N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Une nuit d'amour [Pv Dreiden] Empty Une nuit d'amour [Pv Dreiden]

Dim 21 Juil - 20:22
Une nuit d'amour [Pv Dreiden] A4a0a57b0147a6a9003dc0d60bb3383a

La nuit commence à tomber, quand Aiden dépose son portable sur le canapé, après avoir pris une bonne dizaines de minutes à envoyer le message à Drei. Elle voulait utiliser les bons mots. Elle veut qu'il se questionne, qu'il la désire. La jeune femme se lève pour aller chercher une boîte, cachée sous son lit. Une sorte de boîte à souvenir. Son jardin secret. Elle prend la photo qui se trouve au-dessus de tous les autres souvenirs et un sourire se dessine légèrement sur ses lèvres. C'est une photo d'elle, enlaçant le jeune homme. Tous les deux se regardent, les yeux pleins d'amours. Cette photo rejette une émotion très forte pour la demoiselle. Ensemble, ils pouvaient tout affronter. Un amour comme ça, Aiden n'en a connu qu'un seul et sait très bien que ça sera le seul et l'unique qui lui fera ressentir ça.

Pourtant, Aiden est partie. Elle a préféré le quitter à l'époque et ne l'a revu que durant les événements avec The Dawn. Ça a été très difficile pour Aiden, car elle n'a jamais arrêté de l'aimer. Avec cet amour hyper passionnel, elle a pris peur. Peur de trop s'attacher et s'en souffrir par la suite. Et puis, toute cette drogue aussi. Elle se rend compte qu'au fond, même si elle ne lui veut que son bien, elle contribue à sa descente en enfer. Alors, elle s'est dit qu'en le quittant, ça allait s'arranger. Comme si sa dépendance à la drogue était la faute d'Aiden. Mais elle le sait maintenant, que ce n'est pas en rejetant les gens du jour au lendemain que ça va les aider dans la vie. Puis, elle a été très malheureuse aussi, au fond d'elle. La jeune fille se laisse tomber sur son lit et attrape la fin de son joint, déposé sur le cendrier de la table de nuit. Elle l'allume, tout en continuant à observer la photo.
« Est-ce que c’est vraiment une bonne idée tout ça ? »
De toute façon, il est trop tard pour revenir en arrière maintenant.

▲▼▲▼

Aiden marche d'un pas décidé vers le Pub où elle a donné rendez-vous à Drei. Elle porte un short en jean bleu, assez court, laissant ses fesses dépassées légèrement ainsi qu'un t-shirt blanc, avec le motif de la fleur de Gingko, petit clin d'œil à la fraction. Au-dessus du t-shirt, elle porte une veste de survêtements, capuche sur la tête. Aux pieds, elle porte ses Stan Smith qu'elle a depuis plusieurs années déjà. La demoiselle aime se sentir à l'aise dans ses vêtements. Elle sait qu'elle n'a pas besoin d'être en robe moulante pour avoir le jeune britannique. A l'épaule, elle porte un tote-bag, où se trouve son portefeuille, son portable qu'elle a mis en silencieux pour ne pas être dérangée -elle a pris le temps de prévenir ses clients qu'elle n'était pas disponible ce soir- et une petite trousse où elle range sa weed, son grinder et ce dont elle a besoin pour fumer. Aiden tire nerveusement sur son joint, tout en se dirigeant vers sa destination, qui ne se trouve plus qu’à quelques mètres. Au loin, on peut voir les néons illuminer la devanture du QG.
« Fox and Hounds Pub. »

La jeune femme pousse les portes du bâtiment, laissant s’échapper un gros brouhaha venant du rez-de-chaussée.  Elle s’avance, dans la foule, sans prêter attention à qui que ce soit. Sa mission, c’est d’arriver à se faufiler dans la foule pour atteindre les escaliers. Plusieurs visages lui sont familiers, mais elle n’a qu’une seule personne en tête. Dreiden. Celui qui vient la hanter tous les soirs maintenant. Celui qui fait chavirer son cœur depuis bien trop longtemps. Devant la porte, à l’étage, elle toque, deux petits coups, avant d’ouvrir la porte et de se retrouver dans l’univers du jeune homme. Il se tient, pas loin d’elle. A quelque centimètre, Aiden peut même sentir l’odeur de son parfum, qui lui rappelle pleins de moments passé avec lui. Elle dépose son sac sur un des fauteuils en cuir, fait glisser sa veste le long de ses épaules et de ses bras, pour la laisser tomber sur le sol, tout en marchant doucement vers le jeune homme. Elle le regarde de haut en bas, comme si elle l’analysait. Elle le désire. Plus que tout au monde. Ça fait trop longtemps qu’elle espérait ce jour arriver. Une fois à son niveau, elle le plaque contre le mur et lui attrape les mains, qu’elle embrasse tendrement, avant de les déposer sur ses hanches à elle.

