N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Anonymous
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[4]- Freak Show Empty [4]- Freak Show

Mar 17 Oct - 2:18
Parking du club - 19:40

Je suis fils de militaire, mon éducation n'a pas exactement été la plus tendre. mon père me faisait faire les entraînements de routine qu'il était faire durant son service. Je ne suis pas si fière pour dire que ce savoir ne m'a pas été utile au fil des années, déterminer les points de sortie d'un bâtiment contenant des individus possiblement hostile est la première étape. J’enchaîne les cigarettes tout en observant les videurs à l'entrée, puis je vois la porte de service par laquelle sors ce que j'assume être une l'un des membre du staff. Deux points d'entrée donc. Je sors de ma voiture, prend le sac plastique dans le siège passager et me dirige vers l'entrée principale, et m'arrête entre les deux colosses. Le premier à gauche commence à me fouiller pendant que l'autre m'étudie.

-jt'ai jamais vu par ici toi, tu sors d'où ?

À ce stade je n'ai aucune raison de lui mentir mais je devrai faire très attention à ce que je lui dit.

-Je viens d'arriver en ville, je voulais juste voir comment était l'ambiance  les vendredi soir par-ici.

Son collègue fini sa fouille et se tourne vers lui et secoue brièvement la tête avant de se replacer à ma gauche.

-Pas d'embrouilles.

Calme, lourde, simple est suintante de sous-entendu il n'a pas besoin d'en dire plus. Je lui souris et m'avance vers l’intérieur du bâtiment.

-je vais essayer.


Club - 20:10


La caractéristique la plus frappante du club serait la décoration si l'attraction principale n'était pas un groupe de danseuses sur l'estrade au centre de la salle qui dessinaient des arabesques avec leurs corps. Je détourne le regard après quelques secondes et me dirige vers le bar.
La barmaid me lance un regard inquisiteur, fini de servir le cocktail qu'elle préparait et se dirige vers moi, au moins le service au bar est rapide ici.

-Je luis sers quoi le nouveau ?

Maintenant que je la vois de plus prés, plusieurs détails me sautent aux yeux. Le premier étant la cicatrice horizontale qui lui traverse l’œil droit, contrastant avec son œil saint qui, dans l'éclairage ambiant donne à son iris l’apparence d'un trou sans fond. Le deuxième détails aurait du m’être apparent bien plus rapidement, cette femme est magnifique. Des cheveux noir de jais en chignons tenu par un crayon, une peau couleur olive sombre et une silhouette qui rendrait jalouse la plus belle des fitness-girl aux Etats-unis. je me rend compte que je la contemple depuis bien trop longtemps et bégaye.

-une...une biére s'il vous plait.

Elle me sourit et s'en va chercher ma boisson. Je me retourne pour faire face au reste de la salle et commence à observer l'ensemble des individus qui s'y trouvent.

-Et une biére pour votre altesse

Je me retourne pour voir son visage moqueur.

-je n'ai rien contre le fait qu'on se moque de moi mais j'aime connaitre le nom ceux qui le font.
-C'est juste que personne ne dit " s'il vous plait" par ici.
-Je sais pas quoi vous dire, là où j'ai été élever on m'à toujours dit de dire "s'il vous plait" au jolie dames.
-Vous devez pas faire ça souvent,flirté je veux dire.

Séduire par la simplicité c'est tout aussi efficace. Je me tourne vers le reste du club et feint de chercher de qui elle parle.

-qui ose flirté avec vous pendant que je vous parle ?

Elle réprime un rire, mais je vois qu'il atteint ses yeux.

-Moi c'est Asuna, bienvenu dans l'antre de la débauche du quartier Est de Mayaku.
-Ouai je vois ça, moi c'est Mendax.

Je lui tend ma main et sa réaction.

-Mendax ? Sérieux ? Soit tes parents ne t'ont pas aimer, soit ils ont un court-circuit quelque part

Je souris, d'une part pour la blague, d'une autre parce qu'elle ne sait pas à quel point elle à raison, mais surtout parce que je viens de voir ma potentielle cible de ce soir. Blouson en cuir sans manche et tatouage sur ce que je présume être l'ensemble du dos, mais ce qui m'assure que c'est bien mon homme, c'est le Berreta loger dans sa ceinture. Je fini ma bière en prenant le temps de planifier ce qui va suivre. je vide le contenu du sac plastique sur le bar: un téléphone portable et une puce pré-payé. J'assemble le tout et me dirige vers ma cible. La quasi-infinité de possibilité dont la situation dans laquelle je vais me mettre peut finir me procure une poussée d’adrénaline qui, combiner à l'alcool, la nicotine,la musique et les jeu de lumière me donnent l'impression d'être dans une autre dimension. Je sens le temps légèrement se ralentir autour de moi, mais je ne ressent plus appréhension, plus de l’excitation. Je traverse l'océan de fêtard et me laisse un peu m'emporter par leur mouvement  et la musique. Je suis a quelques mètres de notre homme et je sens mes cheveux se redresser quand je pense qu'il y a 40 minutes j'étais tranquillement assis dans mon balcon quand cette idée à surgit du néant, je pense au fait que je ne l'ai même pas reconsidérer. Cette ville, son énergie, cet endroit met en lumière une version de moi qui provoque des sentiments partagé entre la fascination, la terreur et la curiosité. Je suis  à un mètre de mon gangster, il est autour d'une table haute circulaire avec ce que j'assume être ses "collègues". Je prends à mon tour place proche d'eux et je patiente, surveillant du coin de l’œil le moment où il sera seul. Après une demi heure il se lève et se dirige vers les toilettes, l'heure de vérité. Je le suis en maintenant une certaine distance, une fois à l'intérieur il se positionne face à un urinoir. Je rentre le plus silencieusement possible et me rapproche de lui, je revisionne les apprentissages de mon père pour le combat à main nu et serre les poings. L'élément clé sera de ne pas lui permettre de voir mon visage. Je lance un crochet du droit qui le heurte dans la tempe et projette sa tête contre le mur, il s'écroule sur le coup. Mes phalanges crient de douleur, mais je n'ai pas le temps de m'en préoccuper, je glisse le téléphone pré-payer dans son blouson et sors des toilettes. Je jette un rapide coup d’œil vers ses collègues qui sont trop occuper à dévorer des yeux l'une des danseuses sur l'estrade, mission accomplie. Je retourne au bar où Asuna me regarde bizarrement.

