N
M

la petite citation

qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Morgan Marshall
Morgan Marshall
Quartier Nord
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Exhaust ft. Marcangella De Conti Empty Exhaust ft. Marcangella De Conti

Sam 9 Sep - 15:48

Feat. Marcy

fk meh, 'need to be high.
creep

Mes côtes se sont épousées contre les formes de mon canapé. Il y a une Yankelee Candle parfum Vanille qui se consume. J’ai froid. L’idée du temps que je passe lové à l’intérieur de mon plaid m’échappe. Mon téléphone vibre et attire mon attention. Je le lorgne du regard pour entr’appercevoir que le Cabinet de Psychologie de Mayaku venait de m’envoyer un rappel. Ma narine et ses innombrables taches de rousseurs, se plisse. J’ai froid, je tremblote malgré la couverture. La réaction venait peut-être d’un excès de fatigue, du manque de dope, ou encore – et ça je ne voulais pas le croire – de l’effroi que me procurait d’aller voir ma psychologue, Marcangella De Conti.

La confrérie manipule les esprits. Elle maîtrise les comportements de ceux qui s’y sont conformés et couple son savoir avec l’art de l’assassinat. En tant que huitième du conseil, mes responsabilités me dépassaient. D’autant plus qu’hier, ce que j’ai eu à vivre m’a épuisé ; Un rituel s’est instauré au sein de la confrérie. Il ne concernait que les membres du conseil. Le concept est de prendre le chiffre qui nous correspond en tant que membre du conseil, de compter le nombre de fois où la pleine lune apparaît avant d’arriver à votre chiffre, chiffre annonciateur de votre tour d’aller à la repentance. Voyez pour exemple, je suis le huitième membre du conseil, à la huitième pleine lune qui s’est dévoilé hier, j’avais à me rendre à l’autel et me faire scarifier. On dit que c’est la manière pour nous, les membres du conseil de laver nos pêchés auprès de Morhigann.

Dans les faits, l’ensemble de mon avant-bras me brûlait. Les saignements avaient hanté ma nuit, m’empêchant de dormir, me préposant à me droguer pour halluciner que les choses tournaient pour le mieux. Mon sang, lui, ne cesse pas de s’écouler. Cela faisait pour la quatrième fois que je reportais ce rendez-vous. La quatrième fois que je préférais couvrir ma souffrance en renforçant les doses. Je crois que mes pupilles étaient noires. Je crois que ma peau n’a jamais été aussi fade. Je crois aussi que je m’apprêtais en fin à me lever pour partir.

Je me trouve au cœur du quartier nord, là où les plus belles architectures de Mayaku se trouvaient. Je me trainais vers le cabinet. Je n’avais pas pris le temps de coiffer mes cheveux, il avait bouclé. J’ai mis une grosse écharpe autour de mon visage, dont les bouts pendaient sur mon sweat à capuche gris foncé. Je portais mon éternelle slim noir et des bottines de marque. Mon avant-bras était proprement bandé, mais le tatouage allant jusqu’au poignet, j’eus du mal à le cacher entièrement. D’où mon tic nerveux de tirailler le bout de mes manches pour bien tout dissimuler. Je m’annonce à la secrétaire et son air abattu de me voir enfin daigner venir. Je rembarre sa remarque au moment où elle me rappelle que reporter un rendez-vous par quatre fois, ça ne se fait pas Monsieur Marshall, et elle m’indique la salle d’attente. Je n’attends pas longtemps, qu’elle est déjà là, Marcangella De Conti. Une italienne. La chevelure brune qui déferle sur des formes féminines, entretenues, sveltes, belles, envoûtante. Une tenue de circonstance dont les plies se faisaient rare et qui épousait parfaitement son corps. J’étais levé face à elle, le visage penché, complètement ailleurs à faire courir mes yeux sur chaque parcelle qu’elle venait de me présenter. L’air déchiré et fatigué au visage, ce moment de silence ou mon psychisme ne répond plus. Le même lapse de temps semblable à celui que t’imposes le sommeil lorsque tu te trouves dans l’effort de t’endormir. Il y a un frisson au creux de ma nuque et les stimuli qui suivent. Je crois qu’elle s’approche de moi, mes pommettes chauffent, en vrai je rougis couleur pêche-blanche, meerde. Elle s’approche encore, meerde, . . j’ai des problèmes d’érections.
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Sam 9 Sep - 19:13
" Madame … ? "


" Je sais. C'est la quatrième fois. Rappelez-le."


