N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Morgan Marshall
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Dim 28 Mai - 16:12

EXT. QUARTIER EST, RUELLES — DEUX HEURES DU MATIN — NUIT

Uh-huh, la Secte . . . Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’une fable pour effrayer les enfants. Son sourire condescend s’adressait en particulier à Yumi Shinobu Gaï, la présumé fille du chef Yakuzas de Mayaku de ce qu’on lui a ouïe-dit. Il marqua quelques pas d'une démarche chaloupée jusqu’à elle, observant de ses pupilles dilatées, les criminels à ses côtés. Il contempla son visage, pouce et index lui retenant le menton pour une once de secondes. Son front est à présent apposé au sien. Il entr’ouvrit les lèvres d’où paraissaient ses dents du bonheur. Je peux t’assurer, my lady, que je n’ai strictement rien à voir avec ça. Leurs regards s'étaient mutuellement plongés l’un dans l’autre. Lui ne craignait aucunement d’être interrompu par ses hommes, d’ailleurs il profitait allégrement de la compagnie de Yumi en cet instant pour sensiblement rapprocher ses lèvres des siennes. Tu ne m’en voudras pas mon amour, mais j’ai comme qui dirait . . . d’autres chats à fouetter. Au moment où il apposa ses mains sur les hanches de la japonaise, il la repoussa instantanément à l’encontre des Yakuzas. Ces derniers l’interceptèrent. Une balle de son Smith&Wesson retentit en un écho à l’intérieur de la ruelle. Les morceaux d’une vitre brisée jaillirent de part et d’autre avant que Morgan ne fila à l’intérieur de ce qui se trouvait être la boutique d’un apothicaire. À l’intérieur, les fioles se renversent à son passage. Il finit par ralentir sa course en marchant en arrière persuadé d’être suivis. Il récupèra un sachet de poudre au hasard. Sur l’étiquette, il y avait marqué crack. Je viendrais ici plus souvent . . . Il sourit à lui-même en rangeant précautionneusement ce dont il venait de s’emparer avant de reprendre sa fuite. Il ouvrit la seule porte qu’il ait put trouver au fond de la boutique et qui lui permettra de grimper à l’échelle afin d’atteindre les toits. La hauteur l’amusait. Il contempla Mayaku plongée dans l’obscurité. Il se décida enfin de s’approcher du vide pour se rendre à un autre toit qui ne lui paraissait pas si difficile à atteindre. L’euphorie l’aurait poussé à sauter d’aussi haut s’il n’avait pas été retenu par une voix féminine. Ses bras revinrent au niveau de son visage, arrêté dans son élan. On passe un marché, tu veux ? Il savait qu’il s’agissait de Yumi à son dos. Celui qui arrive à atteindre ce toit — il le désignait du bout de l’index — permet à l’autre de s’immiscer au cœur des prochaines élections de maire, contre sa liberté.
Yumi Shinogaï
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Jeu 8 Juin - 1:00
_ Quartier EST, ruelles _ M I N U I T
«   Got blood on my suit, cause I hit that guy   »



- Le seul acteur de ton malheur, c’est toi.
Un cri. Je le regarde, il me regarde. Il n’y a plus rien, juste ce long silence, torturant mais si envoûtant. Je ris et me retourne. Un autre cri, cette fois plus prononcé. J’abaisse ma tête et observe mes chaussures. Ses os craques, je frissonne et fronce les sourcils. Au fond tout cela ne me plaît pas mais j’agis pour la cause. Une cause noble à ce qui paraît. Il n’est pas mort, ce serait insultant de tuer un moins que rien. On ne tue pas chez nous, on instruit. Je soupire et balaye le sol puis le long de la rue par ma droite à la recherche de seringues sur le bitume mais, rien. C’est étrange, les ruelles de l’est sont pourtant un nid d’évidence malgré cela, il n’y a rien. Ça m’attriste, au fond j’espérais trouver un réconfort, pour plus tard. Un soupir puis soigneusement je sors un paquet de Marlboro White de la poche avant de mon hoodie, une cigarette longue et fine apparaît. Elle s’installe entre mes lèvres, je l’allume. Il n’y a plus aucun bruit, les deux hommes m’accompagnant s’en grille également une, laissant retomber leurs battes de base-ball au sol. C’est un moment dit, joyeux, pour eux. Une mission de faite, chacun peut retourner chez soi. Je me retourne et entre deux bennes à ordures se trouve, un homme pas plus âgé que la trentaine, en piteux état. Il l’a cherché. Il n’a pas respecté la famille.