-Quelque chose de serrer...s'il te plait.
-Et un whisky pour le nouveau !

Ma chute d'adrénaline est grandement apprécié, je me sens submergé par un ras-de-marrée de fatigue émotionnelle. Asuna revient vers moi avec ma commande, me le tend et se penche jusqu'a atteindre mon oreille et murmure:

-c'était quoi ça dans les toilettes ?

Je reprend le contrôle de mes réactions de justesse, Adrénaline quand tu me tiens.

-je veux bien flirté, mais pour te dire ce qui se passe au toilettes des hommes il faudrait que je t’emmène dîner d'abord.

Elle n'a pas le temps de répondre quand ma victime surgit des toilettes en hurlant. Merde, j'ai cru qu'il aurait été dans les vapes encore quelques minutes le temps que je finisse mon verre. Je me retourne comme le reste de la foule et feint la curiosité. Il regarde à droite puis à gauche comme si il allait reconnaître le coupable via contact visuel, puis se tourne et braque son regard vers moi. Soit il est réellement capable de reconnaître le coupable par la simple vue, soit j'ai fait une erreur d’exécution. Il commence à se diriger vers moi, la foule s'ouvre comme la mer rouge sur son passage. Pendant son trajet je me repasse l'ensemble de la soirée en tête mais je ne trouve pas le moment où j'ai laisser tomber ma vigilance. Il arrive à quelques pas de moi et mon visage n'a toujours pas quitter son état de fausse curiosité. Il arrive à porter de bras...et fait un pas de coter pour s'appuyer contre le bar à ma droite. À ce stade, ma tête le suis automatiquement. il regarde à sa droite et saisi mon verre et le descend d'un trait. Il me regarde avec un air mi-défiant,mi-enragé pour me dissuader de me plaindre. Sans de problème, j'imagine que je lui doit bien ça.

-Asuna t'aurai pas vu un autre connard rentré juste derriére moi au chiottes ?

À cette cadence je vais faire une overdose d'adrénaline, j'ai une étrange sensation de chaud et de froid à la fois. Asuna me lance un rapide coup d’œil et se tourne vers son interlocuteur

-Je suis pas caméra de surveillance Satoshi.
-T'es peut être borgne mais tu vois tout içi, alors arrête de te foutre de ma gueule.

Elle fait une bréve pause pour regarder autour d'elle et constater que la majorité des gens présent suivent cet échange avec interet, certains dévisagent même son visage. Je baisse les yeux et fixe le bar.

-Avant de commencer à me faire chier, vérifie si tu t'es fait voler quelque chose.

Pris de court comme si ce commentaire était tellement élémentaire qu'il se mit à faire un inventaire complet de ses biens sur place. Il sort le téléphone que je lui avait glisser, le dévisage une seconde et le remet dans sa poche comme si de rien n'était, il vient de réaliser pourquoi il a été attaqué.

-non il me manque rien, alors accouche.

Je relève le regard et me résigne au fait que j'ai mal jugé la situation.

-non mais t'es bouché ou quoi ? j'ai rien vu connard, prend un truc à boire ou passe ton chemin.
-Commence pas à me parler sur ce ton le cyclo...
-Écoute moi bien l'émasculé secret, t'as dix seconde pour aller te faire foutre avant que j'appelle la sécurité! J'ai vu personne entré après toi parce que j'ai autre chose a foutre que de surveiller ta pause rouge à lèvre, C'est clair ?

Elle se tourne et dévisage chaque personne qui aurait le courage de la regarder de travers. et fixe son regard sur le dénommé Satoshi qui arbore toujours son air enragé. Elle lève la main et commence son décompte, au bout de six Satoshi bas en retraite vers ses collègues. Cinq minutes passent et elle ne m'a toujours pas adresser le moindre regard, puis quand je suis sur le point de me lever, elle me pose un verre d'eau avec une note en dessous, un numéro de téléphone. Je m'empare du bout de papier et sors du club.


Parking du club - 21:42

Je m'introduis dans ma voiture et commence à me diriger vers chez moi.
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