" Toute de suite."


Je fixais l'expression confuse et attristée de ma secrétaire, une jeune nippone au niveau secondaire efficace faisant preuve d'une grande sensibilité nécessaire dans ce métier, je mentirais si je disais que je n'en abusais pas parfois ajoutons à cela la dévotion et l'application qui caractérise l'individu japonais dans son travail. J'avais là, l'archétype d'une jeune femme qui tâtonne encore et qui a du mal à s'affirmer sans doute était elle dans une relation distordu avec un homme machiste ? Elle à l'air de chercher une pseudo protection dans le genre masculin - probablement développer par une absence paternel- tout en ayant une attitude maternelle et ça se sent dans cette douceur inaccoutumée qu'elle manifeste face aux hommes qui se présentent ici. Je me plais à croire qu'avec le temps je puisse un tant soit peu déteindre sur elle. Mais pour l'heure elle m'aide à pratiquer mon japonais qui je ne m'en cache pas n'est pas des plus parfaits et tout simplement prendre mes rendez vous avec mes patients.


Les patients. Je détestais ce terme, pour moi ils ne sont pas malades contrairement à l'avis de la communauté médicale, ce sont de personnes qui expérimentent des sensations tellement inconnues et d'une diversité insondable tant qu'il nous est difficiles de dresser de manière certaine un profil compatible et applicable à chaque individu. C'est tout bonnement fascinant, captivant. À la manière qu'a un photographe de trouver en chaque lever de soleil une beauté nouvelle, je trouvais en chaque toxicomane, en chaque souffrance psychique une beauté mélancolique. Le danger dans cette profession est de se laisser noyer dans les tréfonds de la psyché et je compare ça, encore une fois au chant des sirènes que craignaient les marins, certains ivres de passion se jettent au fond des mers et se font dévorer par ces créatures enchanteresses.
Et je vais vous avouer quelque chose… il m'est arrivé une fois d'avoir l'impression de détruire une œuvre d'art en soignant un de mes " patients ". C'est totalement égoïste, immoral à l'encontre même du serment d'Hippocrate me diriez-vous mais jusqu'à ce jour je n'ai pas retrouvé cette saisissante tragédie, cette fragilité dans aucune personne.


C'est le bip de mon téléphone qui m'arracha de ma semi-torpeur, j'entendais la voix claire de ma secrétaire annonçant la venue de ce cher Morgan Marshall.


26 ans, type européen, un fidèle serviteur de sa majesté la Reine d'Angleterre, avocat juridique et mannequin à ses heures libres. Je décrochais une petite moue. Il fallait avouer que l'image qui ornait son dossier me renvoyait un très beau visage d'un fringuant anglais. J'avais eu affaire à des avocats et des employés de Wall-street ayant des troubles d'addictions lors de mon stage de formation à New-York ajoutons à cela le cliché des Catwalk aux figures longilignes qui défilent les narines enfarinés. Je dirais que rien ne me surprends réellement mais on ne peut réellement ignorer un cas d'abus de substance.



Je me relevais d'un mouvement leste et m'avançait après avoir lissé d'un mouvement rapide les pans de ma robe nude qui moulaient mon corps et dénudait mes épaules avant aller à sa rencontre.


J'étais frappé par cette fatigue et cette mélancolie qui peignait son visage pâle, je le trouvais d'autant plus intéressant que séduisant, ses pupilles étaient voilés d'un sentiment de lassitude dont je ne pouvais encore définir la cause pourtant je pouvais deviner qu'il n'était pas totalement impassible à ma personne, un sourire s'étira sur mes lèvres carmin alors que je déclarais avec un sourire tranquille et une voix volontairement sensuelle.