Plusieurs minutes s’écoulent, le vent frais de la nuit s’est imposé entre les murs qui ont créée cette longue rue. Il doit bien être une heure du matin. Je suis resté là, à regarder le sang sécher, pendant que mes hommes s’étaient occupé à déplacer le corps vers la route principal,. Il serait remarqué, probablement, ou pas, on viendrait l’aider, probablement, ou pas. Clope sur clope, j’attends. J’attends une chose mais, je ne sais pas laquelle. Encore une fois mon regard se dirige vers la fin de la ruelle. Je commence à avoir mal au crâne, trop de nicotine. Je râle doucement et me met à marcher, lentement, mes pieds traînent. Au fond de moi, ça ne va pas, quelque chose ne va pas. Je me sens agacée, à la fois ennuyée par ce manque d’action. Je marche, croisant les deux hommes m’accompagnant revenir. Je m’arrête, les fixe, puis reprends ma route. Ils me suivent, ils sont obstinés, de dociles nouvelles ‘’recrues’’. C’est bien, il ne manquait plus que ça chez nous, des hommes prêt à tout pour protéger l’honneur. C’est à cette pensée que ma tête se lève lentement, j’inspire et regarde droit devant moi.
Cette fois, il ne me faut que quelques secondes pour apercevoir une silhouette au bout de la ruelle. Elle est grande, élégante et élancée. C’est un homme, approchant mon âge, blond. Je souris car cette touffe blonde m’est particulièrement familière. Dreiden, mon pire ennemi tout autant que mon plus bel allié. J’accours presque vers lui avec cet air d’enfant énervé, cherchant tout les prétexte pour provoquer un affrontement, tout tourne dans ma tête, une raison vite.
J’arrive à sa hauteur et le considère malgré ma taille. Il ne parle pas, il a l’air même surpris de me voir. Je le vois, il s’est amusé sans moi. Son regard me nargue presque, je m’énerve et lance de manière presque pitoyable, un coup bas : «Alors comme ça, tu nous espionnes ? La secte te l’a demandé ? »
Je me sens d’un coup naze, il réplique après un sourire que je ne comprends pas à cet instant. Il est enjoué, plus que la normal, il me nargue, m’approche, me sourit. Mes hommes ne comprennent pas trop, ils sont derrière moi, observe sans rien dire de plus. Mon regard croise le sien, ils s’emmêlent, ne se détache plus. Je me perds un instant dans l’océan que sont ses yeux, malgré la dilatation de ses pupilles et ma jalousie grandissante, je me plais à contempler un bleu aussi clair et doux. Il se défend et continue de parler, soit dit en passant, pour ne rien dire. Je savais tout, personne n’avait à savoir ce qui se passait entre nous, se petit jeu. Il s’approche, je ne le quitte pas du regard, ayant prit cet air indifférent, je le renifle un instant, proche de moi, je soupire. Ce ne fût pas long pour qu’il s’enfuit, me repoussant. Quelques secondes passent, j’éclate de rire et commence à le poursuivre suivit des deux hommes.
Je me sens revivre, l’adrénaline monte. Je sème mes hommes de mains et suit Dreiden, courant à une vitesse remarquable, j’atteins la même hauteur que lui et me presse derrière son dos. J’inspire et expire fort avant de crier son nom pour l’interpeller. D’ici la ville est éblouissante, elle a cette allure parfaite. Le panorama m’attire d’un coup plus que mon interlocuteur, je ne prête pas attention à ses premiers mots et tourne sur moi-même pour observer les alentours. Une douce brise vient caresser mes joues et le bout de mon nez. Mes cheveux dansent laissant passer par moment les lumières de la pleine lune. C’est un merveilleux instant, des images à ne pas oublier mais, je me sens vite tirer de mon attendrissement.

-...permet à l’autre de s’immiscer au cœur des prochaines élections de maire, contre sa liberté.

Hein ? Je ne suis pas sûr de comprendre, alors je m’avance à son côté et je le regarde, sans faire plus. Un regard interrogateur. Je ne comprends toujours pas, pourtant la question tourne en boucle dans ma tête, pourquoi me propose-t-il ça ?
Plusieurs minutes s’écoulent et je percute. Je ne suis pas une jeune femme normal, je n’ai pas une vie tranquille et des objectifs plus important que ma propre personne. Les Shinobu Gaï veulent le pouvoir. Du moins, mon père. Je ferme les yeux et pense. Que devrais-je faire. Je croise les bras et laisse un silence couler. Il n’y a que le vent qui parle. Finalement après mûres réflexions je me tourne vers lui et attrape sa veste, entre mes fins doigts et je le fixe.

- Drei, tu vas perdre tout ce que tu as construit en cherchant la grandeur.

J’aimerais l’intimider, mais mes paroles n’ont aucun impact sur lui, je le sais. Je penche la tête et me recule, relevant son défi.
Il est maintenant deux heures et demi du matin. Il n’y a pas d’heure pour commencer à s’amuser. Je prends de l’élan, et court, court. Je cherche à m’envoler au dessus de vide, gardant se même visage, froid, sans expression, avec difficulté. Au fond j’ai peur, peur de me rater et de m’écraser au fond de cette ruelle crasseuse. Mon sang se mélangerait à d’autre, pour mon père je deviendrais une impure, je ne serais plus rien. Alors je m’envole, un peu plus. Je ferme les yeux et atterrit en une roulade, peu sûr de ce que je viens de faire.
Vivante, je suis en vie.
Morgan Marshall
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Lun 12 Juin - 23:47

