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M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Une brise sucrée (ouvert) Empty Une brise sucrée (ouvert)

Sam 30 Déc - 16:56
Une journée comparable à s’elle d’hier semblait vouloir se dérouler aujourd'hui dans une ambiance à la fois surchargée du stress que seul les humains étaient capables de s'infliger et l’effervescence que provoquait le soleil sur l’ensemble des êtres vivants sur cette terre.

Une porte de bois grinça sur ces gonds mal huilés, se mêlant aux bruits ambiants de la ville, mais personne ne l’entendit ni même l’investigatrice de ce son qui portait sur sa tête des écouteurs peu commun qui coupait radicalement son esprit de ce qui se passait autour d’elle.

La jeune femme inséra la clé dans la serrure, fermant ainsi de manière symbolique son appartement aux petits voleurs du coin. Mais sa réputation n’était plus à refaire dans ce petit quartier peu recommandable, dès la première semaine elle avait remis à sa place un petit truand qui avait osé pénétrer dans son appartement et voler sa console d’amour. Abigail avait poursuivi le petit voleur et lui avait fait regretter son geste a un tel point qu’il ne marchait plus lorsqu’elle en avait eu terminée. Une semaine plus tard elle le retrouva devant son bloc appartement, le pauvre voyou se tenait à peine debout mais souriait de manière assez malsaine, probablement car il se croyait à l’abri derrière un troupeau d’une dizaine de malfrats aussi peu intelligents que lui. La jeune femme les avait alors battus avec seulement un couteau qu’elle traînait dans ses poches pour ce genre de situation et depuis ce temps le quartier était plus sûr ou du moins semblait être plus sûr.

Abigail enleva la clé de la serrure et l’inséra dans une poche intérieure de sa veste, son regard perdu dans le lointain elle descendit l’escalier menant au trottoir et commença sa marche vers le parc. Cela faisait déjà deux jours qu’elle était restée enfermée dans son appartement à jouer sur sa console mais maintenant elle avait besoin d’air. N’ayant pas de contrat depuis quelques jours elle en profita donc pour faire ce qu’elle avait envie et le résultat fut deux nuits blanches à jouer. Cependant son cerveau en ébullition lui signifia qu’elle avait besoin de soleil et surtout d’air frais! Et pourquoi pas un repas un peu plus sains que de la pizza et des ailes de poulet.

Les oreilles et la tête apaisées par les douces paroles de Metallica, Abigail marcha d’un pas régulier vers le parc. Elle croisa en chemin un petit marchand de sucrerie, tant pis pour le repas sain elle échangea quelques monnaies pour un cornet de crème glacé au chocolat et continua sa route vers un parc quelconque, le premier qu’elle croiserait.

Ces pas la conduisirent dans un petit parc à chien, des maîtres lançaient la balle, d’autres étaient assis sur des bancs et regardaient leurs cellulaires. Ce serait un peu bizarre si Abigail irait s’asseoir dans le parc sans avoir de chien, c’est ce qu’elle fit pourtant. Elle trouva un banc libre et si assis, ses yeux verts tournés vers les chiens. Comme elle aimerait en avoir un mais elle savait qu’elle n’avait pas le temps pour s’en occuper et qu’il mourrait probablement de faim lorsqu’elle s’absenterait plusieurs jours pour le boulot. À moins qu’elle le traînerait avec elle et qu’il deviendrait un allié utile dans la traque de ces cibles. L’idée n’était pas mauvaise et Abigail aimait beaucoup l'idée d'avoir un compagnon animalier, les humains la dégoûtait et ils risquent toujours de te trahir, de te voler ou encore pire; de t’aimer!

La jeune femme regarda un chien s’approcher pour lui renifler la main, L’animal était de grande taille, le poil long et doux, il semblait être un mélange d’Husky et peut être de berger allemand, mais elle ne connaissait pas assez les races de chiens pour s’aventurer à conclure la race du chien assis devant-elle. Abi lui gratta le derrière d’oreille avec plaisir, un sourire doux sur ces lèvres maquillées de rouge, ses yeux verts détaillant l’animal avec un intérêt non dissimulé.
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Une brise sucrée (ouvert) Empty Re: Une brise sucrée (ouvert)

Jeu 4 Jan - 21:16
Januar était sortie de chez elle, plutôt de chez ses parents, avec un sourire aux lèvres. Elle avait fait un pas, deux pas dehors et s'était étirée, profitant des trois jours de congés qu'elle venait exceptionnellement de poser. Une au-revoir pour sa mère qui la regardait, elle le savait, de la vitre du première étage et la voilà qui se la jouait cow boy dans cette ville gargantuesque. Le quartier dans lequel ils habitaient était plutôt richou. Elle l'appréciait pour sa tranquillité les jours où elle avait besoin d'être un peu seule, mais la majorité du temps, Januar avouait qu'elle s'y ennuyait prodigieusement.

Dès qu'elle sortait, elle appréciait de pouvoir mettre les pieds dans des endroits qu'elle ne connaissait pas forcément. C'était pourquoi elle avait enfourché son vélo, seul engin à deux roues qu'elle pouvait conduire, et vagabondait, curieuse, à travers la ville. Chaque journée était une surprise et savoir qu'elle n'avait pas un quota de colis à délivrer pour aujourd'hui était un soulagement. La jeune femme blonde se souvenait de la fois où elle avait découvert un bout de la cité en ruines comme si une guerre intestine s'y était déroulée. Elle avait passé des heures dans un zoo qu'elle ne pourrait pas resituer et avait découvert un peu par hasard une forêt remplie de pins dans lequel elle avait eu le plaisir de manger, et, plus tard, d'y inviter un de ses plans culs du moment.

