Nom complet : Christal ENVER Marshall
Âge : 23 ans
Quartier : Sud
Métier : Illustratrice
Origines : Américaines
Crédit avatar : iumazark
Âge : 23 ans
Quartier : Sud
Métier : Illustratrice
Origines : Américaines
Crédit avatar : iumazark
Personnage
Aspect physique : Elle se la raconte, avec sa tignasse blanche. Quand elle lève les bras, elle se croit plus haute que le ciel. Elle a cet air innocent et mesquin. Ce sourire caché au coin des lèvres. Cet air m'as-tu-vu, je-sais-tout, j'en-ai-rien-à-foutre. Lorsqu'elle marche, elle tangue. Sur ses escarpins de dix-huit centimètres, vingt, quarante-deux. Ce petit corps frêle insoutenable, qu'elle balance, traîne, au rythme des claquement de ses talons sur le pavé.
Un pas. Un autre. Un autre. Sur ses mains traînent les traces du temps. La poussière, et la rage. Dans son cou, ses veines sont éclatées. Ecchymoses de l'amour. Argent. Luxure. Elles gisent en longues traces sombres, rouges, duveteuses. Elles s'étendent jusqu'à ses mains serties de vermeil et d'argent, de pierreries factices, de parures de princesse bâtarde.
Elle a agrafée à la peau ces bandes de tissus colorés, bandages et autres pansements rempares. Elle se camoufle par un jeu d'enfant, elle cautérise par la couleur, suture par ces arabesques de gaze et de coton. Affichées, placardées sur son cou, ses bras, ses genoux.
Sur son dos est posé une succession de robes en lin, fines, immenses. Grande, trop grande. Son corps flotte à l'intérieur, disparaît. Elle n'est que tissus. Il ne reste que sa tête haute, ses cheveux blancs, ses yeux noirs qui n'existent plus. L'étoffe glisse et tombe sur son corps. S'envole au vent. Laissant entrevoir ses jambes fines, sa peau. Sa peau. Partout. Partout là où elle s'étend.
Sa peau.
Un pas. Un autre. Un autre. Sur ses mains traînent les traces du temps. La poussière, et la rage. Dans son cou, ses veines sont éclatées. Ecchymoses de l'amour. Argent. Luxure. Elles gisent en longues traces sombres, rouges, duveteuses. Elles s'étendent jusqu'à ses mains serties de vermeil et d'argent, de pierreries factices, de parures de princesse bâtarde.
Elle a agrafée à la peau ces bandes de tissus colorés, bandages et autres pansements rempares. Elle se camoufle par un jeu d'enfant, elle cautérise par la couleur, suture par ces arabesques de gaze et de coton. Affichées, placardées sur son cou, ses bras, ses genoux.
Sur son dos est posé une succession de robes en lin, fines, immenses. Grande, trop grande. Son corps flotte à l'intérieur, disparaît. Elle n'est que tissus. Il ne reste que sa tête haute, ses cheveux blancs, ses yeux noirs qui n'existent plus. L'étoffe glisse et tombe sur son corps. S'envole au vent. Laissant entrevoir ses jambes fines, sa peau. Sa peau. Partout. Partout là où elle s'étend.
Sa peau.
Description psychologique : Elle garde des secrets comme personne — Son mot préféré restera à jamais rhododendron — Elle a peur des chats, ne peut s'empêcher de sursauter lorsqu'elle en voit un — A un talent inné dans le portrait — Ses poches sont toujours peines de billets et de monnaie, elle cultive le désordre avec art — Chacune de ses apparitions peuvent s'apparenter à un fiasco ou à une véritable performance — N'est pas à l'aise en public — Tente de diriger son attention sur une seule personne pour aider l'angoisse à se dissiper — Cherche négligemment un moyen d'avoir l'air soignée — N'est pas soignée — Est emprunte d'une douce innocence couplée à une ironie rare — A le plus beau sourire de la planète selon sa mère adoptive — Déteste Morden comme elle haie la pluie — Sait rester sage lorsqu'elle se doit de paraître — Préfère mille fois manger de la glace et du chocolat que fumer la moindre cigarette — Rougie lorsqu'elle rie — Elle a honte de ses coudes — Sa couleur préférée est le orange — Elle s'assoie toujours en tailleur — Elle se coupe les cheveux elle-même — Elle possède une grande collection de toupies — Elle cachait ses tâches de rousseur avec le fond de teint de sa mère lorsqu'elle était enfant — Elle aime Morden comme elle aime le thé — A développé un dépendance outrageuse pour la littérature russe — Elle possède deux chapeaux qu'elle ne met jamais — Sait très bien faire de la pâtisserie — N'en a jamais fait mot à Morden — Aime vivre dans l'obscurité, la lumière a tendance à lui faire mal au crâne — Possède trop de chaussures de couleurs différentes — Aime bien avoir le dernier mot — Camoufle sa sensibilité derrière un langage incisif — Mais reste toujours très très polie — Sauf à de rares occasions — N'a jamais réellement aimé ses parents adoptifs — Peut être très vite jalouse et possessive — A un gout raffiné pour l'art en général — Gère très mal son corps dans l'espace — Sa brutalité enfantine peut être touchante — Elle ne répond jamais aux messages — Et c'est encore pire avec les mails — Et réfractaire à tout réseau social sauf son tumblr qu'elle alimente de temps à autre — A un rapport très sensoriel à son propre corps — N'aime pas vraiment le sexe — Elle apprécie la chaleur du soleil sur ses paupières closes — Peut prendre de très longs bains — Préfère habiter seule — Ne craint pas le silence — N'a aucun talent en bricolage et à tendance à casser tout ce qui se profile autour d'elle — Oublie toujours les anniversaires — Adore écrire des lettres — Est végétarienne, la plupart du temps — La partie de son corps préférée est la ligne de son épaule — Elle est obsédée par la divine proportion et en a fait son métier — A un métier sale qu'elle fait sans vergogne par amour de la beauté — Oh, elle sait changer une roue.