La grandeur. Il élevait le menton, l’air accompli. Un incroyable panorama de Mayaku faisait front à ses yeux. Au bas, dans les ruelles qu’ils avaient quittées, une lanterne. Elle virevoltait au gré du vent et menaçait de griller à tout moment. Elle n’éclairait que peu. En vérité, elle n’avait pas grand intérêt. Il sentit les doigts féminins de la Yakuza agrippés au tissu de son blazer noir charbon, mais son regard bleu givre ne changea pas. Ils se trouvaient au bord du vide l’un, l’autre. Ils avaient tous deux l’espérance de s’en sortir indemne ; bien qu’ils soient immergés par leur amertume par rapport à l’autre, réciproque. Drei, tu vas perdre tout ce que tu as construit en cherchant la grandeur. La grandeur. Il faisait front à Mayaku. Il ne démordait pas de cet horizon. Il savait qu’elle ne le tuerait pas. Il émanait sa grandeur en tant qu’avocat en droit pénal et assassin négligé. Les cheveux au creux de sa nuque comme ses quelques dreads balayaient ses piercings, logés au même endroit. Il avait conscience d’ô combien elle se trouvait troublée par sa présence. Elle ne sauterait pas. Il s’en réjouissait intérieurement par avance. Il allait se rendre de l’autre côté, franchir le vide, appartenir à la liberté qui lui tendait ainsi les bras. Pourtant, au moment même où il s’apprêtait à déporter son attention vers elle, elle sauta. Elle le laissa pédant pour bien cinq minutes. Les traits de son visage s’étaient naturellement déformés d’incompréhension. Il papillonnait des cils, la narine plissée. La situation les plongeait dans un silence terriblement long où Dreiden à l’intérieur de lui-même, n’y croyait toujours pas. La lanterne. Le peu de lumière qu’elle avait émis, elle trouvait son utilité à travers l’échappatoire de Yumi. Il la méprisa. Il maintenu son regard ancrer au sien depuis leur toit respectif. Désenchanté. Pris d’un soupire, il l’ignora tout bonnement pour s’en retourner à la ruelle. Il tira de sa poche la trouvaille qu’il avait faite chez l’apothicaire. Ça le faisait sourire. Ça le démangeait à l’intérieur. Il ne demandait que ça, la sentir. Il ne voulait que ça, la ressentir. Il ne jurait que par ça, la drogue et veillait à accroitre l’obsession de rêver sa vie. Les hallucinations peignaient ses envies les plus fortes, procuraient ses sensations les plus extrêmes et dessinaient son chemin le plus incertain, solitaire et périlleux. Ha, Dreiden, sortie de sa désillusion et de ses airs efféminés, il n’y avait clairement rien à envier de lui. Ses bottines claquèrent contre les barres d’une échelle rouillée qu’il descendait deux par deux. Il retenu sa tête, les doigts entre sa mèche le temps de contrôler un vertige tandis que son index et son pouce retenaient entre eux le crack. Il louchait presque devant le petit sachet soigneusement lacé par une cordelette. Ses lèvres se décollèrent légèrement, ses dents du bonheur et le pan pan pan soudain des Yakuzas. Ce n’était pas fini pour lui. Il ne supportait pas ce pan pan pan assourdissant qui l’amenait à grimacer. Et ça raisonnait à l’intérieur de la ruelle. Décidé à ne pas retrouver Yumi sur les toits, il dévala la ruelle jouxtant l’immeuble détruit sur lequel elle se trouvait perchée. Il éleva son visage vers elle . . . détaché. Il était assuré qu’elle le regarde à ce moment précis avant de prendre la fuite. Sa silhouette lointaine s’effaça. Qu’elle dommage qu’elle soit perdante. Elle lui devait une faveur et il comptera bien la lui rappeler chaque jour passant.

EXT. DERRIERE UNE MONTAGNE DE CARTON — TROIS HEURES DU MATIN — NUIT

Là où il se cachait semblait être derrière une montagne. Une montagne de cartons et de grues. Des japonais ont dû déménagés récemment, c’était certain. Non, ses doigts s’immiscèrent à l’intérieur de l’un d’eux. Non, ces papiers de toutes les couleurs n’étaient en fait que des origamis à l’intérieur desquels, des mots doux étaient y inscrits. Dreiden rêvait du jour où Mariko lui enverrait ce genre de messages. Il pourrait enfin croire qu’une — parmi ces nombreuses conquêtes — l’eussent aimé . . .
just for once.

Il inspira la poudre du crack. Sa nuque bascula en arrière laissant sa chevelure nordique déferler le long de son échine. Il eut les yeux mi-clos, expira la liberté qui l’envahissait sur le coup. Il s’arracha seul de la poursuite avec les Yakuzas en restant terrer contre cette montagne de cartons qui lui semblait d’ailleurs envahissante et spectaculaire. Il entonnait quelques paroles protestantes comme pour se sentir sauver lui-même des criminels japonais voulant son âme à outre-mesure. Ils l’avaient retrouvé. Il sourit naïvement à Yumi revenant à sa hauteur aussi frêle qu’un pantin maintenu par ses quatre fils, aussi dédaigneux que lui-même retenu par les quatre flingues, eh bien . . . je vois que je te manque déjà, honey . . tu ne crois pas que ça aurait été plus facile de me laisser le toit, ehh ? Vouloir le meilleur avocat céans pour la mairie, mh-yah c’est un choix plutôt audacieux . . . encore faut-il que tu l’assumes, Shi-sh . . . Le blanc. Le vide suspendant le moment. Il s’acharna contre la drogue pour retrouver son nom, espérait trouver de l’aide auprès des visages impassibles des Yakuzas, shh-sssshhhh, Il déporte définitivement son attention vers elle, capitulant, comment tu te nommes déjà ?
Yumi Shinogaï
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Ven 14 Juil - 17:07
Eyes set to kill.



L’élan de bonheur mêlé à la fierté se frotte à mon ego. Quoi de plus doux, de plus savoureux qu’une victoire, que de réussir le défi qu’on nous a lancé. Un sourire étiré jusqu’au oreille, ma lèvre inférieur mordue d’aise, je regarde le vide face à moi. Un nouveau paysage s’étale en face de moi, ce ne sont plus ces petites lumières insignifiantes et sans intérêt qu’il y avait de l’autre côté. Une Mayaku orgueilleuse et fière de briller s’ouvre à moi. Au loin, le nord se dessine par de plus grand building miroitant la lune et les étoiles. Plus proche, une odeur d’alcool porté par le vent, porté par les environs, je souris. Je reconnais cette ville, rien qu’à moi. Rapidement je reviens au présent et je me heurte à un nuage de confusion. Qu’avait-il dit déjà ? Si tu sautes sur l’autre toit tu es un chat plein d’expérience ?… non, trop confus. Je soupire et brasse l’air en me retournant. La stupeur dans son regard, aucune once de défi, aucune once de joie. Je pensais faire face au dégoût et à la jalousie mais rien de cela n’apparaît aux creux de ses pupilles à peines visibles. Je comprends maintenant, on ne parlait pas d’agilité, ce n’était pas un jeu. Mes poings se serrent et il s’en va, aussi vite qu’il est arrivé. Fureur et adrénaline montante. Mes dents s’embrasse, tout se contracte, je vois rouge, je vois Dreiden.

_ Shimata, merde.