- Tu m’as énormément manqué, sweety.

Elle dépose ses lèvres sur les siennes. Elle l’embrasse passionnément, laissant une petite larme glisser le long de sa joue. Il lui avait vraiment manqué. Tout en continuant de l’embrasser, elle vient glisser ses mains sous son t-shirt, pour ressentir sa chaleur. Ses petites mains se balade un peu partout sur son torse et son ventre, comme si elle étudiait chaque courbe de son corps, à nouveau. Essoufflée, elle stoppe le baiser pour déposer son front sur le sien et lui lance un petit sourire. Ils se sont enfin retrouvés. Elle se sent enfin apaisée, comme si un poids énorme qu’elle portait sur ses épaules venait de disparaître. Aiden glisse ses lèvres dans la nuque du garçon, qu’elle embrasse tendrement, avant de venir lui murmurer à l’oreille ;

- J’ai envie de toi, Drei.
Morgan Marshall
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden
Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106

Une nuit d'amour [Pv Dreiden] Empty Re: Une nuit d'amour [Pv Dreiden]

Dim 21 Juil - 23:46
Ma nuque roule contre mes omoplates, d’une épaule à l’autre. Mon regard dressé au plafond. Les lèvres entr’ouvertes. Assis en tailleur. Cet existance était déplaisante. C’est facile de s’en sortir sans. Il suffit de savoir vivre sans ses substances. Il faut comprendre, accepter, vivre la vie pleinement. Il est possible de résister au manque, à la boîte de médicaments aux pillules qui jonchent le parquet devant mes jambes croisées. Peut-être que la dopamine est ailleurs. Éloignée des souvenirs traumatiques qui me reviennent. Mes cils paillonnent. Muré en mon propre silence. Cloîtré au Pub. Aucune considération pour le temps qui passe. Ces mayakoïtes qui avaient maintenant perdus leur mairesse. Il n’y a que le bruit léger de ma respiration que les battements faibles de mon coeur laissait échappé. L’envie à mes yeux de les clore et de ne jamais les rouvrir. C’est facile de sans sortir sans. Ouvrir sa pensée pour tout ce qu’il y a de plus plaisants et positifs. Croire en tout ce qui peut faire sens. Raisonner à nouveau. Il y a d’autres manières d’y croire. Il est possible de faire une ascension, autrement. Prendre soins d’écouter l’oxygène qui entre en nous, et s’interroger sur sa forme, sa couleur ou sa senteur. Dreiden. Ouvre tes yeux et écoute-toi. Il est meilleur pour toi d’y parvenir sans. Le manque s’efface de ton esprit pour être remplacé par une silhouette. Mes doigts passent lentement le long de mon visage, fatigué. Ma nuque fragile cherche à étirer le haut de mon corps. Mes doigts recherchent le ciel avant de retomber las contre mes genoux. Imagine les moments heureux d’il y a quatre ans. Envisage qu’ils puissent revenir. Pour qui vont tes sentiments alors que tu comprends t’être rapprochée de la mauvaise personne? Au plus profond de ton âme, Dreiden, ça te revient. Mes yeux se ferment. Oublie la projection sur Molly et concentre-toi sur elle. Il suffit de se rappeler ces moments-là, attendre qu’ils reviennent. Ils te reviennent. Tes doigts s’emmêlaient au travers de sa chevelure, maintes et maintes fois. Tu commences à considérer les sourires que vous vous échangiez. La joie que vous partagiez. Les émotions fortes des évènements chaotiques aux travers desquels tu t’aimais l’emmener, Dreiden, tout ça est bien meilleur que le manque. Respirer doucement, évacuer l’anxiété persistante. Je sais que ça me demande un effort considérable, seulement c’est possible d’y parvenir. Faire le vide. Imagine-toi seul au Pub. Ne serais-tu pas concerné de la voir à nouveau? La joie commence à se faire ressentir pour finir par éclore comme une fleure. Tout se dessine à présent. Ne te sens-tu pas apaisé? Il est possible de suspendre les minutes pour ce qu’on aime au plus profond de nous. Penser à soi-même. À ce qui nous maintient et nous permet d’approfondir son être pour le meilleur. Il est possible d’affronter le monde avec notre cœur, nos envies, nos ambitions. Il est préférable de rester assis et ne rien faire. Après tout, penser à son moi, sur-moi et ça, n’est-elle pas la plus belle sagesse d’un Homme? Ça ne fait aucun sens. Pourtant s’élever est une vraie source de relaxation. Honnêtement, il est des plus plaisants de ne rien faire pour se laisser éclairé par son propre esprit. L’esprit l’a révélé pour que tu l’apprécies. Elle te permet de penser aux éléments positifs de ta vie. Elle te fera sentir bien chaque jour. Chacun de ses mouvements te feront atteindre un état de tranquillité que tu