Le vélo filait à vive allure, même si elle faisait relativement attention à tout ce qui l'entourait. De manière très exceptionnelle, elle s'arrêtait aux stops, ralentissait en voyant des voitures la frôler de trop près. Après une petite demi heure de route, elle dévia son chemin vers un panneau indiquant un parc non loin de là où elle était. Elle se gara à son entrée et commença à marcher dans ses allées, tirant un sandwich chocolat-saucisses, les meilleurs de la région, préparé par ses soins. Tandis qu'elle mâchonnait le machin, elle s'extasia devant des canards, jusqu'à voir un chien.

C'était un husky, une race noble, selon elle. Elle adorait les animaux, surtout les jours où elle était de bonnes humeurs. Les autres, elle envoyait généralement chier le commun des mortels. Sourire aux lèvres, elle se rapprocha de la nana qui était en train de caresser l'animal : sûrement sa maîtresse, se dit-il. C'était logique, après tout.

« Bonjour ! Il est à vous ? Je peux le caresser ? Il est vraiment trop beau ! J'vous donne la moitié de mon sandwich si vous acceptez ! »

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Une brise sucrée (ouvert) Empty Re: Une brise sucrée (ouvert)

Ven 12 Jan - 1:50
Une présence humaine s’était approchée du duo, probablement le maître de l’animal. Abigail se préparait déjà à l’envoyer promener mais que fut pas sa surprise de se faire prendre elle-même pour le maître du chien. Un petit sourire s’afficha au coin de ses lèvres, elle leva la tête pour regarder son interlocutrice qui lui proposait en échange de quelques caresses sur l’animal la moitié d’un sandwich. Abigail haussa les épaules, retira ses écouteurs de ses oreilles pour les laisser pendre à son cou et tendit la main vers la demoiselle pour évidemment avoir sa part.

-D’accord.

La faim n’était plus aussi présente que lorsqu’Abi était sortie de chez-elle mais comment refuser de la nourriture gratuite. La jeune femme empoigna le sandwich et mordue dedans à pleine dents. Le goût était certes particulier mais pas mauvais cependant. Abigail engloutie ce qui lui restait entre les mains puis leva la tête pour regarder à nouveau l’animal. Un morceau de saucisse était tombé dans la paume se sa main, elle pencha un peu la tête puis tendit le morceau de viande au chien qui l’englouti encore plus rapidement qu’Abigail l’avait fait avec la moitié du sandwich. Lorsqu’il ne resta plus rien la demoiselle posa son regard émeraude sur l’inconnue près d’elle. Elle ne semblait pas posséder de chien elle non plus…cependant Abi s’était improvisée maîtresse de l’animal assis avec elles et ne pouvait pas vraiment démentir maintenant ce fait puisqu’elle devrait rendre le sandwich et malheureusement pas dans son état d’origine. Mais tout de même elle n’a pas approuvé lorsque son interlocutrice avait supposée qu’Abigail était la propriétaire de l’animal donc il n’y avait pas de problème, la nourriture pourra rester dans son estomac. Abigail s’adressa à la nouvelle venue, plus par politesse que par intérêt :

-Tu as un chien qui se promène dans l’coin?    
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Une brise sucrée (ouvert) Empty Re: Une brise sucrée (ouvert)

Lun 15 Jan - 19:48
Elle adorait les chiens. Le caressant, elle avait lâché le sandwich du regard pour s'adonner à des papouilles affectueuses. Il était en réalité rare de la voir aussi enthousiaste, même de bonne humeur. Januar ne ruminait que trop souvent les sombres pensées dues à son incapacité à faire quoique ce soit suite à son accident. Les moments de joie, où le temps était assez clément pour qu'elle puisse esquisser un sourire sans que ses os ne la tordent de douleur étaient donc rares et précieux. Et voir ce chien, si mignon, si précieux dans cet environnement lui rendait vraiment le sourire.

« Un chien aussi ? Non, je suis venue à vélo. J'ai quelques jours de congés. C'est rare, alors je voulais en profiter. Je ne supporte pas de rester coincer chez moi. »

Elle ne pouvait pas non plus se permettre de râler sur son travail : ce n'était pas un job fatiguant et, au contraire, il pouvait lui permettre d'avoir assez la tête ailleurs pour profiter de la vie. Si jamais elle avait fini sa tournée assez tôt, elle ne manquait jamais une occasion de rejoindre des amis pour papoter un peu et fumer un petit pét- et s'échanger de bons procédés.

Cette fille était assez jolie. Januar décida qu'elle avait envie d'être sociable et lui sourit.

« Je peux m'asseoir ? Vous me semblez de bonne compagnie. »

Autour d'elles, la vie des habitants de Mayaku continuait avec une tranquillité enviable : ça allait de la petite famille qui sortait pour la première fois, moment mémorable, le nourrisson au parc, armés d'appareils photos et de tout un tas de commentaires à destination du bébé, au solitaire muni de son carnet et de son crayon qui s'arrêterait sans doute sous un arbre pour écrire un poème extrêmement mélancolique.

Elle ne bougerait pas, de toute manière, avant d'entendre un « oui » ou un « non » de son interlocutrice. Elle n'était pas ce genre de personne qui aimait s'imposer – enfin sauf avec les mecs, parce que vraiment, ces personnes-ci n'arrivaient vraiment pas à se reposer. Sursautant, elle s'aperçut que la jeune étrangère avait mangé tout le sandwich : elle se souvint des drôles d'aliments qu'elle avait jeté dedans et eut un petit rire embarrassé. Au moins, cela voulait sans doute dire que cette fille avait à peu près les mêmes goûts qu'elle : très bons, quoi.

« Il s'appelle comment ? Au fait, moi, c'est Januar ! Ça s'écrit avec un « j » ! »
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