" Je me ferais un plaisir de régler vos troubles de l'érection."



Je me retournais et l'inviter à me suivre dans mon cabinet.


Pour mon bureau, je n'avais pas lésiné sur les moyens et l'avait aménagé de sorte à ce qu'il soit baigné de lumière, que je puisse étaler sur différentes niches en hauteur mes livres et plus bas de cette mezzanine improvisé en bibliothèque murale, différents tableaux. Je m'étais aussi débarrassé du classique divan en velours/cuir sur lesquels s'étalent comme des baleines échouées ou des vénus tout dépends de votre humeur mes chers clients pour deux fauteuils face à mon bureau qui centrait la pièce.


" Dîtes moi que vous ai-je donc fait pour que vous me fuyez comme la peste, ne voyez vous pas tout l'intérêt que j'ai pour vous ? " De nouveau face à Morgan, jugeant que la vue de mon postérieur s'était assez éternisée.


Un pas, s'en suivit d'un second. Malgré mes talons il me dépassait de quelques centimètres, je plongeais mon regard dans le sien, inclinant mon visage et entre-ouvrant mes lèvres. Le temps d'un instant, le monde s'est suspendu au cœur de la pièce, aucun bruit, si ce n'est deux souffles joints, deux battements de cœur réguliers. Une lumière diffuse caressait ses boucles blondes et réchauffait mes joues.

" Je t'aime, Morgan."


Je laissais planer quelques minutes de silence, j'en observais sa réaction avant de me reculer lestement et de m'asseoir.


" Prenez place, nous allons commencer."

Morgan Marshall
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Dim 10 Sep - 19:04
Mon attention recherche les moindres détails de Marcangella. De son sourire angélique qui vient de s’étirer à ma vue, de sa voix italienne qui se dégage d’entre ses lèvres, de notre proximité malaisante, jusqu’à son jeu sensuel qui m’annonce clairement, Je me ferais un plaisir de régler vos troubles de l'érection. Mes lèvres s’entr’ouvrent un peu plus, et puisqu’il n’y avait rien à répondre, je faisais profil bas. Elle me conduisait à l’intérieur. Je la suis sans réfléchir. La douleur de mon avant-bras s’amoindrissait parce qu’elle me captivait. D’autant que plus j’observais son arrière train, plus il se creusait une tension à mon bas-ventre. Elle se retourna. Sa poitrine en ligne de mire. Meerde, Dreiden, lève les yeux, un peu, Dîtes moi que vous ai-je donc fait pour que vous me fuyez comme la peste, ne voyez vous pas tout l'intérêt que j'ai pour vous ? Je crois que j’avais trop sniffé vers trois heures du matin. La fatigue ne m’aidait franchement pas. Qu’est-ce que vous attendez de moi devant une aussi belle jeune femme ? J’élevais le nez à son visage, qu’elle s’était déjà rapprochée et que nos corps se frôlaient. J’ai le visage rosit, mes boucles déferlant sur une partie de mon visage et les lèvres entr’ouvertes de ma psychologue, m’appellent. Cette femme-là dans une autre vie, était assurément une sirène. Nos souffles s’entremêlent approximativement deux fois. Moi, je reste immobile et elle, elle ne me touche pas, à mon grand désarroi. Nos regards l’un dans l’autre, elle souffle un, Je t’aime Morgan, qui me fait rester de marbre. Well, uniquement d’apparence. À l’intérieur, elle avait réussi à déconnecter mon âme de mon corps. Eh, allez savoir si je ne l’aurais pas embrassé sur le champ dans le cas où les deux auraient encore été liés, Prenez place, nous allons commencer, qu’elle m’annonçait naturellement, Jesus fkin’ Christ.

