Mayaku, l’idyllique ville nippone, n’est plus. Les guerres de gang, l’avidité et la convoitise du pouvoir, la folie et les flammes, ont tué ce paradis. Et bientôt, ça sera votre tour.
Ce soir c’est la fête ! Tout le monde se réunit, tout le monde se précipite pour apposer aux bambous éparpillés un peu partout en ville ses vœux les plus chers. Nous sommes tous touchés par la dure histoire d’amour de la déesse Orihime et de son mortel amant Hikoboshi. On écrit fébrilement sur ces morceaux de papier nos vœux, nos rêves nos souhaits, avec l'espoir qu'ils soient un jour entendus.
La ville que tu vois en cette belle soirée étoilée brille de mille feux. Elle se revêt de stands et de décorations traditionnelles souvent oubliés. Elle s’habille ce soir de lanternes et feux d'artifice, qui miroitent extatiques dans les yeux des enfants.
Les premières gerbes de feu explosent dans le ciel. La fête vient de commencer. Allons, rejoins toi à nous. Mayaku n'attend plus que toi ~
Festival Food
De longues rangées de stands se dressent le long des ruelles du quartier Sud, ces odeurs anciennes qui te font revivre ta jeunesse ou bien même découvrir de nouveaux horizons. En cette soirée spéciale, les meilleurs artisans ainsi que les meilleurs cuistots ont préparé le meilleur du street-food japonais. Tout ça, rien que pour toi ♥
Règles de l'évent
01 ▸ Tout le monde peut participer à l'évent lorsqu'il le souhaite. 02 ▸ Un maximum de 10 lignes vous sera demandé pour chaque poste. Faites attention à ne pas dépasser ce quota pour une avancée plus rapide du rôle-play. 03 ▸ L'évent se passe du 11/07/17 au 12/08/17. 04 ▸ Postez à la suite de ce sujet pour rejoindre la fête ! 05 ▸ Si vous voulez écrire en privé avec un membre, créez un nouveau sujet dans cette même catégorie avec la balise [event]. 06 ▸ Amusez-vous ! ♥
Le Tanabata (七夕) , autrement traduit par la Fête des Étoiles, se fête généralement la septième nuit du septième mois (et peut s’étendre jusque fin août). Elle naît d’une légende folklorique chinoise : Le Bouvier et la Tissandre. Orihime était une déesse tisserande. Les vêtements qu'elle créait étaient de grande qualité et appréciés par les dieux. Elle travaillait donc sans relâche. Un jour, elle rencontra Hikoboshi, un bouvier (gardien de bœufs). Ils tombèrent amoureux et en vinrent à négliger leur travail. Mécontent, l'Empereur Céleste les sépara de chaque côté de la rivière Amanogawa (天の川, rivière du ciel : la Voie Lactée). Les deux amants étaient si malheureux qu’ils ne pouvaient travailler. Alors, l’empereur leur permit de se rencontrer une fois par an, la septième nuit du septième mois, à condition qu'ils honorent leur travail durant le reste de l'année. [ D'après certaines versions, les deux amants ne peuvent se rejoindre que grâce à l’intervention de pies formant un pont au-dessus d’Amanogawa. S'il pleut lors de Tanabata, ce peut être un mauvais présage, les deux amants ayant alors des difficultés à se retrouver. ]
La célébration de se jour festif se faisait autrefois via des offrandes aux sanctuaires pour le bonheur des deux amants (sucreries, saké, …) mais, de nos jours nous écrivons des vœux sur des Tanzaku (à droite, ce sont petite bandes de papiers colorés.) Ces derniers sont accrochés à des branches de bambou. On y souhaite généralement la réussite dans à peu près tout les domaines, ce sont des souhaits après tout. Ensuite, les bambous sont brûlés ou sont mit à la mer et/ou aux rivières pour les laisser flotter tranquillement. (Le passage d’Amanogawa, vous l’aurez compris.) <3 .
Pour en apprendre un peu plus, nous vous laissons cela là. Un petit article de Nautiljon, ainsi qu’un article sur Wikipédia.
Cœur sur vous et amusez vous bien !
