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qui fait

grave du bien dans le kokoro

Mayaku

Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
 
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Anonymous
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La vie est un éternel recommencement. Empty La vie est un éternel recommencement.

Ven 28 Juil - 11:37

Nom complet : Induma Singh
Âge : 20 ans
Quartier : Nord
Métier : Étudiante en langue et culture étrangère/ danseuse dans une petite troupe de spectacle.
Origines : Indienne
Crédit avatar : ///

Introspection

Ce que reflète le miroir :
Mon reflet me toise. Je ressemble à ma mère. Mes yeux marron-ambré me fixent dans la glace. Ma main baguée caresse ma peau mate au niveau de ses joues trop lisses. J'ai toujours pensé que mes lèvres manquent de volume, petites et fines. Mon nez long, limite en "trompette" fait tâche dans le décors de mon visage. Aucun piercing mis à part mes oreilles qui accumulent les bijoux comme le veux la tradition. Les femmes doivent montrer la richesse de la famille. Mes cheveux trempés dévalent mes formes en boucles folles. Une torture à coiffer. je peux considérer que je fais partie de ces gens sveltes. J'ai en ma possession la musculature typique des personnes pratiquant la danse avec acharnement. Des pieds en lambeaux. Des mollets et des cuisses en béton. Les abdos et les muscles du dos ferment.
En bonus, une petite tâche de naissance parcourait mon épaule droite. Mes longs cils battent une fois, deux fois. Je me détourne de mon reflet.
Le rideau tombe.

Des bribes d'un tourbillon de pensées :
Douce. Trop douce. Je suis comme ces crèmes sucrés qui lors de votre première bouchée vous envoie sur un nuage et qui à la quinzième vous écoeure, c'est mon avis. J'ai longtemps fais parti de ces gens "trop bon trop con" me laissant piétiner avec le sourire. Je regrette mon inscousiance perdue, la réalité m'étreint et me serre contre elle allant jusquà m'étouffer entre ses serres froides et rugueuses.
Mes yeux reflètent ce que je ne dis pas, ce que je ne sais pas. J'arrive à lire en eux en fixant la moi qui se tient dans la glace. Elle me fait peur. Derrière ses prunelles bienveillantes brille une lueur de  colère, de rage, de désir que je ne connais pas, qui pourrait nous engloutir. Elle et moi. Je le sais.
Je ne suis pas seule mais c'est tout comme. La solitude se cramponne à mon ête comme un cadavre entremêlé à mes os. Ma vie aurait été plus simple si j'étais née en tant qu'homme et non en tant que femme. Pourtant, je souris facilement, que ce soit pour de vrai ou pour de faux, la vérité se mélange avec le mensonge sur mon visage jusqu'à ne plus réussir à les différencier. Aussi prompt à pleurer qu'à rire, ma mère me disait souvent que j'étais aussi sensible qu'une plume emportée par le vent.
A vrai dire, ça n'a pas vraiment changé.

Histoire



Je me rappelle encore le goût de tes lèvres sur les miennes. Un baiser volé, une petite éternité d'intimité. Tu te sentais honteuse, pas moi. Tes yeux en demandaient plus mais ta conscience se rappela à toi comme une piqûre de guêpe et tu t'écartais . C'était impossible selon toi. Pourtant un instant de faiblesse et tu tombais dans mes bras. Encore et encore, m'usant jusqu'à la moelle. Ton sourire me rendait folle et ton corps me laissait toute chose. Tu explosais mon coeur et le ramenais à toi par un regard. C'était injuste, je ne me rendais pas encore compte à quel point cela l'était.
Fille d'un représentant religieux tu avais eu une enfance simple, tu avais hérité de la beauté de ta mère, la dignité de ton père, la douceur de ta mère, la curiosité et féroce croyance de ton père.
Un soir, ce soir là. Tu étais toujours affublé d'une de ces tenues que tu portais pour tes cours de danse traditionnelle. Tu m'avais appelé, j'étais venue, comme toujours j'ai tout de suite remarqué tes tic nerveux et tes yeux qui fuyaient mon regard mais qui traînait sur mon corps comme pour s'imprégner de chacune de mes formes. Je su que je ne voulais pas entendre ce que tu allais me dire. Je ne le voulais pas, je priais intérieurement pour que tu me Sourisse et entendre ton rire cristallin. Mais ton visage resta bloqué et les mots franchirent la barrière de tes lèvres. Mon coeur se brisa et s'éparpilla quelque part sur le sol en mille et un morceaux. Je n'entendais plus, j'aurais voulu arracher cette douleur saisissante afin de ne plus ressentir. Mais à ce moment précis. La seule chose dont j'étais capable était de fixer ton si joli visage, ma bouche refusant d'articuler le moindre mot, mes mains pendantes, incapable de bouger, un ruisseau de larme creusant des sillons sur mon visage. Puis ton visage se brouilla et bientôt, je ne vis plus rien.
C'est ainsi que tu me laissais en Inde, seule, et que tu parties au Japon. Disant que c'était pour tes études, voir du monde, quitter cette relation impossible qui nous rongeait toi et moi.
La société n'aurait pas admis que deux personnes du même sexe soient ensemble par amour, ton père ne l'aurait pas admis et pire encore, tu ne te l'admettais pas à toi même. Alors tu m'avais fuis, moi et le désir que je t'inspirais par peur de tes propres envies.
Mais, déménager au loin, me quitter, quitter ta famille ne changera pas qui tu es.

