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M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Yumi Shinogaï
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi
Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi

Shinobu Gaï Yumi Empty Shinobu Gaï Yumi

Mar 16 Mai - 18:35



Nom complet : Shinobu Gaï Yumi
Âge : 24 ans
Quartier : Quartier Nord
Métier : Maître kendoïste & Oya des Yakuzas de Mayaku
Origines : Japonaise
Crédit avatar : Ilya Kuvshinov

Watashi

久美 B e a u t é  é t e r n e l l e :   « Même la mort rajoutera un charme à ton visage. »

Éternel charme, perdu dans le désordre que tu crées. Du bout des ongles jusqu’aux bouts de tes orteils tu me sembles figé. Tu dépasses la vingtaine mais, ton corps lui, reste bloqué. Tu as toujours vingt ans, dans chaque pore de ta peau, la jeunesse reste encrée. Du haut de ton crâne, des cheveux noirs de jais habille ton visage et caresse la peau de ta nuque, raide et soyeux, ils te font briller. Ton regard nonchalant, fatigué et lasse se fait sombre, profond et rougit dû à tes longues soirées. Tu as ce nez pointu et ses lèvres pulpeuses et rose, ton visage lui bien que pâle est naturellement tacheté de grains de beauté, léger, mais tu les portes fièrement à longueur de journée. Tes petites oreilles et tes tétons dissimulés par tout temps par de fins tissus sont ornés de piercings dorés, argentés. On doit te le dire souvent mais, ton corps ressemble à une œuvre d’art, la tendresse se mêle à la fougue, le beau à une sorte de massacre, tatouages en tout genre et griffures peu profondes ; ton âme y est marqué à jamais. Entre kanji et dessins exotiques, du côté droit de ta taille à ta cuisse droite, de ta nuque, passant par le pont qu’est ta colonne vertébrale et s’échouant sur ton coxis, de tes fesses et s’enroulant autour de ta cuisse gauche, tout une vie est représentée.
Tu n’es que charme et rêve, tu n’es rien de plus qu’un bout de chair falsifié, codifié par le temps et par tes gênes, tu es une exception qui n’a que réussit à te faire sombrer.


N u i t  e t  p a i x :   « Elle me frappait tout en disant que j’étais un ange, qu’elle avait engendré une perfection. »

Je ne te trouve pas très sociable c’est bien dommage tu as pourtant tellement de choses à donner. Tu n’es pas très ouverte, malgré tes efforts tu restes muette. Bon nombre de personnes souhaiterait mieux te connaître mais, tu restes très discrète. Heureusement que je te connais, je vais pouvoir leur montrer.
Yumi, je l’ai dit, tu n’es pas ce qu’on pourrait appeler une personne ‘’sociable’’ et pourtant tu dégages cette aura de fille bienveillante -sous tes beaux jours- et curieuse de pouvoir apprendre sur les autres. Je vous assure, elle n’attend que ça, avoir des amis, tout à l’inverse de son carnet d’ennemis qui se rempli petit à petit. Elle se renferme de plus en plus, dans la solitude, sa douce solitude. Bien que muette, elle ne passe pas inaperçue et quand elle décide de parler, elle lève le menton et porte fièrement son douloureux nom de famille.
Au final, tu n'est pas ce que je pourrais appeler facilité. Tu n'est qu'un puzzle aux multiples pièces qui n'ont pour surface que des miroirs reflétant le vide, le vide entre-elles. Chacun de tes sentiments se ressembles, tous vides, je le sais. Pourtant, je suis certain qu'une fois toutes reliées elles formeraient une oeuvre d'art dramatique. Tu n'est que désespoir et mensonge. Tu n'est que songe et victoire non désiré.
Yumi, tu joues parfaitement le rôle de ma fille, tu n'est qu'un pion et tu le sais. Je ne le voulais, tu l'as cherchée. Mais tu n'est pas moi, j'en suis heureux.