n’aurais pu envisager afin que tout soit naturellement confortable. Imagine à l’intérieur de ton esprit. Je pouvais sentir la présence d’Aiden et respirais encore plus lentement. Mon esprit est léger. Tout est simplement ce que je veux et comme je le veux, parce que je l’ai mérité. Mon visage, relevé au plafond, sentait une légère brise qui ne provient que de mon imagination. Elle me calme et me replace en mon élément, l’air. Je prends une grande inspiration. Mes yeux s’ouvrent à nouveau et je vois. Je vois ces néons bleus, roses et violets. Je vois ces éléments brillants de part-et-d’autres de la pièce. Cet environnement est le mien. Actuellement, nous faisions un, ensemble. Il m’apportait toute l’énergie dont j’ai besoin par le manque dont on me privait. Mes doigts s’apposent au mur devant moi pour y prendre appuie et me tenir debout. Mon visage penche sur la droite. Ma boucle d’oreille longue se repose à mon épaule. J’étais celui qui hantait sa vie et alors qu’elle m’avait plaqué salement, maintenant ça ne me faisait ni chaud, ni froid. En pensant à elle, la commissure de ma lèvre s’étire. La patience est mère de vertu. Si j’avais pu vivre sans elle jusqu’alors, en serait-il toujours pareil aujourd’hui? Est-ce que j’étais capable d’aimer? Mes doigts tremblants reviennent à mon visage, suant par l’anxiété grandissante, par la dépression dévorante et le manque - putain, bel et bien - installé, Tu m’as énormément manqué, sweety. L’impression de chuter emporté par l’arrière. Les yeux blancs le cours de deux secondes. L’haut l’coeur qui t’viens à cause de sa voix. Est-ce que c’est vraiment une bonne idée tout ça? Elle. À mon niveau. Me considérant. L’ensemble de mon squelette claqué contre le mur par sa volonté. Nos mains jointes. Son affection. Elle dépose ses lèvres aux miennes au moment où mes yeux trouvent les siens. Elle ne me laisse aucun temps de réflexion. Nos langues entrent en contact, s’amourachent. Se délie et se lie. Nos cheveux rosent s’entremêlent. Ses mains caressent la partie haute de mon corps. Elle en réussit a me faire rosir torse et pomettes, définissant plus précisément la teinte de mes taches de rousseurs à mon nez droit. Elle arrête essoufflée, nos fronts et nos respirations jointent. Mon regard vaporeux et aimant ne la quittait pas. Ses doigts approchent mon boxer, ses lèvres sont à ma gorge et elle susurre à mon oreille, J’ai envie de toi, Drei. Elle sait. Elle sait pertinemment mes points faibles. Que mon attention, elle l’a eût pour elle, dès que son souffle chaud et sa voix sont parvenus à mon oreille. Désillusionné, je continue à me laisser faire. L’arrière de mon crâne est au mur, ce que le mur cherchait à me retenir encore debout - tout mon corps tremblait. Elle a toute emprise contre moi. Mon regard s’égare pour le sol avant de révulser alors qu’elle m’embrasse encore plus. Mes dents du bonheur viennent fermement agripper ma lèvre inférieure. Mes doigts viennent à sa nuque la prendre, puis se déporter à l’arrière de son crâne pour le presser. Elle me ferait un suçon, comme elle avait toujours su aussi bien les faire. Mes omoplates s’avachirent contre le mur. Mon visage vient à elle, mon nez à sa tempe et ma respiration suave pour son oreille. J’empoigne de mes deux mains l’ensemble de sa chevelure avant de descendre, descendre, descendre jusqu’à ses fesses, lui remonter une cuisse à ma hanche et plaquer mon entrejambe contre le sien. Mes yeux se ferment. Je souris. Je souris par un vrai sourire. Mes origines anglaises ne me rendaient pas réellement expressif et la consommation de drogue carrément amorphe ; il est plutôt rare de reconnaître mes émotions. Il est à mon tour de délaisser mes lèvres à sa gorge. Respirer tout du long et l’embrasser lentement. Pendant que mon cœur bat la chamade, et que mes pupilles commencent à se dilater. Ma langue longue et pointue remonte à sa machoîre avant que mes dents ne viennent mordiller le lobe de son oreille. Mon visage revient naturellement devant le sien pour lui sourire. Je pressais son corps contre le mien à m’en faire frémir. Bascule ma nuque en arrière et déglutis, puis exhale. Mes yeux paillonnent. Considérer les sourires que vous vous échangiez. La joie que vous partagiez. Les émotions fortes des évènements chaotiques aux travers desquels tu t’aimais l’emmener, Dreiden, tout ça est bien meilleur que le manque. Bienvenue en le fascinant monde de l’Amour. it’s all about you . . .
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