Apollo Ling Hu
“Va mon enfant, dors mon chevalIl n’y a pas assez de paix
Dans les justes mains des cimes
Pour couvrir la voix des villes.
SUD
“id
en
tité
âge : 29 ans
genre : masculin
orientation : pansexuel
métier : acupuncteur & herboriste ; vox
origines : sino-suisse
“car
actère
“phy
sique
“his
toire
Au début, un murmure.
Apollo, astre brûlant et silencieux, est né du dragon et de l’Helvétie. Il ne pleurait jamais, cet enfant si sage, déjà un peu seul, comme s’il l’attendait. Il a patienté une dizaine d’année avant que ses parents complètent sa partie manquante. Pour ceci, il leur en est reconnaissant, pour le reste, il n’a jamais douté que la vie d’autrui ne leur importait pas plus que la sienne, la leur. Sans rancune, aucune, car il avait pour lui seul Aurore.
Il veillait sur son trésor, Aurore, au fil des déménagements, des échanges entre continents. Papa et maman allaient sauver et perdre des vies, et eux, de loin, les admiraient. Le jeune garçon devint adolescent, mais toujours ce fil rouge, incassable, et lui, incapable de s’attacher à d’autres.
Quand finalement ils cessèrent de tournoyer autour du globe, ils atterrirent au Japon, sans jamais vraiment défaire tout les cartons. Ainsi Apollo étudia la médecine, comme papa, comme maman, mais il échoua. S’il doit bien quelque chose à Mayaku, c’est cette épiphanie, quand finalement il se rendit compte que les corps ici étaient souillés d’un mal invisible. Quand il comprit que la chimie ne pouvait rien pour des bêtes gavés au désespoir, il s’échappa à l’aube, sans elle.
Il fit l’immense sacrifice de la laisser pour étudier la médecine traditionnelle Chinoise. Ils s’étaient teint les cheveux roses avant de se quitter, comme une promesse ridicule, pour dire « tu es moi. » Ce ne fut pas long, mais trop long.
Elle aussi est tombée dans cette folie, cette chimie, parce qu’il n’avait pas été pour la rattraper. Plus jamais, quand il la retrouva, les cheveux toujours roses, l’âme blessée, plus jamais ses vermines ne l’atteindraient.
Mafieux, anarchistes, contre eux, il n’a pas de haine, seulement du mépris. Le mépris qui devint une idée, l’envie d’offrir un monde radieux à Aurore, le seul monde qu’elle mérite. Pour y arriver, il n’est pas question de lui, mais d’elle ; de rassembler les brebis galeuses, de les sauver ou de les perdre, pour le bien de tous, pour son bien à elle.
Et le murmure se mua en voix.
by hypsoline