Râle, inaudible. Mes mains dansant dans l’air tantôt dessine mes courbes et s’écrase de manière négligé sur mes hanches. Je siffle en grimaçant sous l’énervement. Un son que peu de personne reconnaîtrait, je le répète sans cesse, un assemblement de son peu compréhensible. Je me met à marcher. Descendre de ce minable toit. Vue gâchée, victoire entachée. Je le flaire, ce satané blond.
Plusieurs minutes s’écoule avant d’entendre des coups de feus, proche. Ils servent finalement à quelque chose ces idiots. Ma tête se penche, je sillonne les ruelles étroites, enjambes certains corps raidit par la drogue, j’enjambe certaines whore adoucit par le doux travaille effectuée. Je continue de le flairer, ce satané blond.


Je hurle : MARSHALL, une fois et je m’adoucis, Marshall.

Une rue de plus et je suis face à lui, il divague. Deux hommes vêtue de blanc se tiennent là. Je m’avance, mes pompes grincent sur le bitume. Je m’approche encore et encore dangereusement, il ouvre sa gueule et je ne puis m’empêcher de m’arrêter en face de lui. Suffisamment pour qu’une odeur familière chatouille mes sens.  Je ne vois plus rouge, je vois noir, je vois Dreiden.
Il parle, sans cesse, il ne formule pas ses phrase correctement, je grimace, comprend. Pendant un instant, une envie de le faire taire me passe, puis un soupire s’échappe. Ma tête pivote et je fais signe aux hommes de partir. Murmure quelques phrases en japonais pour leur dire de m’attendre aux voitures. Et maintenant c’est entre lui et moi.
Moi ? Je m’approche encore, pose mon regard dans le sien, pose mes mains contre son torse. Je tiens le doux tissus de sa chemise entre mes doigts, je pourrais l’arraché si il m’énervait davantage mais je souris, faussement.

_ Marshall, je murmure… C’est moi, Yumi, tu sais… Celle avec qui tu es censé, je m’énerve et le pousse contre la pile de carton qui ne manque pas de se casser légèrement la gueule, partager !

Mon but principal devient anodin face à ce problème. Il planait au dessus de tout, sans moi. Je voulais fortement planer moi aussi. Je voulais fortement ne plus rien sentir, moi aussi. Je fais la moue, une moue adorable et je m’approche glissant mes mains contre son corps, plus grand que moi. Je ne le quitte pas du regard, je le fouille lentement. Je le scrute doucement. Chat, je m’essouffle en écrasant mon visage contre son cou. Je voulais le sentir, se miracle blanc. Pathétiquement je relève mon visage et l'approche du sien, colle mes lèvres aux siennes, j’inspire du nez fortement. Je ne sens que quelques poussières, je ne sens rien. Je m’énerve davantage et l’empoigne là où il ne faut pas. Mes dents se rencontrent de nouveaux, collés, embrassant son corps.

Marshall, je murmure et le supplie du regard un instant, youre a f*ckin’ liar… we do it together…

Tout portait à confusion. Une sensualité sans doute échappe de moi. Sans doute sous la frustration. Je recule mon visage, lâche son entre-jambe que je prenais en otage et je l’observe. Dreiden… Je vois Dreiden. Je me décompose lentement, lui offre la vue de mon cou en levant la tête au ciel pour prier les dieux de ne pas tuer ce soir. Je le dévorerai tout cru si aucun sentiment ne nous rattachés. Je l’aurais ouvert, avalé son sang en espérant planer. Je soupire et glisse négligemment mes doigts à sa nuque pour m’accrocher à lui.

_ Ta liberté, ton envolé ne durera pas. Et l’atterrissage chéri, te feras putain de mal.
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Sam 29 Juil - 21:45

Ça hurle. Marshall. Une première fois, par une voix adoucit. Ça hurle. Marshall. Une seconde fois, trop intensément. Les phonèmes de mon nom de familles arpentent au plus profond des ruelles, sont à ma recherche et parviennent à mes oreilles prises d’acouphènes. Ça raisonne Marshall. Ça se transforme en écho. C’est jouissant au possible. Maintenant, elle a ses mains contre mon torse, à ma chemise. Seuls l’un et l’autre. Ces hommes hors contexte. Je dodeline de la tête, les yeux rivés au sien. Entre ses lèvres, le murmure de mon prénom me fait frémir. Elle me rappelle qui elle est, ce pourquoi elle est là et l’intégralité de mon corps squelettique termine contre les cartons. J’ai les yeux fermés et plissés. Mes dents se sont serrées lorsque mes omoplates ont été au contact du sol. Quelques minutes après j’ai pu me rendre compte que la japonaise se trouvait sur moi, fouillant mon slim noir, les rares poches que ma tenue possédait. Chat, mes yeux s’entr’ouvres, ses lèvres se déposent aussi délicatement qu’un papillon sur une fleur pour butiner. Elle rappelle mon nom, prononce de l’anglais - de ce que j’arrive à encore comprendre. Je ne sais pas . . . Je souris. Sa main passe à mon entrejambe et j’écarquille les yeux. Elle m’embrasse le corps, et sa voix est douce et emplie de vérités. Je ne l’avais pas attendu, but, I’m not your dreamseller, aeh ? Mes yeux finissent par se refermer par eux-mêmes. Je sens une boule au creux de mon ventre se former et me sens rougir. En fait ce soir, il n’y avait rien de menaçant entre nous. Mes bras essayent de s’élever à elle. Mes doigts fins et maigres approchent ses tempes, les effleures et s’enfilent au cœur de ses mèches. Ils déferlent jusqu’à sa nuque et mon genou remontre entre ses cuisses. J’ai des sueurs qui me perlent au front, le froid qui me fait frissonner, la drogue plus généralement qui fait trembler mes membres fragiles. Je n’ai pas idée de comment on a pu se trouver nos formes enchevêtrées, mais on devait avoir placé ensemble nos histoires de vengeance sous le tapis. Alors je l’embrasse. Je me fais confiance. Je sais qu’elle n’attend que ça. Je ne comprends pas un mot de la dernière phrase qu’elle venait de prononcer et m’en souciait que peu. On irait peut-être trop loin cette nuit, après tout hier n’était pas fait d’aujourd’hui. Je sens qu’on s’enfonce contre ces cartons remplies d’origamis. Que la fraîcheur de la nuit s’égalise avec la chaleur de nos désirs et que, à la fin, on trouvait de l’intérêt à travers nos douceurs.
Je récupère délicatement un sachet. Mon visage se tourne sur le côté, je la lorgne du coin de l’œil. De la poudre blanche se dépose en ligne contre ma gorge à ma trachée. J’ai les doigts qui tremblent, je ne dose rien. Je n’ai pas idée de combien elle va se prendre. Tant pis. Sa voix m’agaçait, sur le moment. Autant qu’elle profite des sensations que ça me procurait de l’avoir contre moi. Les pupilles complètement dilatées, mes dents du bonheur qui lui sourient naïvement, rejoins-moi, je tiendrais ta main sur les nuages.
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Sam 5 Aoû - 21:50

