TAO LIPOVETSKY
OUEST
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âge : Vingt-deux ans
genre : Féminin
orientation : Homosexuelle
métier : Étudiante en échange universitaire
origines : Russe
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Je suis née et j’ai grandi à Saint-Petersbourg, en Russie. J’ai un petit frère de trois ans de moins que moi, et mes parents sont toujours ensemble, donc, je n’ai franchement pas à me plaindre de ma situation familiale. Ma mère est institutrice et mon père travaille en tant qu’ouvrier, rien de très impressionnant, mais grâce à eux j’ai pu voyager durant toute mon enfance. Au niveau des études, j’ai toujours eu des notes raisonnables, j’aurai pu mieux faire mais quand on me connait, on sait que je ne cherche pas la perfection, je fais les choses à mon rythmes et comme je le sens.
Quand j’ai grandi, j’ai vite voulu vivre dans mon petit monde à moi. Ma petite bulle ou rien ni personne ne pouvait me déranger. « Je n’étais pas comme toutes les filles de mon âge. » Pendant qu’elles essayaient d’être la plus féminine possible, à avoir un corps parfait, moi je lisais des livres sur le Japon, dans mes vêtements aux styles très extraverties les un les autres.
C’était le seul pays qui me faisait autant rêver et je savais, je le sentais, qu’un jour, j’aurai su être assez ambitieuse pour y mettre les pieds.
Mon adolescence a tourné autours du Japon, des mangas, des styles vestimentaires de plus en plus extraverties, telle une vraie petite « Otaku » (quelque fois j’en ai un peu honte d’ailleurs), et plus les années passaient, plus je me rendais compte que je n'étais pas la seule à être passionnée de ce pays. C’est à l’âge de 17 ans que je me suis inscrite à ma toute première année de Japonais. J’ai eu du mal à convaincre mes parents, qui ne comprenaient pas pourquoi je voulais apprendre le Japonais et non pas une langue un peu plus utilisée dans le monde.
J’ai été tellement contente que j’ai tenté de travailler un peu plus que d’habitude pour être sûr de réussir. Alors oui, il y a des choses plus simples et d’autres plus difficiles, mais en fin de compte, quand on est passionnée, on y arrive d’office. J’ai continué mes cours de Japonais jusqu’à mon échange universitaire.
L’université dans laquelle je suis en Russie, c’est l’académie des beaux-arts en « Peinture » car oui, j’adore ce qui est artistique. Quand j’ai su que cette année j’allais pouvoir partir en échange universitaire, je savais directement que c’était au Japon que je voulais aller. Et je savais également que ça allait me coûter très cher. Du coup j’ai décidé de me trouver du boulot l’année dernière, pour que cette année je puisse réaliser mon rêve. Comme chaque étudiants, j’ai fais des petits boulots mal payés à droite à gauche, sans que ça me plaise et j’espérais de tout coeur que, quand je commencerai à travailler une fois adulte, je serai un peu plus heureuse de ce que je fais.
Après quelque mois, j’ai des amis qui m’ont proposé de travailler avec eux. « Pas trop de boulot et bien payer », ça donne envie. J'ai vendu, quelques grammes de weed, à droite à gauche, le soir. C’était tranquille, les consommateurs sont relax comme personnes, ils sont toujours assez souriant, avec un air endormi, ça m'as vite plus, ce monde de la nuit. J'ai commencé à consommer un peu de weed, puis de plus en plus. Et quand je me sentais trop fatiguée pour aller en cours, un petit rail de coke aidait bien pour me lever. Je ne voulais pas la vendre et encore moins y toucher, mais la drogue se suit toujours. Et on finit toujours par vouloir plus et ressentir de nouvelles choses. J’aimais beaucoup moins en vendre, les consommateurs de cocaïne sont assez oppressant. Ils veulent tout, tout de suite et s’énervent vite quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent. J’ai réussis à vendre et à consommé pendant un an, sans qu’aucun de mes proches ne sans rendent compte et sans bousiller mon année à l’unif, c’est cool non ?
C’est depuis septembre que je suis à Mayaku. Je suis tout simplement tombée amoureuse de la ville. La vie que je vivais en Russie était bien différente de celle que je vis actuellement, mais jamais je ne regretterai d’avoir quitter mon pays cette année pour vivre dans ce si beau pays.
Je continue mes études dans l’université de Mayaku. J’ai toujours des cours de dessins, mais plus dans le style Japonais et j’adore ça. J’ai également des cours de Japonais avec d’autres étudiants étrangers. Je vis dans le quartier Ouest, dans un des appartements, appartenant à l'université. C'est tout petit, mais je m'y suis sentie directement bien, comme dans ma bulle.
by TAO