’agacé, il se réveille et me regarde. Et c’était de nouveau agréable. De nouveau un rêve. De nouveau nous et pas que moi. A chaque pas, à chaque arbre passé, à chaque expiration et mots échangés. . .

_

_ Morgan, t’es vraiment qu’un pauvre con.




«  tu agis, comme ci tu m’aimes encore »


Une cacophonie dans le crâne et d’l’amertume au fond d’la gorge. Je me sens fatigué, je me sens lassé, malmené, atteinte. La tendresse bascule vers la violence et c’est trop pour moi. Le bas de mon ventre vibre et me tire. Mes mains sont hésitantes, je ne veux pas le repousser ; si je le veux. Les paumes contre ses clavicules, je fais pression. Mes lèvres ne suivent plus les siennes et mes paupières se sont étirés. Je le regarde, triste, en colère, incompréhensive. Le visage décontenancé et les traits tirés vers le bas. Le bas, je ne connais que trop bien ce sens. Je me redresse et glisse hors du lit. Les souvenirs s’entremêlent et le bonheur vient flatter le malheur. Notre malheur, notre malchance et le destin nous ayant séparés auparavant.

C’est un état que je ne contrôle pas, un état que je ne décris pas. Mon corps entier tremble et mes guibolles ne supportent pas mon poids. Je tombe rapidement, les paumes claquant le parquet et mon épaule les imitant. J’expire bruyamment.

J’avais tout fait pour lui, encore aujourd’hui. J’avais tout donné pour lui, pour le protéger, pour le conserver, pour l’aider à couler. C’était son souhait mais ce n’était plus le mien. Mes convictions me reviennent et je déglutis avec douleur. En pleure, comme cette nuit-là, je me relève et le dévisage par dessus mon épaule. J’ai la mâchoire qui se contracte et je me sens une nouvelle fois, usé.

_ moi ?

Ah-h. . . Pourquoi tout semble ralentir quand tout va mal. Pourquoi tout me semble si las, si mort, si indifférent. Je me sens comme un rien, comme une chose et ce depuis tant d’année. Il avait su me donner une utilité, une raison d’avancer que mon père lui-même n’avait jamais vraiment réussit à m’inculquer. J’exhale à mon tour et balaye le vent d’une main. Fébrile, j’avance jusqu’à la porte et déterminé à passer la porte. Mon poids entier sur le bois, mon front suant contre le brute. Je murmure, amer, désorienté, sûr.

_ tout brûlera, fait en sorte de ne pas être là quand ça arrivera.


J'attends que tu agisses pour moi, que tu me rendes ce que je t'ai donné. Mais je sais, au fond, je sais, que ça n'arrivera jamais parce que; tu n'en as rien à foutre.
Morgan Marshall
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Mer 8 Mai - 17:07
Yumi Shinogaï n’avait jamais été la même en ma présence qu’en celle de quelqu’un d’autre. Et ce, depuis la nuit des temps. Ses doigts me repoussaient contre les draps. Là où mes omoplates me laisse allongé sans la moindre envie de me relever - cette fois. Elle me regardait par-dessus son épaule de yeux en colère. Elle me dévisageait en connaissance de cause. J’émis un léger rire. Elle savait précisément et parfaitement que sur ce feu qu’elle prépare, il y avait mon unique intention derrière. Elle savait que, tout détruire au Nord ou ailleurs, ne me faisait strictement rien. Savait qu’elle le faisait pour moi avec toute la grâce des Yakuzas. Que ça pourrait même - même, putain même - me tirer un sourire en coin - ce que je faisais là, depuis ce lit japonais, ras du sol. Elle assouvit mon autosatisfaction. Yumi Shinogaï, elle sait pertinemment ce que je représente vis-à-vis d’elle : un emblème bien plus signifiant que Reiji, car je suis l’absolu, la négation et le chaos. Savait qu’elle pourrait pleurer autant qu’elle le veuille cette figure patriarcale auprès d’une sœur qui n’a jamais été présente que je ne le suis. N’en faire qu’un spectacle pour son cœur et une raison de trop de se morfondre - encore. Mes yeux se délectent tellement de détailler les moindres parcelles de son effigie fatiguée, cette lassitude tenante, et le déni de croire à mon absolu. Le plaisir de confronter sa rage contre mon nihilisme. Il devenait inutile de se cacher comme cette enfant qu’elle avait pu être. Elle le réalisait maintenant, par ce refoulement. Je venais de la dégoûter et mes avant-bras contre le matelas, je rendais.
Yumi, connais-tu la réelle fatigue? Celle qui te pousse hors de ta zone de confort pour ne plus avoir à apprécier. Les yeux qui veulent voir ton feu entre battements de cils apparent. Le désintérêt pour tout ce qui peut humainement en paraître. La réjouissance d’être passé pour mort, frôler la mort, parler à la mort, enlacer la mort, la côtoyer, plaider pour elle, draguer et baiser pour elle, élever ton troisième doigt ou l’index/l’annuaire comme un ploiement de genoux, mieux, se droguer pour elle. Le teint blafard, je rendais et affirmais mon sourire en coin. Mes doigts plongent dans les rendement. L’odeur est immonde. La sensation aux contacts des doigts est gênante. J’empoigne ce liquide aux effluves abjectes, élève le visage pour Yumi, maintient mon sourire. Une gueule d’ange pour un connard par essence. Mon échine se redresse, ça coule jusqu’à mon poignet, vacillant pour rapidement retrouver la japonaise, son corps se voit peinturlurer par ce qui a été régurgité. Mes doigts à sa poitrine. L’index remonte le nombril. Ma prise pour ses cheveux blonds, une chevelure d’un dégueulasse désormais à s’en distancer. Ô belles couleurs jaunâtres. Ô effluves abjects. Ton regard au mien, mes lèvres entr’ouvertes. Mes genoux s’offrent au sol, mes bras enlacent une moitié de son bassin, le derrière de sa cuisse et je renvoie aux creux de ses hanches. Ma pommette contre cette cuisse. Le vertige qui me sommes d’arrêter de déconner avec ma meilleure amie. Ho godamnplease, juste un petit peu. Encore. Mon torse remonte son corps, ma tête dodeline, j’avais envie de rire avec elle. Ca puait, elle était laide et je l’étais aussi. Je prend son poignet fin entre mes doigts. Nos regards. Mon front suait. Ma prise, je le ressentais plus. Un pas en retrait, confronter mes cotes au mur. Mes yeux partent en arrière. Mes doigts retrouvent mes cheveux roses, s’emmêlent et se rejoignent entre quelques mèches. L’envie de vomir, les reste dans le fond de la gorge qui s’écoule par ma bave, à la commissure de ma lèvre. J’exhale. Ma tension baisse. Un sourire traître à mon mal-être pour Yumi avant que je ne rejoigne son sol, la merde et la fatigue.
Yumi Shinogaï
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Sam 11 Mai - 14:48
BILE ET EAU « Ici tout le monde déraille »



