Get Smokedin all that smoke, can you still see me?
in all that smoke, can you still see me?
in all that smoke, can you still see me?
De longues manches recouvrent mes doigts desquels s’échappent le rose corail de la fumée des fumigènes. Le regard froid, rivé vers l’appartement que je scrute avec Vapor depuis un toit. Elle émet un rictus qui précède un échange de regard complice et m’étire à peine un sourire en coin. Mon visage me pesait, mes lèvres s’entr'ouvrirent et la fumée se dispersait parmi-nous. Les Catnips portaient leur visage au même horizon. Leurs dagues à leur porte jarretelle, leurs Sig Sauer chacune et la fervente ambition d'annihiler. C’était après moi, qu’elles attendaient. Mon menton pour le ciel, ma nuque fragile que je m’amusais à faire lentement rouler et l’addiction du chaos. Une brise japonaise fait virevolter nos capuches longues et pointues. On approchait des trois heures du matin, bien éveillé, au contraire de ceux qui s’étaient rendus à Morphée, déjà. Mes bras étaient pleinement étendue, je m’offrais à bras ouverts à cette vue imprenable du District qui m’appartenait plus que jamais aujourd’hui.
we fuckin' go.∴
A pas feutré, nous nous intronisons à même le dit immeuble par les échelles extérieures, les murets des voisins, les murs accessibles. Pour atteindre sa fenêtre qu’une Catnip décrocheta, nous laissant libre de le pénétrer, libre à les laisser semer des fumigènes en l’ensemble des pièces de vie. La visibilité devenait déplorable, irrespirable. Qu’importait si nous brûlions tout ça ; puisqu’il en est clairement désintéressé. Elles rient, les Catnip, elles tirent à bout portant sur des miroirs, éclatent les bouteilles en verre de Morphine contre terre et, elles rient, les Catnips. Elles n’en font qu’à leur tête, annihile, prennent Eliass contre elle, le canon du flingue sous son menton, l’autre à son pénis. Elles me l’amènent, vers cette fenêtre de laquelle je n’avais strictement pas bougé, et mon désintéressement pour lui était tellement profond que Vapor me somma d’au moins le regarder. Alors, je déporte mon attention pour lui quand je m’assure qu’elle possédait ce que je voulais, et lui sourit mielleusement.
burn it all, et allons en finir avec lui, dehors.
Aussitôt demandé, l’une des Catnips propagea une déflagration. Elles avaient répandue de l’huile, ces putes de luxe, dissimulée par la fumée pastelle. J’étais le premier à quitter l’appartement, suivi par Vapor. Les Catnips derrières nous apportait Eliass. Vapor, qui avait décidé de s’en allumer une, m’en fit naturellement profité. Mon corps fleuretait avec le sien, mes doigts caressèrent la mallette, elle me passait ses doigts à mes cheveux et je souriais. Les Catnips avaient arrêtés la proximité avec Eliass, pourtant leur canon se portait toujours sur lui. Moi, je lui tournais toujours le dos. Vapor claqua des doigts et je fis volteface, mon attention pour lui, tout entier. Vapor récupéra le roulé d’entre mes doigts alors que je m’approchais de lui pour lui souffler des ronds à son visage. Un. Deux.
t’as l’air de t'foutre de pah mal d'choses. annonçais-je suavement en scrutant son visage. çah tombe bien, moi aussi. ma dent du bonheur agrippa ma lèvre inférieure alors que je me détournais vers, Vapor.
Vapor pressa à demi la gâchette.