_Japon_Mayaku_Induma_

Mon regard se pose sur une affiche. Elle était vielle, ses couleurs commençaient a paraître délavé, elle allait bientôt être retiré de ce mur c'était certain. Elle était loin d'être grande mais mon regard est indéniablement attiré par ce bout de papier, incapable d'en détourner les yeux.
Mes livres pressé contre ma poitrine je lis alors les quelques lettres imprimés.

"Recherche danseurs/euses pour intégrer une troupe de spectacle de façon permanente.
Tout les styles de danses sont les bienvenus, les auditions auront lieu..."

Je restais muette, mes cils papillonnants, incrédules. Je sens l'excitation croitre dans ma poitrine. De la danse! Ça faisait tellement longtemps que je n'en avais fais! Seulement trois mois en réalité mais cela me semble être une éternité.
Mon excitation est pourtant écrasée par le doute. Une audition.. Je Pouvais bien le faire non? Ces deux émotions se battent en moi, la guerre fait rage à l'intérieur, le tenter ou non.
Je lorgne de nouveau en direction de l'affiche, l'audition n'est pas encore passé.. Une semaine, j'ai une semaine pour me préparer.
Mes yeux glissent sur mes livres de cours "le Japon féodal", "l'ère Edo" puis de nouveau sur la feuille de papier.
Doucement, je décroche l'affichette du mur avant de la plier et de la glisser soigneusement dans la seule et unique poche de mon sarouel.
Il faut tenter le coup.
Je déguerpi, rentrant à mon appartement à toute vitesse.

_Jour de l'audition_dans la rue_

Les gens me regardent. Ils me dévisage moi et mon grand bâton que je transporte dans mon dos. Ils me regardent moi et mes cheveux bruns regroupés en une longue tresse.  Ils me regardent moi et mes vêtements dit trop moulant à part pour la danse et le sport en général. Ils me regardent mais leurs regards glissent sur moi. je pense à autre chose, je ne leur prête pas attention, je ne prête pas attention au monde qui m'entoure. Tout simplement.
Écouteurs enfoncés dans les oreilles je vois ma chorégraphie tourner en boucle devant mes yeux grands ouverts. Ma bouche articule sans que le moindre son n'en sorte, pas de paroles, mais de Compte 12345678, 12345678... Mes mains s'agitent dans le vide comme pour suivre les pas, il faut que je me concentre.

Mes pieds s'arrêtent devant un bâtiment ressemblant au premiers abords à une simple maison. Je vérifie l'adresse, c'est bien ici. Comme pour confirmer ma pensée, j'aperçois caché par quelques feuilles une pancarte fléché avec inscrit "auditions" .
Un sourire se dessine sur mes lèvres. Je commence à sentir l'adrénaline dans mes membres. Rester concentré.
J'envoie alors mon pied en avant.

_Forêt_deux mois plus tard_

Je laisse mon corps comme seul maître de lui même, alors que mon esprit se perd en lui même.

Il faisait chaud, l'été, l'orage faisait rage dehors. La salle carrelé et ouverte était néanmoins protégé par un toit. Face au miroir, je répète, encore et encore. Parfois seule, parfois accompagnée. Mais une personne m'attendait toujours à la fin de mes entrainements. Ce jour là encore elle était là, trempée de la tête aux pieds mais elle m'attendait souriante. Son visage flou envahi mon esprit. Padma... Mon coeur se serre. Cela faisait cinq mois maintenant.
Je grimace. La musique se laissa gagner par le silence.
Mes yeux s'ouvrent. Je suis ébloui par les rayons du soleil. Mes doigts caressent l'herbe fraîche. Le vent souffle, ébouriffe mes cheveux éparpillés autour de ma tête et fais bouger les branches, les feuilles des arbres trônant au dessus de moi. Le calme m'envahit​, empreint d'une certaine nostalgie. Je jette un regard à ma montre. Il faut que je rentre me préparer pour la répétition de ce soir. Ni une ni deux je me relève, attrapant le conte que je lisais avant de m'endormir Alice au pays des merveilles, m'epoussete et tente de remettre de l'ordre dans ma chevelure.
Je jette un dernier regard aux arbres, à cette nature libre et la quitte pour retrouver le monde réel.

Et derrière l'écran


Pseudonyme : Chloé ou Cho' (les deux fonctionnent)
Comment as-tu connu Mayaku ? Yumiiiiiiiiii, love sur toi!
Le forum te plaît ? Toujours oui!
Tu veux nous parler d'autre chose ? Voici le second compte D'Alekseï Tchakov. Bisous.
Morgan Marshall
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden
Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106

La vie est un éternel recommencement. Empty Re: La vie est un éternel recommencement.

Dim 27 Aoû - 16:18
    Hi, encore bienvenue à Mayaku!

    Ta fiche est un plaisir à lire. J'aime les images que tu nous proposes à lire. Un petit regret néanmoins, ça serait sympa que tu détailles un peu plus les danses de ton personnage. J'entends, que tu décrives avec plus de précisions lorsqu'elle danse. Moi ça m'intéresse, mais c'est moi. Le corps d'une femme qui danse, . .

    Enfin, tu es validée. Je t'invite à remplir les formulaires propres à ton personnage.

    Pour toute question, tu sais à qui t'adresser. (:
Anonymous
Invité
Invité

La vie est un éternel recommencement. Empty Re: La vie est un éternel recommencement.

Dim 27 Aoû - 20:23
Hey! Merci encore de m'avoir validé ! ❤

Je dois avouer que j'avais une première version où je décrivais la danse, la chorégraphie. Néanmoins sur le moment j'ai trouvé le texte trop lourd en re-lisant ce passage. Je l'ai du coup effacé en me disant que j'aurai d'autres occasions pour le faire ahah!

Je vais effectivement m'occuper de ces petits formulaires !

Bisous Morden!
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