K n o w  M e   M o r e

  « Nous souffrons pour le bien du Père, nous endurons la souffrance à chaque ère. »

Onze juillet mille neuf cent quatre-vingt-quinze, tu pousses ton premier cri. L’aube accompagne ta naissance, je m’en rappelle, bien que ce soit flou, bien que ce soit lointain. J’étais heureux, une part de moi venait de voir le jour.

Avec l’âge, tu devenais la princesse de mes songes, un rayon de soleil criant mon prénom à tout bout de champ, sans raison, c’était mignon. Petit à petit, la douceur que dégageait ton regard me faisait frémir, tu devenais sage, ampli de bons sens, une jeune fille éduquée et prête pour la vie qui lui était finalement destinée. Je m’en souviens, ta mère n’était pas d’accord, au contraire, elle, avec l’âge a fini par s’éloigner, s’enlaidir, et ne plus t’aimer. Elle était là, pour moi, non pour toi. Chaque trace qu’elle laissait sur ta peau quand je n’étais pas là me rappelle à quel point la haine imprégnée toute sagesse que je t’inculquais.
Plus tard, tu t’es éloignée de ton enseignement, tu n’en as fait qu’à ta tête. Tu n’étais plus ma fille, juste un enfant, se perdant, s’ouvrant au monde. Malgré tout, il y a une chose que tu te refusais de louper, c’était tes séances de Kendo, celle que je supervisais avec attention. Tu faisais preuve d’un manque de sagesse, d’attention, tu étais dissipée mais, tu ne perdais jamais. C’était une fierté, malgré tout le mal qui s’abattait sur notre grande famille.

Tes seize ans arrivèrent trop vite. Je me revois te tenir la main, à tes dix ans, avec ton air insouciant, ce petit air de chipie qu’on toute les petites filles en âge de commencer à comprendre. La distance m’avait rongé, à tel point qu’avec les années, la nécessité de faire un autre enfant m’avait prise. Tu n’étais plus la seule, tu n’aimais pas ton frère. Que ce soit moi, ou que ce soit ta mère, tu ne nous parlais plus. Tu t’enfermais, tu ne comprenais pas, tu ne cherchais pas à comprendre. C’est dommage, pour toi, bien sûr. Tu m’as déçu.
Les mois passèrent, tu t’effaçais de plus en plus, tu n’étais plus ma fille, juste un bout de chair portant les même gênes que moi. Je ne supportais plus l’idée d’avoir perdu un aussi bon talent, je ne supportais plus l’idée que l’on t’ai fait du mal. Sans toi, la prospérité de notre famille n’aurait jamais continué.
Peu avant tes dix-sept ans, ta mère est morte, assassinée. Tout le monde s’était réuni, pour honorer sa vie. Je n’avais plus aucun respect pour elle, tu n’en avais pas non plus. D’ailleurs tu n’étais pas resté, au beau milieu de la cérémonie, tu t’es éclipsé. Tu m’avais encore déçu, malgré la situation, la famille passait avant tout, l’image que l’on dégageait, la position que l’on avait, tu l’as dénigré.

C’est à partir de ce moment-là, que je n’ai plus eu envie de me battre contre le mal rongeant mes entrailles. Ton anniversaire fut le premier jour où tes larmes fut un spectacle à mes yeux. Tu devais comprendre ce que nous étions. Tu avais l’obligation de prendre ma place, tôt ou tard, alors tu devais juste, comprendre. J’étais ton père, mais désormais je suis bien plus. Tu m’obéis, tu ne détournes plus regard. Plus les années passent et plus je retrouve ce fond de sagesse que je t’avais enseigné. Je ne sentais plus une once d’audace envers ma personne, je ne sentais que la rage, la haine au fond de ton cœur, celle qui poussa ton esprit à devenir ce que tu es maintenant.

Notre histoire est bien plus complexe que cela, tu restes ma fille, après tout. Mais n’oublie pas, notre famille passe avant tout.


_ «  C’est toi qui ne comprendra jamais. »


08 / 06 / 2019 ( Refonte du personnage en cour. )
L'histoire n'est jamais terminé. Père m'a quitté. Père a laisser l'acidité.

Et derrière l'écran

Pseudonyme : Yumi !
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