Dernière édition par Mayaku le Jeu 14 Mar - 23:41, édité 3 fois
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi
_ Papa, j’arrive dans quelques minutes… Ce sont de petit murmure. De petites offrandes laissées pour l’amour. Ce n’est qu’une soirée, transformé en festival chaleureux que l’on doit fêter. Contrairement à ce que l’on peut penser, je suis heureuse ce soir. Je porte certainement l’un des plus beaux Yukata que mon père ai pu m’offrir, ai pu faire fabriquer sur mesure pour moi. Il est bleu, rose, deux couleurs si opposées et pourtant si bien accouplé. J’étais fin prête après m’être agenouillé, après avoir prié pour le bonheur de tous, je me suis finalement décidé à monter dans la limousine blanche de Reiji.
exposition
SUD _ Plage, 20h
Nous sommes enfin arrivés. Je sors de la voiture aidé par un homme de mon père. J’arbore se sourire si précieux que personne n’ose en temps normal espérer voir et j’avance. J’avance pied nue, foulant le sable lentement. J’observe les stands alignés sur le trottoir faisant face à la mer. Une odeur sucrée se mélange aux brises salés que nous apportes l’océan. Un délice pour les sens. Je continue d’arborer ce sourire quand mon regard se pose sur la multitude de pots pleins de branches de bambou, je me sens excitée. Très peu fréquent et avec cette joie inespérée je quitte le bras de mon père accourant presque comme une enfant vers les petits arbres volés à la nature. Je m’empresse d’attraper une petite bande de papiers colorés et j’y écris avec un feutre volé sournoisement à un stand proche : « Hikari tsuzukeyou ano hoshi no you ni » (Rayonnons comme cette étoile). Je pense à toi. Je rougis et approche le papier de mes lèvres avant de l’accrocher. Mon cœur bat, pour une fois je me sens prête à embrasser cette fête. Orihime doit sûrement rire de ma naïveté nouvelle.
_ En espérant qu’il ne pleuve pas.
Je m’avance vers la mer, sens les quelques houles refroidis par la tombée de la nuit et j’observe le ballet des étoiles. Le ballet des torches allumées sur tout le long de la plage. C’est une belle soirée, j’espère que les dieux ne nous en voudrons pas.
Le chemin pavé d'habitude si calme, envahi de couleur, de monde. Je déambule entre les stands, porté par le courant. Le regard noyé droit devant moi. Les lampions rougeoyants, les guirlandes multicolores, la musique traditionnelle qui résonnait. J'avais envie de capturer ce moment. L'immortaliser dans une partie de mon crâne et le garder à jamais. Au bout du chemin, le sanctuaire, perché trop haut tout en haut de sa myriade de marches. J'allais monter cette volée de marches et prier. Prier des entités supérieures avec l'espoir idiot que mon souhait irréalisable serait peut-être entendu, comme je le faisais depuis quelques années maintenant. Depuis mon retour au Japon.
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Il y avait ses doigts entre les papiers voletant au vent. Son air, indifférent, devant autant de rêves souhaités que le ciel recevait. Il observait son étoile du nord. Elle se situait entre deux pluies de paillettes orchestrées par les feux d'artifice. Il avait, entre majeure et index, son propre papier suspendu à ce fil. Il voletait lui aussi, il voletait avec les autres. Il y avait écrit une envie démesurée et inconcevable qui s'en était allée à la déesse. À son bon vouloir. Finalement, il s'admettait que ce qu'il avait écrit n'avait d'un rien de sérieux. Un désir, peut-être. Morgan agissait en sa vie comme un véritable funambule et personne ne pourrait prévoir ces actes. Il y a les pas de Morden sur le sable fin et blanc. Ces envolés de particules autour de lui comme de grands rideaux sablonneux. Un lampion en sa main, il s'était écarté de la foule. Une danse solitaire où la lumière du feu paraissait magnifique à ceux qui l'observait de loin. Il s'assied en tailleur dans le sable. Son lampion est planté face à lui dans une dune qu'il a lui-même réalisé. Les yeux fermés, il annonce à la nipponne, Orihime t'as laissé en vie parce que tu lui as fait des avances ou parce que tu me dois une faveur ?
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi
S’entame un ballet de saveurs, mon nez baigne dans les savoureuses odeurs, salé, sucré, humide. S’entame une danse que mes cheveux lâchés s’empresse à suivre, de par le vent léger de la nuit, de par le vent léger porter par les vagues. C’est un moment de calme qui ne saurait finir. Mes paupières se ferment, je souris au temps. _ Orihime t'as laissé en vie parce que tu lui as fait des avances ou parce que tu me dois une faveur ?