Réveille-toi Dreiden. Alors je regarde de côté. Je finis par observer l’endroit. Plutôt vaste, plutôt classe, bien aménagé. J’observe les livres, les plantes, les affaires qu’elle avait déposées, la vue qu’elle pouvait avoir depuis son cabinet. Elle devait être bien. L’endroit me plaisait. Plutôt accueillant et confortable. Je prenais place à l’intérieur d’un grand fauteuil. Je porte mes yeux bleus-givre aux siens et penche légèrement la tête sur le côté. Meerde, j’ai bougrement pas idée de dans quoi je me suis embarqué. Tout ce que je sais, c’est que j’ai une sainte horreur des médecins quel que soit leur titre. Je cligne lentement des yeux, portais un regard profond à son égard, j’n’sais pas. J’ai toujours eu une sainte horreur du corps médical. Mes doigts pénètrent ma mèche, reste quelques minutes déposées à mon crâne. Un soupire. Ma main finit par se déposer à l’une de mes épaules pour glisser jusqu’à mon avant-bras. Je plisse légèrement les yeux en les levant vers les hauteurs du bureau. J’hausse à peine les sourcils devant autant de tableaux artistiques et m’en réjouit d’un léger sourire. À nouveau sur Marcangella, je reste à ne rien dire, puis me lève et chancèle pas à pas. Je lui tournais le dos, observait encore l’espace et m’en allait à fermer les yeux. Ma main gauche récupère ma nuque en sentant mon corps basculer vers l’arrière, je pivote vers elle, Ça vous dérange si . . . aehn, je prends place debout? Je laisse ma bouche s’ouvrir avec au visage l’air absorbé d’un enfant qui cherche ses repères dans un espace qu’il ne maîtrise pas. Il y a mes mains qui voyagent dans les airs et je me perds le temps d’un moment, seul. Complètement seul. Cet avant-bras me tue, truly. Je le récupère encore une fois, élève le visage au ciel et serre les dents. Putain. La douleur était épuisante. J’offrais en spectacle mes déambulations et mon profil, dessiné par un visage fin, une grande gorge et un corps des plus squelettiques ; dévoré par la drogue. Dîtes-moi, que vous ai-je donc fait pour vous affranchir du respect des codes juridiques de votre métier, Marcangella? /prononcé à l’anglaise, mɑrkˈeɪndʒəlla/
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Ven 3 Nov - 21:43
Note numéro 1 :


  1. • Impassible/Immuable.
    • Très peu expressif.
    • Plutôt bel homme.
    • Je ne le laisse pas de marbre.



Je vous avouerais que j'ai usé de moyens beaucoup plus conventionnels pour donner le tempo d'une première consultation. Mon humeur joueuse, ma rancœur vis-à-vis des rendez-vous reportés ont pris le dessus sur la force tranquille dont je fais preuve au quotidien et qui a tendance à agacer plus d'un. Et puis c'est un grand garçon avec une sulfureuse réputation de coureurs de jupons et de pantalons, ce ne sera pas des yeux de biche et une voix mielleuse qui vont le faire rougir ou faire battre la chamade à son cœur …. Quoique ..?


Dostoïevski, Tolstoi , Machiavel, Sartre, Camus , Marx, Kant , Malek Bennabi, Freud, Süskind … J'éviterais de vous énumérer tout les auteurs qui trônent ici et là, ma collection passe de la littérature classique à contemporaine, entre romans, livres de philosophie et de sociologie. J'aimais à dire qu'une pièce sans livres est comme un corps sans âme. J'ai toujours énormément lu, je ne me rappelle pas avoir passer mes récréations plus jeune à courir ou me faire des amis, cela a énormément affecté mes rapports sociaux avec le monde, m'a isolé un temps et rendu très difficile et maladroit le contact. Force est de constater qu'a l'université avec cette idée répandue que " l'intellect triomphe " la donne a changé, c'est à cette période de ma vie que j'ai commencé à attiser de l'intérêt, le désir de certains la jalousie des autres. La faculté est réellement une mine pour toute personne friande d'analyse comportementale ou d'expériences humaines. Je devrais écrire un traité ou un livre à la " Mémoires d'une jeune fille rangée " de Simone de Beauvoir.



