Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
Une nouvelle année qui signe l’harmonie entre les quartiers de Mayaku … C’était l’intention de la maire Zhen, annonçant sous les yeux des Mayakoïtes un superbe feu d’artifice. La place du Nord illuminée de mille feux réunissait enfants et adultes, les deux émerveillés par le spectacle. Les venus furent par la suite conviés à intégrer un impressionnant gala qui se tenait au sein de l’opéra du Quartier Nord. Zhen ouvrait la voie, entrant la première en cette grande bâtisse pour annoncer que, de grands buffets avaient été dressés et qu’une piste de danse avait été prévue. Il n’y avait plus que l’amusement et la joie pour faire de cette soirée, un souvenir inoubliable pour Mayaku.
Parût d’un kimono vert-d’eau, Zhen avait les mèches de son chignon voletant au gré de ses mouvements malgré les attaches de fleurs dorées lorsqu’elle se tournait encore une fois vers les Mayakoïtes.
N’oubliez pas de prendre un morceau de papiers pour y écrire vos vœux et vos résolutions de l’année, vous pourrez ensuite les accrocher aux branches de l’arbre qui se trouve à l’extérieur, sur la place de l’opéra !
Elle souriait, ravie de voir son village uni dans autant de luxure. Avarice. Elle rendit le micro et s’immergea parmi les conviés.
Arbre à voeux
Un arbre trône au centre de la place de l'opéra. Il est là pour que tu puisses y accrocher les voeux et résolutions que tu as pris pour l'année 2018. N'hésite pas à nous dire ce qu'elles sont quand tu seras décidé à ajouter ton papier parmi ceux des Mayakoïtes. N'oublie pas ensuite de te restaurer à l'Opéra où pleins de bonnes choses t'attendent ♥
Règles de l'évent
01 ▸ Tout le monde peut participer à l'évent lorsqu'il le souhaite. 02 ▸ Un maximum de 10 lignes vous sera demandé pour chaque poste. Faites attention à ne pas dépasser ce quota pour une avancée plus rapide du rôle-play. 03 ▸ L'évent se passe du 01/01/18 au 02/02/18. 04 ▸ Postez à la suite de ce sujet pour rejoindre la fête ! 05 ▸ Si vous voulez écrire en privé avec un membre, créez un nouveau sujet dans cette même catégorie avec la balise [event]. 06 ▸ Amusez-vous ! ♥
Une douce brise traversa la chevelure rouge de la demoiselle à l’écart près de l’arbre majestueux. Un bout de papier entre ces doigts elle cherchait la meilleure place où accrocher ses vœux et sa résolution pour la nouvelle année. Enfin Abigail trouva une branche accessible et y plaça l’objet. En écriture fine on pouvait y lire ceci :
-Je veux de la glace au chocolat et un nouveau jeu vidéo. Ma résolution cette année : Essayer de socialiser avec des êtres humains.
La demoiselle laissa ces vœux à l’arbre et se dirigea vers l’opéra car l’odeur des bonnes choses à l’intérieur lui titillait l’estomac.
La cérémonie des vœux de la nouvelle année transmettait toujours une vague d'espoir à Junko. Les yeux brillants d'admiration, elle était plantée devant les lumières et cet arbre presque magique qui abritait les désirs de chacun. Elle s'en approcha doucement, faisant claquer ses petites sandales de bois et tira de sa ceinture de soie rose, un petit bout de papier sur lequel on aurait pu lire :
"Je souhaite que la beauté illumine Mayaku, et que mes projets aboutissent. Ma résolution de l'année sera de me faire des amis... si je trouve quelqu'un qui en soit digne."
Elle s'étendit et l'accrocha tout en priant silencieusement. Puis satisfaite elle s'en retourna vers la salle de réception.
Docile, ses chevilles au vent. Elle avait été attirée par ces textures délicieuses, ces odeurs capiteuses de ces salons de plaisir, à demi-clos dans le noir. Elle avait suivi la robe rose, la soie. Elle scintillait. Elle avait entendu des rumeurs, sur elle, cette fille, Junko. Elle aimait bien les rumeurs, elle aimait bien la soie, aussi. Les cheveux de l'autre fille n'allaient foutrement pas avec son kimono, heureusement qu'elles n'étaient pas amies.
- Eh salut.
Digne ? Ouais.
- Moi c'est Enver.
Elle glousse, elle même ne sait pas pourquoi.