Je rigole sans me retenir presque immédiatement. Je ne pourrais confondre cette voix, cette aura. Ma tête se tourne lentement vers lui, mon corps pivote et je m’appuie sur une jambe, une main sur la hanche, la tête penchée et je lance :
_ Reiji ne te laissera pas en vie si il aperçoit ta maudite coupe de cheveux.
Un râle entre mes dents, suivit d’un sourire faussement joueur. Je virevolte, me remettant face à la mer.
Très souvent dans ce genre d’événement la ville déploya quelques policiers afin de garder un œil sur les lieux. Joseph n'avait pas été précisément envoyé là puisqu'il était un sergent enquêteur et non pas un officier de première ligne, cependant, il avait une rare envie de profiter des festivité. Avec quelques coupes dans le nez comme a son habitude, il s'était retrouvé sur place, déambulant sans but entre les stands de nourriture, utilisant sans scrupule son badge d'officier pour passer par-dessus les files d'attente ... et les prix.
Prenant toujours une gorgée de sa flasque entre deux stands.
Elle s'éloigne de moi, avec cette grâce que sa mère ne possédait point. Son odeur me quitte, je perds mon enfant, de nouveau. Je lui sourit, sourit à son dos. Elle me paraît encore si jeune, si fragile.
Soupire
Les doigts de ma main droite grimpe dans ma chevelure dansant au vent et mes pieds laisse une traînée sombre sur le sable. Non loin, après quelques regards sur le travail des artisans j'aperçois un grand homme. Qu'il ressemble à sa mère, le portrait craché de sa douce fuite. Je souris et pose une main sur son épaule, faisant tomber ainsi mon kimono noire sur le côté. Je dévoile mon tableau, en souriant, tendrement à mon neveu.
Une main qui se pose sur mon épaule. Je tressaille à peine face à ce contact extérieur qui se veut un peu trop familier. L'odeur d'eau de Cologne chatouille mes narines et me ramène à une personne toute particulière. Personne que me coupant dans mon élan me figeant au pied de l'escalier. Personne que je Ne souhaite pas spécialement rencontrer, que ce soit ici ou ailleurs, Reiji. -Kon_ba_wa Alekseï-kun. Une voix calme et posé, je plante mes yeux dans son regard qui se veut doucereux et bienveillant. C'est à peine s'il a changé depuis la dernière fois où nous nous sommes vu. Un sourire étire ses lèvres et je lui rend l'appareil plus poli, plus formel. Bonsoir mon oncle.
_ Comment vas-tu ? Ma main glisse et tombe dans le vide. Machinalement je détourne le regard vers la plage. Je la regarde, la surveille en quelque sorte puis je murmure.
_Il faut qu'on parle... Les lumières crées par les torches plantés dans le sable vacille. Je vois flou, je ne me concentre plus, je me perds dans le fond de mes pensées. Gardant se même rythme d'une lenteur extrême, je sors de mon holster accroché à mon épaule non dévoilé, un paquet de cigarette heurtant mon doux acier. je frémis, souris, allume ce brin de nicotine et me reperds.
Comment vas tu? Ah. Ces civilités m'amuse et me tire un sourire, bien qu'il ne soit pas réellement avec moi. Je suis son regard le temps d'une seconde et aperçois une silhouette qui m'est familière. Aussi bien que je puisse aller. J'allais bien évidemment enchaîner sur la politesse du "et vous?" mais il fut plus rapide que moi. Il faut qu'on parle... Ah, voilà. On allait rentrer dans le vif du sujet. Je ne l'attardé pas sur l'ombre de son holster que je perçois et attends patiemment qu'il allume sa cigarette. Je balais du retard le festival qui battait toujours son plein tout autour puis lâche. Bien. Le sujet de cet entretien restait néanmoins encore un mystère pour moi.