Histoire
Elle ne s'en rappelle pas. Ses parents l'ont trouvée dans une caisse de légume, ou une boite à chaussure, enfin quelque chose comme ça. Elle avait quelques mois, peut-être même bientôt un an. Elle a été rebaptisée Christal par Elisabeth, sa mère. Elle était heureuse, elle avait une fille. Elle allait pouvoir se remettre de sa troisième fausse couche.
Enver a grandit avec son frère dans cette immense bâtisse londonienne. Il lui volait ses poupées. Elle le poussait dans les escaliers. Tout allait pour le mieux.
Et un jour, ils déménagèrent pour le Japon, ils étaient ados, réfractaires. Enver avait ses dessins placardés aux murs. Morden sa dope. Ils s'en remettraient
Ils ne s'en sont jamais vraiment remis.
Lorsqu'ils quittèrent le nid, ils avaient peut-être échangés avec leur parents respectifs moins de trois-cent-mille mots, juste assez pour leur dire que l'argent pour les pizzas était épinglé sur le réfrigérateur. Qu'ils étaient bien naïfs et que jamais ils n'auraient un avenir dans l'art.
La vérité c'est qu'ils n'avaient pas d'avenir du tout.
Alors, elle continua à dessiner et pirater des sites internet. Morden lui poursuivit sa carrière de mannequin et à se droguer. Tout allait pour le mieux.
Sur le portable d'Enver, il y a une petite photo de son frère, dans un petit coin à droite. Elle savait qu'il lui suffisait d'appuyer dessus et il décrocherait. La vérité, c'est qu'elle n'avait jamais eu à appuyer. Il s'était tissé un lien chaud entre eux, électrique. Quelque chose dans l'air animé par leurs anecdotes d'enfants turbulents. Rien n'avait changé. Il entrait par effraction chez elle, coupait les sangles de ses chaussures. Elle piratait sa ligne téléphonique, envoyait des photos malaisantes à ses conquêtes d'un soir. De vrais amours. Ils savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre.
Enver a grandit avec son frère dans cette immense bâtisse londonienne. Il lui volait ses poupées. Elle le poussait dans les escaliers. Tout allait pour le mieux.
Et un jour, ils déménagèrent pour le Japon, ils étaient ados, réfractaires. Enver avait ses dessins placardés aux murs. Morden sa dope. Ils s'en remettraient
Ils ne s'en sont jamais vraiment remis.
Lorsqu'ils quittèrent le nid, ils avaient peut-être échangés avec leur parents respectifs moins de trois-cent-mille mots, juste assez pour leur dire que l'argent pour les pizzas était épinglé sur le réfrigérateur. Qu'ils étaient bien naïfs et que jamais ils n'auraient un avenir dans l'art.
La vérité c'est qu'ils n'avaient pas d'avenir du tout.
Alors, elle continua à dessiner et pirater des sites internet. Morden lui poursuivit sa carrière de mannequin et à se droguer. Tout allait pour le mieux.
Sur le portable d'Enver, il y a une petite photo de son frère, dans un petit coin à droite. Elle savait qu'il lui suffisait d'appuyer dessus et il décrocherait. La vérité, c'est qu'elle n'avait jamais eu à appuyer. Il s'était tissé un lien chaud entre eux, électrique. Quelque chose dans l'air animé par leurs anecdotes d'enfants turbulents. Rien n'avait changé. Il entrait par effraction chez elle, coupait les sangles de ses chaussures. Elle piratait sa ligne téléphonique, envoyait des photos malaisantes à ses conquêtes d'un soir. De vrais amours. Ils savaient qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre.
Et derrière l'écran
Pseudonyme : Enver
Comment as-tu connu Mayaku ? Morden ~
Le forum te plaît ? Un joyaux.
Tu veux nous parler d'autre chose ? On verra plus tard. Je ne suis pas pressée.
Comment as-tu connu Mayaku ? Morden ~
Le forum te plaît ? Un joyaux.
Tu veux nous parler d'autre chose ? On verra plus tard. Je ne suis pas pressée.