- J'aime bien ton kimono, c'est quoi tes projets ?
Songeuse et emportée par la magie de l'instant, Junko ne se rendit pas compte tout de suite de l'apparition de la jeune fille.
- Eeh salut.
La geisha tressailli et tourna ses grands yeux vers la nouvelle venue et hocha la tête pour lui rendre la politesse. Elle se détourna et allait repartir dans ses pensées mais...
- Moi c'est Enver. J'aime bien ton kimono, c'est quoi tes projets ?
Hum, curieuse cette jeune fille... Mais sociabiliser était sa résolution de l'année n'est-ce pas?
-Ai Miura... aah euh merci beaucoup, sourit-elle, ehm...disons que je souhaite participer plus activement à la vie de Mayaku.
Elle entendit la voix de Morgan Marshall plus loin. Elle avait entendu parler de lui pour ses talents d'avocat mais aussi par les rumeurs qui parlaient de son attachement pour les joies de l'Est. Elle se tourna finalement vers Enver -dont elle ne connaissait rien, même pas ses liens de parentés avec l'avocat- puis elle lui sourit en regardant l'arbre des vœux.
- Et vous? Je ne vois pas votre petit mot de souhaits et de résolutions?
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi
Allons danser, allons chanter. Prier pour de l’éphémère et espérer meilleur. Nous le savons tous, le nouvel an n’est malheureusement pas une mise à jour et ne le saura jamais. L’être humain me fout mal, je gerbe sa croyance déviante. Sa croyance qu’il hurle quand bon l’arrange. Dans un coin, vêtue d’un kimono d’une soie noir reflétant les quelques reflets de la fontaine plongeant au clair de la lune, j’observe. Au loin, un troupeau minime d’être humain. S’agglutinant pour apposer à une pauvre branche d’arbre, des vœux qui ne tendrons jamais à exaucer. Je soupire et sors de la petite ceinture rouge de soie, un paquet de cigarette. J’en prends une, l’allume, la fume.
- Aho. . .
Il ne pouvait pas mieux tomber ce gala. Cette fille facile, rêvant de sucer même la plus crade partie du corps de mon père pour ne serait-ce qu’un peu de reconnaissance. Je la regarde s’engouffrait à l’intérieur du palais comique. Mes dents grinces quant à mon corps, il s’agite. Je ne la supporte pas, elle et sa sale face de chinoise. J’expire ma rage en même temps qu’un grand rideau de fumée et dérive finalement mon attention sur le peu de personne que je semble connaître. Enver au loin, la petite sœur de Marshall encore plus loin. Junko… Je baisse le regard puis garde la cigarette entre mes lèvres, semblant maintenant un peu perdue dans mes pensées.
Son regard vert croisa celui d’un homme qui s’approcha d’elle un peu trop rapidement à son goût. Son premier réflexe qu’elle freina malgré elle aurait été de mettre à terre l’impudent qui avait osé la toucher. Mais les mots glace et chocolat résonnèrent à ses oreilles comme une réponse évidente à son vœu accroché à l’arbre. Elle sourie donc et se laissa entraîner vers ce dessert glacé exquis qu’elle adorait au point d’en tuer.
Les yeux fermés de bonheur lorsque la première bouchée fonda sur sa langue, Abigail émit un léger son presque jouissif qui démontrait bien les sensations qu’elle ressentait lorsqu’elle mangeait son dessert favori. Ne faisant alors pas vraiment attention au jeune homme un peu loufoque qui lui avait offert le bonheur contenue dans de la glace au chocolat.
Lorsque la dégustation fut presque terminée, Abigail dirigea son regard indifférent vers la foule consommant les victuailles grandioses de cette fête du nouvel an, puis ces yeux verts s’arrêtèrent dans ceux de l’homme près d’elle, un sourire étirait ces lèvres rouges où un léger parfum de chocolat était venu s’y poser.
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Elle s’était servie avant moi et je ne sais pas pourquoi, finalement, je n’en avais plus envie. Du coin de l’œil, je la lorgnais. Elle, sa glace au chocolat, puis je finissais par m’en foutre. Il y a mes doigts à ma tignasse rose clair. Mon visage qui se détournait vers la maire de Mayaku. Des invités qui m’observaient de part et d’autre et auxquels je ne pouvais m’empêcher de sourire. Je connaissais mon charisme, aussi je cherchais à m’approcher de la scène, mais l’on m’en empêcha. Un soupir. Not today. Écoute-toi, Drei. Pas encore. Alors je retourne auprès de la rouquine, et je lui susurre que, c’te chinoise, faudrait la faire disparaître avant qu’elle vienne me chercher dans son lit. Mes lèvres se mordillèrent alors que Zhen et moi échangions un regard. Par pitié ; qu’elle me lâche . . . T'crois qu'elle est plus masque Bunny ou Lion en soirée échangiste . . ?
