R i g o l e t t o
x MENDAX
Un trait. Un mouvement lent, calculé. Noir, charbon, une épatante noirceur pour souligné pâleur.
Rouge. Comme la couleur du sang qui s’écoule de mon corps, je frissonne. Frissonne de cette féminité naissante.
Une nouvelle fois femme. Une peau de nouveau enfilée, lassée. Usée par les évènements, un corps fatiguée, fâchée avec lui-même, il se tord dans un sens pour tendre à tourner de l’autre. Un soupire quand l’étrange double de moi-même croise un reflet. Reflet noir, reflet surjouée de ma personne.
Une robe, près de mon corps pour coller à mon corps. Un dos nue, bravant le froid qu’il rencontrera. Des talons, d’une marque connu, comme pour flatter mon égo de jeune femme riche. Un maquillage léger, soutenu, des traits noirs aux regards et une bouche rouge de suceuse. L’équilibre entre la petite garce et la sainte s’assumant.
J’enfile une doudoune verte foncée, d’un faux pelage extravaguant. Il m’avale, m’étouffe de ses poils doucereux. Nouveau soupir, mes doigts parcourent l’ébène de la coiffeuse, tandis que l’autre replace quelques mèches. Une hésitation quant à la coiffure, relevée pour montrer un dos qui par chance n’est plus bleuis, ou la longueur pour laisser la tentation à tout à chacun, de pouvoir, d’oser voir un dos féminin. Drôle d’hésitation, je les laisses, tomber sa ma peau, jouer du vent et du temps. Un sourire en coin, j’attrape un sac à main, dit gucci et m’avance féline vers la porte principale de la petite maison aux allures de manoir. Un dernier au revoir à des félins peu amicaux, je sors. Ma main s’engouffre dans le petit sac, un parfum sans nom, je pense à mon ami Ho Joo, un rire nerveux, je me parfume. Cela faisait longtemps qu’on avait pas entendu parlé de lui. Sur cette pensée, j’avance, croisant lentement des jambes, tapotant précipitamment sur l’écran tactile du téléphone : « Je suis prête mais je ne vous vois pas. ».
Fatigue déjà présente, je baille délicatement, attendant impatiente dans un froid grandissant une Berlin neuve, prête à fanfaronner silencieusement en ville. Elle arrive, s’engouffre dans la petite rue et s’arrête à ma hauteur, deux désolés simultanés arrive à mes tympans. Attendrissant.
Des chuchotements, des rires mesquins, des critiques acerbes sans aucun repentit. La beauté d’une richesse bancale, transpirant l’amabilité surjouée. J’aspire cet air faussement appréciable, aspire le peu de souffle que je peux acquérir. Submergé par une foule de senteurs diverses, parfum de qualité, parfum d’enfant laissé à la garderie. Soit dit en passant, vos baby-sitter fume ma drogue, snif ma coke, se branle sur des services inégalable, un rire. Rire que je peine à caché, entouré de mes deux hommes de mains, deux armoires qui me regarde ahuris. Lentement, mes mais d’une faible carrure entoure leurs bras, je les amènes avec moi, dans la grande salle où une représentation serait donné. Je m’attendais à tout, je n’avais point cherché à savoir ce qui se passerait, de quoi cela parlerait, la surprise pour égailler une routine trop encrée. Les places prises par mes hommes firent prises à l’arrache, une loge plus loin, ils me surveilleraient. Je fixe le vide d’une scène éblouit par la lumière. Quelques décors déjà placé, plusieurs personnes en bas, d’autres en haut. Cette loge se voulait très intime, quatre places, pas une de plus. Une femme vint se poser à droite, un homme aux cheveux relativement noir se pose à ma gauche. Je leur sourit, mon éducation m’y oblige. Je croise les jambes et braque mon regard sur la scène. Mes épaules précédemment dénudé par une veste laissé dans un vestiaire, je me redresse, lève le menton, observe en silence. Ça commence.
x MENDAX
_ AN HOUR BEFORE
Un trait. Un mouvement lent, calculé. Noir, charbon, une épatante noirceur pour souligné pâleur.