THE NEW SHIT




Il n’y a ici bas plus aucune notion de brise nocturne. Le froid, il n’existe plus. Il n’y a plus que deux grandes sources de chaleurs, elles se rencontrent, s’emmêlent et s’aiment. Je suis là, ce beau soir d’été à profaner chaque pores de ma peau, à souiller chaque veine qu’irrigue les fonctions mères de mon être. Une douche de lumière provenant des cieux, d’une lune envieuse nous accompagnes. Je n’ai qu’une chose à faire, ressentir.  Cette ligne, d’un blanc pur atteins mes pupilles, rien qu’à se contact visuel, je jouis. Mon fort intérieur chauffe, il brûle d’envie. Je rigole, un instant, je rigole un peu plus en posant d’une manière négligé et agité mon auriculaire sur ma narine gauche. Je m’approche, un peu plus et il est à moi, un peu plus et je m’échappe. Ce petit plus qui fait que mes paupières se closes d’elles-même, que ma main libre appuie sur le torse de mon amant d’une nuit. J’inspire, fortement. J’inspire cruellement chaque poussière d’étoile alignée sur cette trachée. Je rigole me redresse en relâchant ma narine. Mon arrière train se cambre, à quatre pattes au-dessus du mâle, ma langue glisse sur les quelques grains restant, pour finalement lécher mes propres dents.
A ce moment précis, je me sens pousser des ailes. Je me redresse pour finalement atterrir à califourchon sur le bassin du blondinet. Satané Marshall, papa ne va pas être content. A ce moment précis, chaque seconde qui passes me pousse à ressentir cette excitation longtemps convoitée. Ma tête se cambre, offrant aux cieux l’opportunité d’embrasser chaque centimètre de mon cou, d’embrasser ce décolleté légèrement dévoilé.
Putain d’extase. Putain de sentiment. Putain de folie, de folie qui ravage tout un cœur, tout un cerveau. Putain de personne désemparée. Putain, je bouge. Je me lève et ricane enjambant lentement et sensuellement le corps étendue de mon acolyte. Un instant je danse, un instant je me tord de rire, de plaisir. J’avais la cocaïne facile, le nez fragile au summum. J’ai se regard de félin excité à chaque pleine lune, ce regard avide de jeu. Je l’enjambe de nouveau, faisant craquer le carton sous mes talons, je m’arrête. Quelques minutes passes sans que rien ne se passe avant que je m’accroupisse au niveau de Dreiden, que je m’approche et le regarde. Quelques minutes s’écoule pendant que je le scrute puis sans non aucune délicatesse j’enserre sa mâchoire de mes doigts, riant d’une douceur impossible, j’embrasse le bout de son nez avant de me lever, me hâter.

_ J’ai une idée. Une idée qui ne fera qu’animer notre soirée… Je n’ai pas besoin de tes doigts entre les miens pour savourer le coton des nuages ainsi que la douceur de chaque porte des cieux. Mais Marshall, je peux t’emmener quelque part, dans un quelque part loin d’ici, de tout, de nous, d’eux.


Je parle vite, bouge. Je ne peux m’arrêter, ralentir. Je m’approche et mon talon contre son entrejambe avant de me cacher le visage. Je rougis, rougis de plaisir. Une inspiration prolongée avant de me calmer, tant bien que mal et de murmurer tout en glissant mes doigts dans mon décolleté en y extirpant un quelque chose, une chose invisible.  Je la tiens entre mon index et mon pouce, la fixe, avec joie.

_ Je détiens là, la clé du septième ciel, Dreiden. La clé qu’il nous faut pour partir loin d’ici, de tout, de nous, d’eux. Mais, je m’arrête et le regarde finalement avant de susurrer, de ronronner, il faudra m’attraper.

Une fois finis, ma langue se met caresser le vide au dessus de mes doigts semblant tenir, la 8e merveille de ce monde. Sans plus attendre, je disparais. Mes talons tapes le bitume en même temps que je cours. Je ne savais pas s’il me suivrait, s’il jouerai à chat, avec moi. Tout ce que je savais, c’est que j’avais besoin de me libérer, m’extirper de ces chaînes. Elles entravent ma vue, m’empêche de vivre, ces chaînes. D’un coup de langue j’humidifie mes lèvres, je grimpe à une échelle avant de crier pour oser, embrumer, perturber, perdre Marshall.

_ Je suis là !

Je ricane, grimpe encore. Je suis sur un toit et j’observe les ruelles. Chacune d’entre-elle me semblent si familière, chacune d’entre-elle me semblent si proche. Je me redresse et court me cacher derrière un conduit d’aération. Je ne lui donnerait pas ma clé, qu’il vienne la chercher. Je ne lui donnerait pas le plaisir, de vivre, autant que je vie en ce moment même.

Au diable, trivialité, banalité, honneur. Bonjour excitation, plaisir, nouveau.