Elles ont un goût amer, les résolutions. Comme ta vieille tante à qui tu promets de rendre visite et qui fini par clamser trois mois après. Les nouvelles plantes qu'on t'a offert et que tu oublies d'arroser. La clope que ton fils t'avait promis de quitter il y trois ans. Tout fini par mourir autour de toi, résolutions après résolutions. Tu te rends compte que rien ne change.
- La vérité, c'est que je fini toujours par me décevoir.
Et les autres aussi mais ça c'est optionnel.
- Je passe trop de temps devant mon ordi à faire des trucs qui n'aident en rien l'humanité. Souvent, j'ai la flemme de me lever.
Même si l'humanité ne peut pas s'en passer.
- Tu vois cette fille là-bas, tout en satin noir.
Elle montre Yumi et Yumi la regarde. Elle ne la connait pas vraiment mais elle sait qu'elle détient un paquet de résolutions de cette ville. Écrasées contre son katana, ou entre ses seins, c'est à voir.
Il semblerai qu'une tradition veut que les divers résidents de cette ville glissent des mots doux dans un arbre... moi qui pensait que le mur des lamentations était une grosse blague. je reconnais certains visages, je vois au loin mon britannique favoris, si j'avais su qu'il serait la j'aurai probablement pris mon five-seven pour lui montrer à quoi ressemblent les vrais flingues.
--Ce p'tit con...
Enfin... ultimement ma résolution devrai être productive. Approfondir mes connaissance de combat à mains nus peut-être ? Miss Shinogaï est maître kendoïste il me semble...Allons voir si elle aurai la patience de me donner des cours.
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Par-dessus l'épaule d'Abigail, mon regard s'était tourné à la croisée des lèvres de Mendax. Je savais les lire et les mots qu'il venait de prononcer, ils ne pouvaient que me faire sourire. Il matait Yumi. Un sujet que je ne portais pas dans mon cœur. Les Yakuzas, ils étaient tous mauvais. Des acquisitions qui passent par des beaux sourires, de belles liasses de billets, des paroles vides de sens et de sincérité. J'y croyais pas. D'ailleurs, on relatait que moins de 40.000 d'entre eux ou associés étaient encore en activité au Japon. Des méthodologies bien trop vieilles pour maintenir encore les gangs, puis . . . des gens - comme Joseph - exercent une répression de renom. En fait, sans la jeune Yumi Shinogaï, je me demandais sincèrement comment ils pourraient encore tenir. C'est qu'une voie en extinction. C'est rien, c'est pas grave. Alors je lance un regard sensuel à Mendax, juste pour la déconne et je reprends le regard de ma partenaire de yeux plutôt doux.
Je fais partie d'un comité d'assassins de très hauts elos - elle à la gueule d'une gameuse, elle va comprendre le terme - et on recherche une personne à la tête de l'Asie. Ça t'intéresse ?
Le regard dirigé vers la chinoise, la détaillant sans retenue Abigail souffla doucement : Pour une autre glace je pourrais t’arranger ça… La voix de la jeune femme n’était qu’un murmure mais le regard froid et évaluateur qu’elle jetait sur la chinoise prouvait la véracité de ces propos. Concentrée, Abigail manqua le début de la phrase et regarda Morgan avec une évidente interrogation dans le regardCe déguiser…pour faire quoi? C’est pas l’halloween…
Abigail regardait la foule, l’envie de partir, de disparaitre et de se débarrasser de tout ces gens lui prit aux trippes. Elle détestait les foules, les gens, les contacts humains et ce genre d’endroit en débordait telle une chiotte débordant des régurgitations des gens trop ivrognes pour ce contenir dans un bar paumé. La remarque de son compagnon de soirée la fit cependant sourire dans sa détresse soudaine, le goût de jouer la démangeait justementNon merci, trop de responsabilité, pas assez de liberté.