Je n'étais jamais venue à un événement tel que celui-ci, et c'était en fane inconditionnelle de culture étrangère que j'avais laissé tomber ma soirée de lecture pour me rendre ici, mes yeux vagabondaient, étincelant, analysant tout ce que je croisais. C'est en déambulant à travers les divers stands une sucrerie à la main, n'ayant pas pu résister à la douce odeur sucrée du lieu, que je posais les yeux sur Alekseï, je savais que je le trouverai ici, mais il était accompagné. Un homme, je ne le reconnaissais pas, mais peu importe je me dirigeais vers eux un sourire scotché aux lèvres, sa présence ici et l'ambiance du lieu me mettait de bonne humeur. En arrivant à leur hauteur, je fis poliment un bonsoir adressé à l'inconnu et cela sans me départir de mon sourire, avant de fondre dans les bras d'Alekseï sans retenue.
Cette odeur pénètre mes sens. Une chose sucrée apparaît devant mon regard, balaye mon objectif. Je soupire et avec une lenteur calculée, je remonte mon kimono droit sur mon épaule dénudée. Un mouvement de tête répondant à la politesse de la jeune femme colorée et j'approche détaillant du bas de son dos jusqu'à sa nuque, son corps. Ses cheveux. Sa carrure. J'approche encore un peu, mon corps frôle celui de la jeune femme, j'aime. L'odeur m'envahit, mon âme reste neutre. J'approche subtilement mes lèvres à une des oreilles découverte de mon neveu et lui murmure, regardant les escaliers derrière lui.
_ En privée mon neveu. Profite de l'instant.
Je me recule et continue de garder se visage serein, neutre. Une autre salutation polie qu’exécute mon corps à l'égard de l'étrangère. Je recule, retourne près de ma fille.
Mais que voilà. Ce petit démon tourne autour de ma fille.
Bonsoir. Une tête brune, une peau dorée que je ne connais que trop bien. Je regarde Reiji, une légère inquiétude au fond de la rétine. Aucune hostilité. Bien. Un boulet de canon atterri dans mes bras. Reiji, se penche vers moi, Winnie prise en sandwich entre nos deux corps plus grands qu'elle. Une voix grave chuchote à mon oreille distraite. En privé mon neveu. Profite de l'instant. Je ne relève pas L'insinuation, c'est inutile. Il se redresse et se désintéresse de moi. Notre conversation était donc reporté à plus tard. Il va retrouver sa fille adorée, c'était certain. Je détache enfin mon regard de cet homme à la carrure fière pour le poser sur la jeune demoiselle qui s'accrochait à moi comme si je risquais de m'envoler au moindre souffle. Hey. Un sourire franc, trop franc peut-être se fixe sur mes lèvres. Je passe un bras autour de ses épaules. La laissant s'accrocher jusqu'à ce qu'elle se lasse. Tu bois ou manges quelque chose?
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Il a les jambes croisées, assis en tailleur sur le sable. Devant lui sa torche flamboyante, à ses côtés Yumi Shinogaï et sa menace. Son, Reiji ne te laissera pas en vie s’il aperçoit ta maudite coupe de cheveux, qui veut ne pas te laisser indifférent, indifférent. Dreiden s’en laisse à sourire. Il élève son visage à celui de la japonaise, se lève d’un même entrain et récupère ses hanches de ses mains, noyant le bleu clair de ses yeux à l’intérieur des siens. Il expire contre ses lèvres. Sa royale mèche d’emo blonde presque blanche lui retombait sur le visage. Aussitôt son emprise sur son corps, il fait courir ses doigts jusqu’à venir récupérer sa main, penche la tête, vient, mourrons noyés ensemble. Il l’invite contre son torse et les entraîne à la mer du japon qui claquait à maintes reprises contre le sable. Sous le regard d’enfants, de parents, de Mayakoïtes, de croyant qui avaient tous laisser voleté leur petit papier coloré, oui, ils allaient se rendre à la mer. Dreiden et Yumi, ils tiendraient leur respiration, ils étaient à part de la vie. Yumi avait une mauvaise influence à cause de lui, Reiji le savait ; pour ça qu’il veut le buter. On n’éradique pas un Marshall ainsi. La Secte ? Peut-être. Morgan n’en voulait rien savoir. Il garde Yumi contre lui, leur tête plonge dans l’eau et les secondes s’écoulent. Maintenant, qu’est-ce qu’elle comptait faire ?