Morgan Marshall
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Dim 6 Aoû - 13:58
Verset 3 :6-5, mots désordonnés
pour esprit torturé.

- Et la pitié ?
- La pitié, j'sais pah.


L’addiction c’t’enfant de putain. J’élève les yeux à ceux de Yumi. Merde, elle danse sur moi, mais y a sa conscience qui se détache de son corps. Elle déconne. C’était sévère. Mon visage sur le côté au contact de sa langue, j’en reste sans enthousiasme, elle me lèche. Trop de sentiments en jeu. J’arrive pas à la suivre en chacun de ces mouvements ; ses cheveux qui se laissent porter au vent, les drapés de son kimono qui caressent mes membres. Elle récupère ma mâchoire entre ses doigts, embrasse mon nez, J’ai une idée, qu’elle annonce, Une idée qui ne fera qu’animer notre soirée… Je n’ai pas besoin de tes doigts entre les miens pour savourer le coton des nuages ainsi que la douceur de chaque porte des cieux. Mais Marshall, je peux t’emmener quelque part, dans un quelque part loin d’ici, de tout, de nous, d’eux. Quelle idée, meerde. Pourquoi y a son talon contre mon entrejambe ? Mes sourcils se plissent, j’ai mes lèvres qui se décollent. Je suis dans la même posture qu’le chat quand il a entendu un bruit suspect et qu’il abaisse ses oreilles. Y a ses doigts qui parcourent son sein pour sortir un clé que j’sais même pas c’qu’elle ouvre ? Elle s’explique, si jamais j’avais pas compris le délire. Elle croit que ça se trouve comme ça, le paradis, par une clé qui va te faire faire de beaux rêves, aeh, Yumi, si c’était que ça. Sa langue pénètre le vide, elle disparaît.
Meerde, je suis dans la merde, et je le savais. Les ruelles de l’Est me paraissent bien plus sinistre à cette heure de la matinée. Au ciel on peut voir des nuages noirs qui s’accumulent. Dès fois y a des éclairs. Un orage d’été. Celui qui fait pas de bruit, mais qu’est quand même présent. Moi l’orage, j’aime pas ça, j’en ai la trouille. Je crois qu’c’est également pour ça que j’avais trouvé le courage de me relever ; la suivre. J’ai ma main contre ma tête qui cogne, cogne cogne. Mes yeux sont embrumés et je râle à la luminosité de lampadaires qui m’éclate les iris. Ça lui faisait pas ça, à Yumi, avec ces yeux presque noir. Elle en savait rien, elle, que le contour de mon regard crayonné de noir et de cuivre sert à cacher la douleur de la lumière du fait de mon taux de consommation excessive. Elle m’appelle. Je me demande pourquoi j’avais cédé. Je jure rauquement et ça raisonne, ça va jusqu’à la nipponne que je retrouve d’un même instant. Mes bottes claquent contre les barreaux. J’arrive au présupposé toit où elle se trouve. Je plisse le nez en faisant un tour sur moi-même. Elle alimente mon énervement. Je tourne encore, j’ai un regard panoramique sur l’endroit. De droite à gauche, de gauche à droite. C’est insupportable. J’aime pas jouer. Pas envie, pas ce soir. La douleur est lancinante dans ma tête. Les couleurs trop fortes m’arrachent les yeux. Chaque inspiration soulève mon corps. Ça devient difficile de respirer et l’angoisse de mourir survient devant le silence. À l’intérieur la terreur me ronge de la même manière qu’on m’aurait arraché l’estomac, vidé les entrailles ou oppresser pour rendre tout ce que mon corps possédait en lui. À l’extérieur, je fais fi d’être froid quand bien même la fatigue m’a décalqué. Faut pas êtr’ si aveugle. La porte des cieux, j’la pousse à chaque fois qu’j’vais prier. J’crois qu’c’est c’qui fait qu’j’suis encore là, je sors un chapelet noir de mon slim, porte ma main le tenant fermement à mon front, puis ferme les yeux, t’sais babe, ta clé elle vaut rien. Je glousse. J’vais t’dire c’que t’as envie d’entendre : t’as juste signé le pacte pour les funérailles de ton corps. Tu t’laisses somptueusement pourrir de l’intérieur en croyant que c’te clé là va t’sauver, mais t’sais qu’c’est pah vrai, aeh.
Ma chemise se dépose à terre. Je passe le chapelet à mon cou et élevait les bras de part et d’autre de mon être. Mon regard reste vide, il s’éternise à fixer Mayaku. La vérité, c’est que la drogue plaquait ma conscience en marge de la réalité pour ne pas à avoir à la vivre. Personne ne pourra définir combien de temps j’allais vivre, pardon, j’avais envie de vivre. La maigreur de mon corps en l’espace de six ans montre déjà à quel point elle m’a rongé. L’addiction c’t’enfant de putain.


Dernière édition par Morgan Marshall le Ven 11 Aoû - 19:48, édité 3 fois
Yumi Shinogaï
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Dim 6 Aoû - 19:43