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi
Je me sens fatiguée. Toutes ces étincelles de fausses joies et toutes ces pitreries surjouées. Ce monde fait de paillette et d’argent me fatiguait. Zhen, elle n’avait que l’oseille dans son cœur. Si il fallait en dépenser, elle en calculer jusque le moindre centimes. C’est ce genre de femme, avide de pouvoir et de matériel. C’était ce genre de … Je sursaute, la cigarette crame le bout de mes doigts, je le lâche précipitamment en soupirant lourdement. Cette petite panique me force à relever le regard vers la foule. Je crois ainsi le regard de Mendax, je le salue d’un mouvement de tête, d’un petit sourire. Bienséance, mon cul. Il était bien le seul à prouver que les conventions on en avait rien à pété. Je l’aime bien ce Mendax.
Je vois la jeune miss Shinogaï qui balaye la foule du regard avec cet éternel ennui dont elle a le secret. Elle sursaute de surprise pendant une fraction de seconde ce qui me donne le temps de la voir avec une expression autre que la lassitude. Je m'approche pour l'accoster quand elle me salue de la manière la plus sobre possible avec un sourire qui trahit cet air fatigué qu'elle semble maintenir constamment, pourquoi ne pas s'amuser ? Apres tout nous sommes tous regrouper pour l'une des plus grosses blagues de ce début d'année, autant conspirer en bonne compagnie.
-Si on m'avait dit qu'on s'amuserai autant pour ce petit pique-nique huppé j'aurai pris des biéres...
Mon sourire masquant à peine mon sarcasme, on se marre bien mais je n'aurai pas cracher sur une bière là maintenant.Oh well... Je m'abaisse pour lui poser ma question au creux de son oreille.
-vous connaissez de bons instructeurs pour les arts martiaux ? j'aimerai me remettre au sport
Pas une seule seconde mon regard à quitter le siens .
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Capable de la faire disparaître, mon regard traquait Zhen jusqu'à la perdre complètement de visu, par contre inopérante sur des responsabilités de même ordre ? aeh. Mon visage s'abaissa. Mes lèvres entr’ouvertes échappèrent un soupir. Perte de temps . . . Mendax, il murmurait des mots au creux de l'oreille à Yumi. Une main s'enfila au cœur de ma chevelure blonde tandis que ma silhouette fluette dessina un chemin vers eux. Je mettais court à la conversation qu'il avait entamée par un, Inutile d'introduire qui je suis, vous me connaissez déjà. Mon attention se rive sur Mendax. Tu commets une grave erreur en t'adressant à elle. Que feront les Yakuzas lorsqu'ils apprendront que tu m'as voulu, à un certain moment, pour avocat ? Peu m'importe leur décision au final . . . seulement, je ferai le nécessaire pour être en dehors de tout ça et crois-moi, je sais me faire oublier.
En retard. Le monde affluent déjà, les discussions vont bon train. La cérémonie d'ouverture doit probablement être finie depuis un moment. Des visages inconnus défilent sous mes yeux cernés par le manque de sommeil. J'oscille entre fatigue et soulagement face à la tendre agitation environnante. D'autres visages, connus eux, se montrent au fil de mes pas. Mon regard ce pose sur ces visages, ce figent sur certains jusqu'à ce que mes jambes s'arrêtent d'elles même. Des papiers flottent au gré du vent, accrochés à l'aide de bouts de ficelles aux branches de cet arbre. Des voeux, des résolutions plutôt. Un rictus envahi mes lèvres quand mes doigts s'enroulent, écrasent et froissent, le doux papier jusqu'à lors glissé dans ma poche. Pour autant, le simple mot froisser tourne en boucle dans mon esprit tel un mantra. "Changer."
Mes pieds font demi tour, il est plus que temps d'aller me rafraichir.
J'avais à peine poser ma question que je suis interrompu par une voix ô trop familière à ce stade.
Inutile d'introduire qui je suis, vous me connaissez déjà.
Jeu, set et match. Mon regard se pose sur notre chère Morgan au même moment où le sien se pose sur moi.
Tu commets une grave erreur en t'adressant à elle. Que feront les Yakuzas lorsqu'ils apprendront que tu m'as voulu, à un certain moment, pour avocat ? Peu m'importe leur décision au final . . . seulement, je ferai le nécessaire pour être en dehors de tout ça et crois-moi, je sais me faire oublier.
