NORD
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en
tité
âge : 27 ans.
genre : C'est monsieur.
orientation : J'enquille tout.
métier : Producteur de film pour adulte, acteur pour film adulte. Neither.
origines : Japonais d'une mère jap' et d'un père italien polonais.
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“ J'ai ajusté mes pansements pour que mes saignements soit beaucoup moins apparent sur la piste d'argent. „
. . .Before . . .
Une enfance normal. Sans trop d'importance. Aucune rupture, un garçonnet apprécié, bien élevé.
Ma maturité me pousse à quitter le nid bien tôt. Arrivé au Japon, c'est chez grand mère que je loge. En contrepartie, je l'aide dans son petit magasin, rien de bien opulent. Elle était douce, un peu dur sur les bords mais rien de bien spécial.
Une entrée dans la vingtaine fulgurante, tout se chamboule tandis que je rencontre le monde adulte. Un peu définit par le néant, je cesse d'appeler mon père et ma mère, un peu trop occupé par mes affaires. On me définit vite de sans cœur, d'enfant injuste et de borné. Rien de bien méchant, je le sais.
Assez rapidement, maman prend de mes nouvelles mais je remarque cette petite voix, ces souffles lourds et ces répétitions bêtes. Mais ce n'est qu'un premier appel. Les autres s'enchaînent plus les jours passent. Je ne réponds plus, je me détache, m'occupe de mes affaires. . .
Âgé de vingt-trois ans, j'apprends la mort de mon père. Mort d'un accident assez tragique, sur la route, en moto. Il adorait la moto. . . Il doit être mort heureux, sûrement.
Âgé de vingt-quatre ans, c'est ma mère qui décède. On l'aurait retrouvé dans la salle de bain, vide de vie. . . Je ne comprends pas.
Malaisé de tout ce bordel, apeuré de ma propre conscience, je m'échappe de la petite boutique familiale. Ma grand-mère quant à elle, décide de vendre l'échoppe. Rien de bien impactant pour moi car, mon métier rapporte de plus en plus.
Un travail acharné pour triompher. On n'a rien en faisant rien. J'ai tout eu en bougeant mon cul. J'ai tout donné, littéralement.
. . . Now. . .
La carlingue s’inonde de couleur chaude et la pression augmente. L’atterrissage rendrait n’importe qui nerveux, surtout moi. Un retour aux sources et une tension élevé. Dire qu’hier soir j’étais encore ivre mort, la tête coincé entre des cuisses. Un au revoir de Sicile, un an d’abstinence à tout ce qui se rapporte au Japon. J’étais allé voir maman et papa. Tout deux côte à côte, ensevelit sous une tonne de terre. J’avais bu, titubais et cru mourir cent fois. Ah. . La chaleur des femmes m’avaient réconciliés avec la vie. Non pas une, ni deux, pas même trente ; un an c’est long et vous savez, des femmes il y en a par millier.
ce n’était que des objets de désirs, l’être humain est fait ainsi : il prend, il en abuse et une fois ennuyé, il jette.
Les roues s’écrasent et tout bouge. Le corps remue de gauche à droite et tout le monde reprend son souffle. Mayaku, je suis de retour et je n’ai pas chômé.
Mon studio de production m’attends, The Dawn, m’attends.
by Yume