Dégueulasse.

Droite comme un putain de pilier parce que c’est dégueulasse. Le regard vide, peiné, absent. Comme refusant d’accepter cette scène d’une immondice sans équivoque. A mi perturbé, à mi dégoûté. Un amas de bave et de substance digestive. Croyez-moi, je m’efforce de penser qu’il va mal. M’efforce d’avoir pitié. Croyez-moi, je plaide non-coupable. Alors pourquoi, cette saloperie m’arrive ?

Et j’ai la tête qui tourne, aux effluves de vomis. Acre, salive, lourd. Les paupières qui tressautent avec vitesse, les commissures qui se décomposent. Le reste aussi, comme un putain de château de cartes ; je m’effondre. Tout n’est qu’image, mais c’est bien réel, au fond de moi, je tombe. Ô maladive conception du pardon. Ouais, ce principe d’effacer les malentendus et les saloperies. Le principe de passer à autre chose, de tourner la page. Je fais traîner mon regard plus bas et je ne comprends plus le principe du pardon. Il a son ignoble sourire, son ignoble gueule d’ange qui m’regarde. On s’échange de la pitié, de l’amusement, du délire. J’ai à son égard beaucoup de mépris, beaucoup de vide, beaucoup de rien. Car au fond, j’agis comme un putain de pilier, brute, droit, ne pouvant que soutenir. Mais même les bâtissent les mieux construites s’effondre un jour et je renifle. Trop fort à mon goût. Acre, salive, lourdingue. J’ai des relents ; des restes de ce matin, ou d’hier soir parce qu’au fond, je me souviens plus de mon dernier repas. La crasse de son être peignant mon édifice.

Ah. Le regard relevé, perdu vers ce lit déserté. Je m’étonne a être aussi calme, à être aussi effacé. Je tremblote, à chaque mouvement du blond, qui s’attache, s’accroche, cherche à m’attirer. Des frissons de dégoût, des sensations désagréables. Les larmes ruissellent davantage, les larmes qui viennent s’accrocher aux quelques marques digestives sur mes cheveux, sur mon cou, sur moi. Je peine encore à comprendre son geste, son audace ou son jeu. Peut-être même un mélange des trois. L’odeur en devient atroce, une inspiration douloureuse. Et comme quand on met ses doigts dans une prise électrique, je sursaute quand il prend mon poignet, me sourit. S’approche. Malaisé, je ne veux pas croiser son regard. Comme violé de lui près de moi. Comme violé par le biais d’sa gerbe. Les lèvres formant un petit cercle, décontenancé, et c’est l’oxygène qui vient remplir mes poumons, quand enfin, il s’éloigne.

J’ai la cage thoracique prête à craquer, la pression de mon cœur affolé. Ce petit enfoiré d’Anglais avait tout pour me rendre folle mais, comme à chaque fois, emprunte le mauvais chemin. Ma main, sale, mes doigts, moites, tire avec empressement sur le tissu opprimant ma poitrine. Et j’avance, titube, cherche le lit, cherche un radeau auquel me rattacher. Je m’y appuie et réprime l’envie d’à mon tour, dégueuler sur l’innocent parquet. C’est beaucoup trop pour moi, beaucoup trop pour une seule personne. Mon meilleur ami, venait de déconner. Plus qu’à l’habitude. Plus qu’il n’aurait fallut. Il savait, à quel point, je pouvais haïr. Il savait à quel point, j’avais la rancune dur. Il savait, mais il s’en foutait parce qu’inéluctablement, je viendrai sans cesse, à lui. Comme cette ville. Ce putain de trou névrotique. Mon dos cède, je retrouve le matelas et respire. Un semblant d’air frais, un semblant d’odeur naturelle.

Et plusieurs minutes qui passent sans que je ne bouge. Comme collé au lit, comme absorbé par la houle des draps salis. J’ai les lèvres qui brûlent de l’dire, de finalement me soulager.

_ Espèce d’enfoiré.

Un relent, mon poing freinant ma bouche et son contenu de sortir. Le goût est amer, le goût tapissent mon palet. Encore des larmes. D’la bave aux babines. Faut pas que je reste là, faut pas que je continue à m’y accrocher. Décidé, je me lève et marche. Manque de glisser sur son vomis. Manque de l’insulter une nouvelle fois. La porte claque.

Ici, tout le monde déraille. Même-moi. Derrière la porte, je rends, à mon tour.
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