Yumi Shinogaï
Quartier Nord
Joué par : Yumi Présentation : https://mayakurpg.forumactif.com/t60-shinobu-gai-yumi
Je n'ai pas le temps d'assimiler ses paroles. Je n'ai pas le temps d'assimiler ce qui se passe. Je bois ses paroles tout comme l'eau s'infiltrant dans mes petites narines. Je bois ce désespoir, cet acte, cette tentative comme l'eau salé forçant le passage de mes lèvres. Ma main se resserre autour de la tienne, mes cheveux attachés d'une broche se mette à nager. Mon kimono me coule, coule tout mon malheur. J'ai les yeux grand ouvert, je ne vois que sa lumière. Un sourd " Marshall " râlé quand je me rend compte. Un sourd "Marshal..." bullé et formé par l'eau. Ma main libre attrape sa chemise et je le tire tant bien que mal jusqu'à ce que mes orteils frôles du sable, je sors la tête, puis la sienne, je m'accroche à lui, me suspend à un vide bien plus impressionnant. Murmure à son oreille, le visage neutre sentant la foudre arriver : "t'es drôlement con de croire que Reiji te laisserai couler si je suis avec toi, il faut qu'on parle. " Je le lâche, le regarde un moment d'un sérieux que je ne me pensais pas capable envers sa personne puis je sors de l'eau, alourdit, déconcerté.
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Ce silence humain. Ces vagues qui font onduler leur corps sous l’eau. Ils mourraient ensemble. L’eau hurlait mon nom. C’est elle qui le sort de la mer nipponne avec une proximité qui en déconcerterait les Yakuzas et ne faisait qu’animer son amusement. Devant son sérieux, ses doigts filèrent entre sa mèche. Il rit, entr’ouvrit les lèvres, lâche un, ton père Yumi, j’en ai – et ce depuis toujours, finalement - rien eu à foutre. Il dépose ses mains à ses hanches, comme un tableau dépeignant un couple. Du moins, c’est ce que ça pourrait représenter quand on voit toute la fougue que la Japonaise avait en s’accrochant à lui. La réalité, c’est que Yumi ne tenait plus debout. La réalité, c’est qu’elle tentait de se donner bonne conscience en lui balançant une phrase qui prouve sa fragilité protégée par une figure patriarcale à laquelle Morgan ne portait strictement pas d’intérêt. Tu ne grandiras si tu ne sais pas t’affranchir des limites qui t’ont été imposé et en te braquant sur le regard des autres. À aucun moment je t’ai donné mon consentement pour échanger avec toi, d’autant plus que je n’ai rien à dire à la parole rapportée de Reiji Shinogaï. Fais ce que tu veux, moi je profite de l’évènement.
EXT. QUARTIER SUD, STAND — PARMI LA FOULE
Yumi, ce n’est rien d’autre que la parole rapportée de son père. Morgan finit par s’éloigner. Morgan, son air destroy et perché, marche à reculons, frôle Aleksei et sa présupposée femme, s’inclut dans la conversation avec une légitimité sans pareil, une infusion de thé. Yah, je veux une infusion de thé. Alekseï, c’est le cousin de Yumi. Il le sait parce que La Secte le sait. Morgan s’arrête devant eux, fait un sourire en coin en les reluquant et attend réellement que le japonais acte suite à sa demande. Je m’appelle Morgan, mais je préfère m’appeler par mon second prénom Dreiden. Just because it’s unconventional.
Contre toute attente, ce n'est pas Winnie qui répond à ma question. Sa bouche toujours fermé, on ne lui laisse pas le temps d'en placer une. Une voix grave prend prend sa place, pleine d'assurance, impérieuse. une infusion de thé. Yah, je veux une infusion de thé J'observe l'homme en silence. Trempé jusqu'aux os, dégoulinant de toute part il affiche néanmoins un air fier sans faille. Un de mes sourcils s'arque, la lueur dans ses yeux laisse entendre qu'il sait des choses que je ne sais pas. Que je l'amuse avec mon ignorance non feinte. Je m’appelle Morgan, mais je préfère m’appeler par mon second prénom Dreiden. Morgan. Dreiden. Je sens toujours le corps de Winnie contre le mien tout comme je vois des gouttes d'eau perler de la chevelure cendrée de l'arriviste. Alekseï. Une main se tend dans sa direction, ma main. Mon regard se plante dans ses iris explosées.