Je ne comprenais pas cet homme. Il me semble l'avoir sollicité en premier pour mes projets. Il a même refuser de la manière la plus...extravagante possible. Maintenant que je cherche des routes alternatives il me donne des conseils ? Je le considère avec un mélange de perplexité et de lassitude.
Euh... je suis sûr que vous ferez ce que vous avez à faire tout comme je ferai ce qu'il m'incombe de faire le moment voulu monsieur Marshall
Je dévie mon attention vers Miss shinogaï qui n'a toujours pas bouger d'un iota.
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
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Mendax. Ses dires laissent apparaître un petit sourire sur mon visage plutôt habituellement indifférent. J’entr’ouvre la bouche quand soudain, cette voix que je ne connais que trop bien coupe mon élan amical. Mon cœur tressaute, Dreiden. J’ai cette affreuse envie de lui arracher sa petite gueule, de lui tordre ce qu’il a de plus cher. Son nez toujours fourré là où personne ne l’avait demandé. Un démon déchu, cet air hautain sur son visage. Je soupire sentant le regard de Mendax sur moi, je ne puis m’empêcher de glisser ma main à son bras, comme pour l’entraîner auprès de moi. Dreiden, je sais que c’est moi que tu veux, moi et personne d’autre. Un amour mortel. Je lâche un petit rire pour couvrir la tension installé, je souffle : « Fais toi donc oublier Marshall car, ce cher monsieur n’avait aucunement envie de faire avec ton impolitesse légendaire ce soir. Va donc. Va voir Zhen, ou je ne sais qui, les yakuza n’ont pas besoin d’une personne comme toi au dessus de leur cheminée. » sourire. J’entraîne alors Mendax au loin, d’un pas lent, un bisous dans l’air en direction du blondinet. Je murmure une fois plus loin : « Je peux vous entraîner si vous le voulez. » comme ci de rien n’était.
Cela fait quelques mois que tu es à Mayaku, la ville qui t’a chaleureusement accueillie pour cette année. Et pendant tout ce temps passé dans ce pays si merveilleux, tu n’as rien fait d’autre que bosser. Après tout ce temps a avoir convaincu tes parents, tu n’as pas envie de les décevoir. Mais aujourd’hui est un jour spécial ! Sur la Place Principale dans le Quartier Nord, on fête le nouveau an. Il est grand temps pour toi de sortir de tes syllabus, de rencontrer du monde et d’avoir une vie sociale.
Tu portes ton seul kimono, acheté pour l’occasion, violet, ressemblant fortement à tes cheveux. Eux, sont attachés dans un chignons désordonné. Tu regardes l’arbre à voeux, avec tous ces bouts de papiers qui ne signifie rien à tes yeux. As-tu pensé à quelques résolutions pour l’année prochaine ? A par réussir ton année de fac, mais vu que c’est un effort qui doit venir de toi, ça ne sert pas à grand chose de le souhaiter. Perplexe, tu déposes le feutre que tu venais de prendre et regarde une dernière fois l’arbre, en souriant. « Quel beau pays. » Tu détournes ton regard pour observer les personnes autours de toi, en t’allumant une cigarette.
Tout cela pour dire qu'on se serait moins fait chier devant l'intégrale des Puppet Masters, un constat cruel quand on y réfléchissait posément, et Dieu seul savait qu'elle avait eu le temps d'y penser depuis qu'elle était arrivée. Les seins à l'étroit dans un kimono qu'elle avait mis une heure et demie à nouer correctement, qu'on ne puisse pas lui faire remarquer qu'elle n'avait pas l'accent d'ici, elle lisait Horace et savourait le japonisme des japonais en pensant parfois à Manet. Hanka cherchait quoi écrire sur le greffon qu'elle devait ajouter à l'arbre de sa vie. Elle n'avait aucune idée de quoi faire bourgeonner, et le peigne orné qui nouait ses cheveux lui suffisait. Elle ne s'en faisait pas pour autant. Ils étaient nombreux, dans son sac, à être lus.
Morgan Marshall
Quartier Nord
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Mendax disait, qu’Euh... je suis sûr que vous ferez ce que vous avez à faire tout comme je ferai ce qu'il m'incombe de faire le moment voulu monsieur Marshall. Suite à quoi je penchais mon torse pour le saluer avec autant de politesse que par laquelle il venait de me répondre. Mes yeux se ferment, arigatô gozaïmash'ta, Mister Okami. Je crois ? Ça fait office de salutation. Yumi. Mon visage se penche sur le côté et mes lèvres lui rendent un sourire mielleux. Elle m’envoie un bisou, entraînant Mendax contre elle. Ça y est, je suis amoureux.YUMI, N'OUBLIE PAS MA COKE POUR LA SAINT VALENTIN. Mon regard fixe sa silhouette un moment, tout sourire, jusqu’à finalement faire volte-face avec une toute autre demoiselle. Des seins étroits dans un kimono taillé d’une précision remarquable – le mannequinat, par extensio le textile, ça me connait. Aeh, je crois que je vais vraiment tomber amoureux.
