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M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Anonymous
Invité
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Dream [With Marshall] Empty Dream [With Marshall]

Ven 12 Juil - 2:59

D.R.E.A.M



    Frénésie euphorique d’un acte qui me conduits à travers les heures perdues de cette nuit d’encre noire aux sombres écrits, cette nuit, grande philosophe de mes insomnies, cette nuit folle pécheresse de mon hérésie, dans les rues endormis de Mayaku. Le cœur battant, fou d’adrénaline, je traque sans faiblir, l’homme qui fera mon futur repas ou celui de mes invités, jusqu’à l’escale d’un pub dans le quartier nord.

    Dans la pénombre, je guette, me pause le plus au loin de l’agitation, mon regard filant toujours l’homme à travers les lumières dansante de ce lieu de beuverie et m’interpelle ainsi d’une silhouette familière, presque irréelle, flot-tante parmi la foule.

    Curieux, sans doute fou, j’abandonne ma quête morbide contre celle de l’étrangeté, me retrouvant maintenant, sans vraiment comprendre, à l’étage du bâtiment. Toujours épris de cette curiosité maladive, je poursuis mon acte du non-sens et frappe avec force la porte devant moi, dans l’espoir de me faire entendre.
Morgan Marshall
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden
Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106

Dream [With Marshall] Empty Re: Dream [With Marshall]

Ven 19 Juil - 18:50
Les jeux de lumières étaient incroyables. Les platines de mixages rendaient un son tellement fort que le voisinage pourrait s’en vouer au tapage nocturne: on s’en foutait. Tout ce qu’on voulait, c’était en avoir pleins les tripes, pleins les mirettes et ne jamais cesser notre activité. Un groupuscule de potes m’avait soulevé bien au-delà de la foule. Avec Akane pour mettre l’ambiance, on en perdait tous la tête. C’était magique. Mieux que Disney. La paume de mes mains tenait celles d’une Nordiste. Mon visage s’agitait à la rythmique saccadée. La musique. Elle m’aidait à prendre sur moi alors que Yumi Shinogaï, arrivée comme une fleur à mon anniversaire, m’avait privé de toutes substances pour me droguer. Et personne ne le savait. Cela faisait une semaine. Je me sentais agiter comme une puce. J’faisais les soirées jusqu’au petit matin, incapable de dormir. La disparition de la mairie me revenait à plusieurs reprises. Celle de mon père aussi. Je m’efforçais de tendre le visage vers Akane. À apprécier encore encore et encore la musique qui faisait battre nos cœurs, mais c’était de trop pour ce soir. Hayden entre à l’intérieur du pub au moment où ils me font descendre d’épaules. Mes mains délogent les personnes qui me font obstacle et je cherche l’étage. Je veux retrouver ma solitude. À vrai parlé, il me fallait des chiottes. J’avais envie de ge-ber. Ca me retournait l’estomac. C’était incessant. Les visages et les silhouettes m’apparaissaient flous. Mes pas semblaient marcher pour moi jusqu’aux escaliers où je renverse deux Nordistes, surprises. De justesse contre le mur, je me retiens pour ne pas m’écrouler. Je n’entendais plus correctement. Des bourdonnements en continus. Putain. Que ça cesse! Ces foutues migraines. Je remonte énergiquement les marches, deux par deux. La porte se claque derrière moi. Je plonge parmi les coussins à terre. Mes bras en embrassent un avant que mon visage tout entier se jette contre. Et là, là, encore du bruit. Une main qui toque à la porte. Vue l’intensité, ça ne pouvait pas être une femme. Qui, encore, pour me déranger, à l’étage. Hein? Putain. Pas moyen d’rester tranquille, aeh? La seule personne que j’aurais voulu avoir là tout de suite c’était Dorfei pour qu’il me prenne dans ses bras. J’étais anxieux. Yumi m’avait rendu anxieux. Alors seulement mon regard se redresse pour cette foutue porte à laquelle on venait de tambouriner. La pièce tout entière tournait. C’était impressionnant comme le cerveau pouvait partir en cahuète. Mes yeux replongeaient dans leur fatigue, mes paupières venaient de se fermer et j’agitais le visage pour me forcer à rester éveillé. Alors que la porte était bien ouverte, qu’il n’y avait qu’à presser la poignée pour l’ouvrir, je clame un C’MON ITS CLOSED. LEMME DIE.
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