Self destruction, is such a pretty little thing



Je contrôle. Contrôle mon corps et mon esprit. Tic nerveux du cou, tic nerveux de l’œil. Je contrôle. Contrôle mon cœur ainsi que mes pensées. Mes doigts trembles, mes iris prennes de la place. J’ai l’impression de voir double un instant, j’ai l’impression de dormir l’autre. C’est un état recherché, voulu, un état dont je ne me passerai jamais tant il me prend, m’anesthésie, de tout, de la vie, de la mort. Mon corps se courbe, se redresse, mes yeux fixe, fixe cette scène. Je me veux perdu, perdu devant autant de contrôle, autant de sens.
L’addiction c’t’enfant d’putain, elle te prends et t’arraches toutes vérités. Putain, ce que la réalité fait mal. Ses mots je les entends, les avales, les gerbes. Mon fort intérieur panique, petit à petit c’est un vide, un noir qui s’installe sous mes pieds. « t’as juste signé le pacte pour les funérailles de ton corps. Tu t’laisses somptueusement pourrir de l’intérieur en croyant que c’te clé là va t’sauver, mais t’sais qu’c’est pah vrai, aeh. »  J’ai envie de m’écrouler, de hurler qu’il a tord. Mais c’est plus fort que moi, la drogue me tient, elle m’étrangle. Ce sont mes propres doigts qui commencent à gratter mon cou, ma nuque, ma chevelure. Un gémissement d’incompréhension, une plainte inaudible. Il venait de me poignarder d’une arme céleste. Sa croix, portée fièrement elle me blesse. Je ne comprends pas, je ne comprends plus ce qui m’arrive, ce pourquoi j’avais autant couru. La clé céleste, je la perd, je perd tout, de la tête aux pieds, il n’y a plus aucun contrôle. Cet amas de chaire que je porte tangue, à-t-elle point qu’il se heurte à lui. Lui… Satané Dreiden, je bad. Un instant, je fixe son cou, respire fort. L’instant d’après je le fixe, j’entre en lui, tente de le sonder, tente de comprendre. Les yeux grands ouvert j’ose commencer à pleurer, à chavirer.

_Dreiden, quel enculé tu fais pour gâcher mon plaisir ? Quel enculé tu fais pour louer les services d’un dieu qui n’a pas su prendre ma main, je m’arrête et grimace avant de crier, ma main à moi !


Un calme s’installe. On entends au loin quelque gémissement, quelque chien aboyant. On entend au loin un éclair tapant un arbre, un toit ou je ne sais quel matière. Je n’entends plus que mon cœur, s’affolant et mon cerveau qui cherche. Cherche une issu. Je vois flou, je ne vois plus, mon présent m’arrache à toute réalité, mon destin me colle à la peau comme chaque tatouage que j’arbore fièrement… L’addiction c’t’enfant de putain, elle me tient, je ne peux plus bouger. Je fais mine de me calmer, mon intérieur lui bouillonne. Dreiden, j’ai songé à ta mort, j’ai songé à ton bonheur. Dreiden j’ai songé à un avenir différent, j’ai songé à le construire avec toi. Dreiden je  veux partir. Partir d’ici. Lentement, je me recule, je vois double. Je recule, je vois triple et encore un peu, un petit peu pour que je trébuche sur le sol crasseux. Mon dos claque le sol, ma tête se heurte au bord du toit.
Je le dévisage pendant que ça cogne, cogne, cogne. Je le dévisage pendant que mon visage se décompose, il se façonne de larmes, de rage. Je ne pouvais plus me contrôler, je ne pouvais plus penser. Il m’avait attraper avec cette arme qu’est la réalité, celle que je m’efforce d’éviter. Je saigne, je saigne à mon cœur, je tremble à mon être, je m’éteins de mon cerveau.
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Ven 11 Aoû - 20:48



Chaque dealer consomme à ses préférences. Personnellement, j’ai toujours péché pour la sniffe. ‘sais pah, posé l’index sur la narine, inspirer l’air et le rail en même temps. Ça pénètre en moi au même titre qu’une bouffée d’oxygène, ça claque aussi fort que le revers de la réalité. ‘sais pah, les rails c’est un fétichisme comme un autre. Je crois qu’on devrait considérer ça avec plus de sérieux. Tu vois. Je crois que c’est un acte individuel. Des envies égocentrées. Une relation avec soi-même qu’est carrément différente et inintelligible. Je suis en marge de ceux qui restent sur terre, à raisonner, à réfléchir, à avoir leur baise quotidienne. Ma vie se consume à petit feu depuis six années alors qu’elle, cette nipponne en kimono, se défonce pour la défonce. On ne pratique pas la soumission à la drogue de la même manière. Elle a envie de me suivre, mais l’overdose la prendra dès qu’elle osera s’affranchir des limites. Je nécessite de sniffer. La drogue, elle, elle est à la même échelle que l’alimentation si on s’appuie sur la pyramide de Maslow. Yah, en aucun cas elle n’avait à se croire capable de tenir la route que je tiens depuis autant d’années. Elle va crouler, Dreiden, quel enculé tu fais pour gâcher mon plaisir ? gerber, Quel enculé tu fais pour louer les services d’un dieu qui n’a pas su prendre ma main, et au mieux, ma main à moi! se réveiller pour se dire qu’c’est bien la dernière fois qu’elle touchera à ses conneries.
Yumi Shinogaï est à ma gorge. Sa voix est à m’hurler contre moi. Comme si c’était moi. J’ai mes lèvres entr’ouvertes, le regard démesurément perché. Je comptais combien d’argent j’avais placé de côté au manoir pour conforter mon plaisir. Je me demandais par la suite si Yumi s’était vraiment dévolue à une quelconque religion ou si elle s’apparentait à toutes ces fausses personnes qui se prétendaient Athées, n’y croyant pas, puis en finalité, mon cerveau m’accordait que je m’en foutait bien de savoir si elle avait déjà tenté de prendre la main d’un Dieu. Meerde, bon dieu, qu’est-c’qu’elle me fait chier. Moi je ne bouge pas. Je la voie reculer. Elle tenait pas. Chute. Ça me fait rien. Ça me touche pas. Ça creuse la distance entre notre proxémie. La Secte me manipulait pour faire meurtrir de façon inhumaine les personnes que je serais amené à croiser. Yumi pourrissait déjà. Je suis son poison. Sa peine, ses hurlements, ce désarroi apparent montrait déjà à quel point j’avais pu l’isolé de tout ce que la vie pouvait lui insuffler de positif. Là gisante, je ne vais lui apporter aucune aide, mais la regarder innocemment.
Yumi, elle ne comprendra jamais mon rapport à la drogue, ni cet univers las & fascinant dans lequel j’ai individuellement choisi de me vouer sachant où il va fatalement me mener. Yumi, si elle croyait que ça l’arrangerait de me suivre à tripper, comprendra bien assez tôt qu’elle risque de ne plus se lever demain matin. Si elle plaçait en moi des espérances à lui venir en aide, elle se trompait ; littéralement. Ma paume contre mon front et le chapelet se collent. Mes yeux se ferment. J’halète. La terre m’appelle et je m’y agenouille avant de rendre. Je peine à ouvrir les yeux à la lumière. Je renvoie, encore. J’halète. Les Yakuzas, la force des directives de Yumi, m’ont juste retourné l’estomac. Cette drogue pourtant bonne ne pouvait pas passer en sachant que des armes blanches me pointaient à l’instant même. Du moins, c’est l’image que j’ai en tête et qui ne veut pas se tirer. Eux, ils rôdaient. Ils rôdaient, eux. J’en crois un derrière moi. Deux en train de relever Yumi. Un autr’ sur un toit, l’œil au sniper. J’y crois tellement. Ils sont là. Ils vont me finir. Je rends. Les membres de mon corps me tirent, ma mèche nage au vide de ma tête penchée vers le sol. Et j’ai aucune foutu idée de comment cette soirée va finir.
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Ven 11 Aoû - 22:13