C’est donc ca le festival dont tout le monde parle récemment Avery n’avait fait que s’interroger sur cet evenement chaque fois que’il entendait une personne en parler. Il savait désormais que cela venait du fait qu’il attire une grande majorité de la population de cette ville. Les couleurs innondaient le quartier, la bonne humeur ruisselait dans les rues et cela grace aux vagues de personnes qui ovnt et viennent selon le courant des activités proposés au différents stands. C’était décidé, le jeune homme allait ramener un oeu de rouge a ce festival de couleur. C’est ainsi qu’il se retrouva dans le quartier sud, a pianoter sur l’écran de son telephone et observer la foule de ce festival pour en capturer quelques instants. Il traversait les marrées de corps qui comme lui parcourait cet evenement tout en archivant les notifications tels que « message envoyé » ou « capture réussie » s’affichant sur son telephone, quand un bras se tendit devat lui, trop proche pour qu’il ait le temps de le contourner. Il rangea son telephone, qui avait faillit tombé, et se retourna en direction de la personne qu’il avait bousculée « Excuse me sir.. enfin, veuillez m’excuser. »
Morgan Marshall
Quartier Nord
Joué par : Morden Présentation : http://www.mayakurpg.com/t56-morgan-marshall#106
Ailleurs. Ailleurs, parce que je vois bien qu’il ne serait pas décidé à m’offrir mon thé. Mes doigts se laissent aller à ma poche, récupère mon samsung gris polaire, You've never seen me. I'm counting on you, suivit d’un, Aleksei. J’ai le visage qui se recule, bascule légèrement en arrière par marque de retenu lorsque devant moi une personne se percute contre le bras de mon interlocuteur. J’entr’ouvre partiellement les lèvres, les yeux à demi-fermés et je les considère. Presque toisant. J’ai un regard bref envers la femme qu’il portait à bout de bras et plisse la narine en soupirant. Mes doigts s’enfilent entre mes mèches. Je n’ai qu’à me retourner pour picorer une chips que je glisse entre mes lèvres en reportant mon attention sur le couple et le jeune homme. En réalité, je n’avais toujours pas serré la main du japonais, ne voyait pas en quelle mesure j’avais à le faire ; la culture nipponne avait son propre salut. Apparemment lui ne le connaissait pas, sinon préférait croire qu’un geste européen m’invite plus cordialement à m’engager à la conversation, uh, que nenni. Peut-être que je me plierais à ses salutations le jour où il daignerait le faire en les convenances telles qu’elles ont été instaurées sociologico-culturellement. Peut-être. J’ai les yeux qui se détourne dans ceux du mécheux roux. Je le fixe longuement, la chips aux lèvres. Anglais. Il me ramenait, ailleurs.
C’est un endroit public. Un lieu noyé de corps vivant. Un lieu que je veux voir brûler. C’est un millier de grimace que je fais. Un millier d’injures que je prononce à haute voix, dans ma tête. Mon paquet de cigarette que je venais de prendre, il s’écrase entre mes doigts. Pourquoi l’avait-elle suivit, pourquoi était-elle allait dans l’eau, qu’espérait-elle ? Un millier d’injures que mon cœur hurle. Je suis impuissant, impuissant et noyé par le mouvement des personnes environnantes. Il y avait beaucoup trop de monde pour que je ne puisse élever la voix. Je soupire, et mon regard noir se dépose sur mon neveu ainsi que ce satané anglais. Je passe à côté d’eux, ne manque pas de fixer la chevelure blonde tirant blanche du jeune homme avant de poursuivre sur la plage pour attraper ma fille par le bras. Je m’approche et murmure : « C’était quoi ça ? Tu veux nous faire honte ? » Je la toise. Toi, ô toi. Ma fille, ô fille. Stupidité mère sentiment dans ton satané cerveau.
Le pas léger, elle s’avançait face à tous. Ses cheveux couleurs froides voletant au vent. La japonaise, vêtue d’une robe à fleur longiligne imposait sa présence. Elle avait une main tenant un micro, l’autre s’était placée sous son menton donnant à son visage un air doux. D’un joli sourire, elle observa les Mayakoïtes avant de se prononcer distinctement.
Mes remerciements pour votre participation vont droit à vous, sachez que vos prières inscrites aujourd’hui seront entendues par la Déesse Orihime. Oh. Permettez-moi de me présenter à vous, Mayakoïtes, elle battait délicatement ses cils, je me nomme Zhen Endô et je suis votre nouvelle maire.