S’étant fait planter là comme ont se désintéresse d’un pokémon trop commun Abigail regarda un instant la silhouette de son partenaire de dessert glacé partir au loin et dans un haussement d’épaules de la personne qui s’en balance elle décida de partir de cette fête beaucoup trop gargantuesque. Les doigts la démangeaient et soit elle vengeait son ennuie sur quelqu’un ou elle débarrassait le plancher pour retrouver sa chère console adorée qui elle au moins comprenait son dégout du genre humain.
La jeune femme mit ces écouteurs aux oreilles de chats pour ainsi déjà se couper de la foule et se faufila avec la souplesse d’un félin vers la sortie. L’air ce faisait déjà plus respirable à mesure qu’elle s’éloignait du troupeau d’humain.
Camille maudissait Rome par son amour et une lourde mèche de cheveux menaçait de quitter le nid ; pour rien au monde Hanka n'aurait lâché la scène cinq de l'acte quatre des mains, mais ses yeux eux s'aventurèrent sur d'autres aventureux - elle n'avait plus besoin de lire Horace depuis longtemps. Il la voyait et être reconnue par le monde était gratifiant. Elle lui sourit aussi, les ongles traînant sur les lignes pour ne pas les perdre, s'éclaircit la voix pour qu'elle soit moins gutturale.
- EH ! VIENS !
L'anglais était grave mais chaleureux. C'était tout ce que l'on pouvait lui demander. Il vint, elle souriait. Camille mourrait hors de la scène mais dans sa tête, très clairement, Horace revenait depuis jardin, les cheveux teints par le fratricide.
- T'as mis quoi sur ton papier, toi ?
Une triche lycéenne. Son maquillage était simplement plus joli qu'à l'époque.
« Pleins de bonnes choses m'attendent », la bonne blague, surtout pleins de comptes à pirater et d'informations à récupérer. J'esquisse un sourire a cette idée alléchante qui traverse mon esprit.
N'y tenant plus, je balaye du regard les lieux et m'installe à un endroit, espérant y être tranquille. Enfin à mon aise, j'enfile mon casque me coupant du tumulte de cette soirée et dégaine de ma poche mon outil de travail qu'est mon portable.
Hum... Intéressant, c'est peut-être mon jour de chance ! jubilais-je intérieurement. Avocat, banquier, illustratrice, étudiante universitaire, calligraphe, Yakuzas, … Oh ! surprenant. Que de beau monde, mais que me cachez-vous ? Aurez-vous peut être un quelconque lien avec mon passé oublier ? J'ose l'espérer.
Alors, par qui vais-je commencer ?
Dernière édition par Eliass Zimmermann le Mar 20 Fév - 1:25, édité 1 fois
Autours de toi, pleins de gens, tous uniques dans leurs genres. Les femmes sont toutes ravissantes, mais tu as une forte attirances pour les asiatiques. Avec leurs longs cheveux noirs et leur peau si pure… Tu frissonnes. Il y a pas mal de mecs aussi, autant des caucasiens que des asiatiques, tu te sens moins déboussolée. Tu ne pensais pas voir autant d’étrangers ici, ça te plait quand un pays est ouvert à tout le monde. Tu souris en tirant sur ta clope.
Tu vas te servir un verre, quand tu vois arriver un autre jeune homme, casque sur la tête et téléphone en main. Ça te rappel les dernières semaines d’études intensives où tu restais la journée entière avec le casque sur la tête à écouter de la musique « chill » pour réviser.
Un peu timide, tu restes encore de ton côté, avec la boule au ventre d’aller vers les gens. Pourtant tu culpabilises un peu de ne pas oser être plus ouverte avec eux. Tu bois la fin de ton verre d'un coup en sachant que ce n'est pas la meilleure solution, mais c'est la seule manière d'être moins anxieuse et au pire des cas, tu finiras bourrée et demain tu auras tout oublié.