Gott weiß ich will kein Engel sein



Toc, toc, toc. En boucle, je l’entends. Il cogne à ma tête, c’est lui, je le sais.
J’ai le regard perdu, ouvert vers le néant. Un rien que je ne vois que trop bien, un rien qui à chaque rencontre me fait frémir, saliver et pleurer. Tu me nargues, tu ne sais faire que cela. Tu me trahis, tu subsiste à cette connerie. Toc, toc, toc.
Ça brûle entre mes côtes. Un vide qui me donne le vertige, un vertige chaleureux creusé et logé entre mes deux poumons. I’am shattered heart of Yumi.
Il grandit en moi une impuissance tant musculaire que psychologique. Mon corps ne répond plus, mon cerveau n’alimente plus. Je sens mon crâne se balancé dans le vide, ah, je comprend mieux, le vide que je m’efforce de combler ce n’est autre que le sol dix mètres plus bas. Mes lèvres s’entrouvre et sans grand intérêt de l’air chaud s’en échappe. Des larmes, ou plutôt des perles pleut sur le bitume. Toc, toc, toc. Je ne peux pas l’oublier.




Le néant. Je pourrais t’en parler pendant des heures. C’est une sorte d’ami, un accompagnateur dans la vie de tout les jours. Au début, il ne fait que te suivre, il t’observes. C’est un peu comme cette personne qui à chaque fois que tu détournes le regard vers lui, s’empresse de regarder ailleurs. Le néant, c’est cette chose qui petit à petit se colle à ta peau et noircit t’es os, ta chair et tes nerfs. Le néant c’est une névrose, une solitude. Elle te prends aux tripes et elle s’accroche, se balance de tuyaux gastriques en tuyaux gastriques jusqu’à ce que. A tes lèvres, il n’y est plus que ton cœur, un filet de bave et un reste de dîner. Le néant, ce n’est pas que physique, ce n’est pas qu’une solitude, c’est un rien, n’offrant rien de bien. Tu sais, pendant des heures j’ai contemplé le vide à la recherche d’une réponse. Tu sais, pendant des heures j’ai retourné les questions que le néant impose en moi, «  J'ai envie de mourir. Mourir et revivre. J'ai envie de mourir pour souffrir, souffrir pour vivre. C'est quoi la vie, ça a quel goût ? Hein, à quel goût je suis censé la savourer ? Hein. Pourquoi la vie ? C'est quoi vivre pour mourir ? », mais jamais aucune réponse ne m’aient parvenu. Je pourrais t’en parler pendant des heures, mais je ne pourrais jamais te le montrer.




J’inspire. Mon corps se redresse et mes paupières lourdes s’ouvrent sur cet amas de cellule. Je ne sais plus quoi penser, un temps court à certainement dû passer. Une éternité s’est écoulé, là où je pose ma main. Ma peau est froide, mon cœur me brûle. L’acide n’était qu’un anti-douleur. L’acide elle, ne me trahissais jamais. Ô combien de fois je l’avais ingéré, sniffé, pour qu’elle me berce d’illusions que je ne cherche qu’à fuir, qu’à jeter. Mes lèvres tremble tandis qu’à mon front j’apporte ma main tantôt ballante pour toucher, le sang séché. Arg, quelle plaie. J’étais enragée et finalement bien que la colère m’irait, je soupire et me relève passant à côté de Marshall. Mes talons, ils créent se rythme, lent, las. Je murmure sans trop penser.

_ Le néant, il t’engloutis, toi aussi.

Je ne sais pas si ce que je viens de dire lui serait facile à comprendre. Ce coup à mon crâne m’avait fait redescendre. La drogue, elle me tient, me caresse, me cajole, me couvre d’une chaleur que ma peau réclame tandis que je ne fais que l’idolâtrer. C’était facile, penser que tout irait bien pendant un moment d’euphorie, c’était facile. La réalité n’est rien qu’un troue remplie d’insanité.  Au final, cette partie de chat ne nous avais mené à rien. Finalement, je ne me sentais pas plus proche de la seule personne capable d’un quoi, de rien, de me comprendre. Je descend du toit, lui lance un dernier regard et disparaît par la suite entre les ruelles de l’est.


Marshall, si tu pouvais comprendre que Dieu ne cherche pas à prendre ma main. Marshall, si tu pouvais voir qu’aucune religion ne peux effacer ce vide en moi. La solitude, tu devrais la connaître. La solitude, on t’as appris à la compenser avec des phrases fausses, des pensées falsifiés ? Personne ne m’a jamais appris à supprimer le néant. Je suis déjà dedans. Et que nous soyons tous des enfants de dieu ne changera rien à ma situation.


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