Rouge. Comme la couleur du sang qui s’écoule de mon corps, je frissonne. Frissonne de cette féminité naissante.
Une nouvelle fois femme. Une peau de nouveau enfilée, lassée. Usée par les évènements, un corps fatiguée, fâchée avec lui-même, il se tord dans un sens pour tendre à tourner de l’autre. Un soupire quand l’étrange double de moi-même croise un reflet. Reflet noir, reflet surjouée de ma personne.
Une robe, près de mon corps pour coller à mon corps. Un dos nue, bravant le froid qu’il rencontrera. Des talons, d’une marque connu, comme pour flatter mon égo de jeune femme riche. Un maquillage léger, soutenu, des traits noirs aux regards et une bouche rouge de suceuse. L’équilibre entre la petite garce et la sainte s’assumant.
J’enfile une doudoune verte foncée, d’un faux pelage extravaguant. Il m’avale, m’étouffe de ses poils doucereux. Nouveau soupir, mes doigts parcourent l’ébène de la coiffeuse, tandis que l’autre replace quelques mèches. Une hésitation quant à la coiffure, relevée pour montrer un dos qui par chance n’est plus bleuis, ou la longueur pour laisser la tentation à tout à chacun, de pouvoir, d’oser voir un dos féminin. Drôle d’hésitation, je les laisses, tomber sa ma peau, jouer du vent et du temps. Un sourire en coin, j’attrape un sac à main, dit gucci et m’avance féline vers la porte principale de la petite maison aux allures de manoir. Un dernier au revoir à des félins peu amicaux, je sors. Ma main s’engouffre dans le petit sac, un parfum sans nom, je pense à mon ami Ho Joo, un rire nerveux, je me parfume. Cela faisait longtemps qu’on avait pas entendu parlé de lui. Sur cette pensée, j’avance, croisant lentement des jambes, tapotant précipitamment sur l’écran tactile du téléphone : « Je suis prête mais je ne vous vois pas. ».
Fatigue déjà présente, je baille délicatement, attendant impatiente dans un froid grandissant une Berlin neuve, prête à fanfaronner silencieusement en ville. Elle arrive, s’engouffre dans la petite rue et s’arrête à ma hauteur, deux désolés simultanés arrive à mes tympans. Attendrissant.
_ IN THE THEATER
Des chuchotements, des rires mesquins, des critiques acerbes sans aucun repentit. La beauté d’une richesse bancale, transpirant l’amabilité surjouée. J’aspire cet air faussement appréciable, aspire le peu de souffle que je peux acquérir. Submergé par une foule de senteurs diverses, parfum de qualité, parfum d’enfant laissé à la garderie. Soit dit en passant, vos baby-sitter fume ma drogue, snif ma coke, se branle sur des services inégalable, un rire. Rire que je peine à caché, entouré de mes deux hommes de mains, deux armoires qui me regarde ahuris. Lentement, mes mais d’une faible carrure entoure leurs bras, je les amènes avec moi, dans la grande salle où une représentation serait donné. Je m’attendais à tout, je n’avais point cherché à savoir ce qui se passerait, de quoi cela parlerait, la surprise pour égailler une routine trop encrée. Les places prises par mes hommes firent prises à l’arrache, une loge plus loin, ils me surveilleraient. Je fixe le vide d’une scène éblouit par la lumière. Quelques décors déjà placé, plusieurs personnes en bas, d’autres en haut. Cette loge se voulait très intime, quatre places, pas une de plus. Une femme vint se poser à droite, un homme aux cheveux relativement noir se pose à ma gauche. Je leur sourit, mon éducation m’y oblige. Je croise les jambes et braque mon regard sur la scène. Mes épaules précédemment dénudé par une veste laissé dans un vestiaire, je me redresse, lève le menton, observe en silence. Ça commence.