Un sourire narquois étirait la commissure de ma bouche, réflexe presque involontaire et automatique, ce n'était réellement pas animé par un sentiment de supériorité. Les premières paroles d'un patient "à vif" sont cruciales, quelque peu malmené par mes soins, bombardés et mis au pied d'une situation volontairement provocante confirmait presque ce à quoi je m'attendais. Je ne sais pas si je dois être ravie de ma déduction ou tout simplement ennuyé ?



" C'est pour cette raison que je ne porte pas de blouse blanche. Ça fait peur aux enfants."


Je me redressais de toute ma longueur, contournait ma table de travail pour m'asseoir dans le voluptueux fauteuil que j'occupe généralement lors de mes consultations. Le dos droit, les jambes croisées et le visage impassible je suivais jusqu'au fin cheveu blond platine qui comme une fissure du firmament brillait au jeu de lumières de la météo capricieuse sur le noir tissu recouvrant son épaule.


" Tant que vous ne cassez rien, vous pouvez même vous mettre dans la position qui vous chante."



Il dégageait ce je-ne-sais-quoi d'enfantin, de fragile, un souffle juvénile figé à la manière d'une fine couche de givre sur ce corps de jeune-homme. Quelque chose dans le ton, dans la gestuelle, dans l'allure.  C'était attendrissant et captivant à la fois, comme une vieille chanson de rock'n'roll qu'on passe un soir et qui vous fait un peu plané.

C'était Morgan, ma petite énigme du jour.


Je n'étais pas à mon premier essai, et je savais reconnaitre quelqu'un de gêné, tout particulièrement quelqu'un qui souffre d'une blessure physique. On est pas médecins pour rien, et il en faut pas vraiment pour nous le faire deviner nul besoin de gémissement ou de grimaces biscornus. Toujours assise, je maintenais une distance nette et marquée, contrairement au début de l'entrevue qui se faisait quasi intime, paré de mes plus beaux atours : un sourire tranquille et un ton égal, je répondis :



" Ne jouez pas à ce jeu avec moi Marshall, les petits génies qui se croient beaucoup plus malins qu'un psychiatre et qui veulent se faire égale à un praticien j'en vois tous les jours. Je ne remets pas en question vos connaissances, mais permettez-moi de vous reprendre : parler d'éthique alors qu'on est sujets à une fréquente consommation de stupéfiant, d'addiction qui je n'en doute pas doit être doubler d'un profond mal-être qui peut éventuellement se développer en dépression chronique. Ça fait beaucoup plus tâche sur votre joli CV d'avocat juridique que sur le miens ? Alors Monsieur l'avocat, en ce jour vous êtes mon client, je serais ravi néanmoins que vous essayez de me passer les menottes pour un motif plus ou moins concret à l'avenir. Mais pour l'heure : Relevez votre manche s'il vous plait."
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Dim 5 Nov - 13:33
J’ai le visage qui se décompose. Il est penché sur le côté. Scotché à ses mirettes. Les lèvres entr’ouvertes. Je crois que je fini par venir m’assoir, avachit dans le confortable fauteuil. J’ai passé mes jambes par-dessus l’accoudoir et l’autre permet d’y reposer mon dos, shit. Alors c’était donc ça l’image qu’ont de moi la médecine? Ça paraît aussi dramatique qu’elle le dit ou elle pense m’effrayer parce que je lui ai dit que j’avais une sainte horreur du corps médicale? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas, en fait j’en sais rien, rien, rien. Elle le cille pas, les jambes croisées sous le bureau, Ne jouez pas à ce jeu avec moi Marshall, il y a ma nuque et ma tête qui bascule en arrière, les yeux regardant au plafond, les petits génies qui se croient beaucoup plus malins qu'un psychiatre et qui veulent se faire égale à un praticien j'en vois tous les jours. Je ne remets pas en question vos connaissances, mais permettez-moi de vous reprendre : parler d'éthique alors qu'on est sujets à une fréquente consommation de stupéfiant, d'addiction qui je n'en doute pas doit être doubler d'un profond mal-être qui peut éventuellement se développer en dépression chronique. Ça fait beaucoup plus tâche sur votre joli CV d'avocat juridique que sur le miens ? Alors Monsieur l'avocat, en ce jour vous êtes mon client, je serais ravi néanmoins que vous essayez de me passer les menottes pour un motif plus ou moins concret à l'avenir. Mais pour l'heure : Relevez votre manche s'il vous plait. Mon visage se tourne brusquement vers le sien. Mes sourcils se froncent et ma voix déraille d’un, quoi . . ? Traitre. Je l’imagine en tenue de cuisinière avec sa farine et m’en jeter sous le nez, ouais, elle m’a enfariné. Je me redresse lentement, écarte les jambes et redresse volontairement la manche où les scarifications n’étaient pas présentes. J’observe mon bras le court d’un temps avant de chercher à comprendre ce qu’elle lui voulait. Je me rapproche de son bureau, dépose le bras dénudé le long, mes doigts presque capables de l’attraper. Je souris doucement, je ne me drogue pas parce que j’ai un mal-être. Je le fais pour l’expérience que ça procure. Arrêtez donc de lier la dépression à tout comme s’il s’agissait d’une putain de vérité universelle issue de vos bouquins aussi gros que nos codes juridiques. Vous doutez mal, savez par la même que je ne menotte personne, but well, vos fantasmes sont désormais à nues. Et si je me trompe, je ne dois pas être si loin du compte. Laissez entendre, en voyant vos talons ça me dépeint un portrait psychologique d’une femme voulant être sa propre création, donner la possibilité de me voir, d’être vue, tendant à se montrer fragile et forte à la fois. Vous êtes juste heureuse d’être tombée sur un homme aussi doux, attirant et intellectuellement déchiré, que moi.

Je maintiens son regard dans le sien malgré la non-visibilité donnée par ma mèche. J’ai mes lèvres délicatement entr’ouvertes avant d’abaisser les yeux. Mes pommettes rosirent, je crois que je suis tombé amoureux. Tombé amoureux de sa voix et s’il n’y avait que ça . . . J’entraîne un peu plus mon bras vers elle. Je m’imaginais qu’elle me le prenait et que par ses longs ongles, viennent gratouiller l’intégralité de mon avant-bras. Et m’imaginer l’effet de bien-être que ça procurait, j’en frissonnais sous ses yeux. Je me complaisais silencieusement à observer la manière dont ses yeux sont dessinés. La couleur, aussi belle qu’elle était, ce marron clair ou légèrement foncé par les jeux de lumières de son lieu de travail. Les cils prononcés par le maquillage qu’elle avait appliqué ce matin en se levant. La nuit dernière qu’elle a dû passer seule ou avec un étranger sans grande importance. Et j’imaginais qu’un jour ça puisse être moi. Et je mourrais intérieurement de croire que la fidélité puisse exister, l’amour aussi. Je la dévorais des yeux bien loin de me tenir assis correctement à mon fauteuil. J’étais foutue. Je l’aime. Je ne voulais pas la laisser. Ça semblait inexplicable et soudain. Venu pour une désintoxe, convaincu de devoir me raisonner pour ne pas sombrer trop tôt, je plane. Encore plus perdu. Encore plus enviant que la phrase qui m’avait vendu dès notre première rencontre. Je finis par soupirer en me perdant sur les traits de son visage. Je n’avais aucune idée de ce que j’avais à dire. Je n’aimais pas ça. Je me demandais encore si ça allait véritablement me rendre raisonnable. Pourquoi devenir raisonnable?
Quand ton cœur bat plus vite à l’anormal, tu crois que c’est raisonnable ou non-raisonnable? Elle porte mes envies rien qu’en sa voix, et ses yeux lisent en moi comme si elle me connaissait, m’avait tracké depuis autant d’années. Marcangella, elle m’avait dit, Je t’aime Morgan, et ça m’a foudroyé.  
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