J'avais claqué la porte et j'étais partie. Je me retrouvais ainsi dehors et me mis à marcher dans les rues peu peuplé de la ville sans réel but, avant de m’arrêter dans ce parc désert.
Légèrement fatiguée, je me suis assise sur une des balançoires à peine éclairées par les lampadaires, et ainsi dans la pénombre je me me suis autorisée à repenser à ce qu'il venait de se passer.
Je venais de revoir ma mère, en la voyant j'avais réalisé que je la détestais et qu'elle ne m'avait jamais manqué, c'était une sensation étrange de rejeter un être du même sang que soi mais pour ma part celle-ci était mêlée à une sorte de soulagement. J'avais également rompu avec Gabriel, la seule personne qui m'avait aimé tel que j'étais, mais cette rupture était nécessaire, il n'était pas l'homme de ma vie, trop curieux sûrement et j'avais pris son geste pourtant teinté de bonnes intentions pour une insulte, un manque de respect en vers ma résistance à évoquer mon passé. Mon esprit divagua encore quelques minutes sur le sujet avant que me ressaisisse, je devais me reprendre, j'étais forte, je ne devais pas me laisser abattre. Je décidais alors de rentrer chez moi mais plus j'avançais, plus une envie que je n'avais pas assouvie depuis bien longtemps me tiraillait, en effet depuis que Gabriel était dans ma vie c'était lui ma bouée de secourt, il m'apaisait que je sois, triste, fatiguée ou énervée sa simple présence me calmait. Je pensais sincèrement rentrer chez moi malgré mon envie grandissante, mais mes pieds en avaient décidé autrement, ainsi je me retrouvais dans ce garage, là où gisaient les vestiges d'un passé pas si lointain.
Je n'avais pas touché ces joyaux depuis prèt de trois ans, je restais interdite devant ce spectacle, je les avais presque oublié. Je m'avançais ainsi dans le garage affleurant du bout des doigts la carrosserie bleu électrique, de ma Porsche 918 spyder durement gagné lors d'une course, j'arrivais enfin à la hauteur d'une bâche grise, que je retirais délicatement afin de pouvoir admirer mon petit bijou, une Ktm 690 supermotard noire et orange. Elle m'avait manqué, je pris alors à la volée mon casque sur une étagère et grimpais immédiatement sur mon fidèle destrier avant de m’élancer à toute vitesse dans la ville. C'est en circulant à vive allure dans les rues peu éclairées que je me rendis compte que ce n’était pas la moto qui m'avait manqué mais les sensations qu'elle procurait, sentir l'arrière de la moto patiner légèrement sur la route humide, l'extase du froid mordant ma peau toujours plus fort à travers mon fin blouson en jean et cela grâce à la vitesse croissante. Ce moment de libération s’étalât jusqu'aux premières lueurs du jour, avant de m'endormir à peine une heure à l'arrière de ma voiture.
Le réveille fut dur et mon arrivée au lycée où j'enseigne, avec les vêtements de la veille et des cernes noires fit sensation, en effet les professeurs m'avaient fui jusqu'à la fin de la journée où m'avaient demandé à maintes reprises ce qu'il m'arrivait, de même pour les élèves qui m'avaient dévisagé sans réellement écouté mon cours, avant qu'un charmant élève de terminale pendant la dernière heure de cours me demande si j'avais fait la fête hier soir avec un sourire appuyé plein de sous entendu, heureusement la sonnerie avait retenti à ce moment-là et m'avait soustrait à cette situation gênante rapidement.
Arrivé chez moi je m'étais étalé sur le sol devant le mur consacré à mes souvenirs de voyage, il était le douloureux reflet de mon passé mais il m'aidait à réfléchir sans que je sache pourquoi. Ainsi devant celui-ci j'avais pris ma décision, il fallait que je dorme ça semblait évidant mais pas si facile à réaliser, je devais oublier ce qu'il c'était passé et surtout je devais redevenir celle que j'étais réellement pas le prototype de la bonne petite amie, ou de la prof parfaite ce n'était pas ce que j'étais, je suis imparfaite et c'est ce qui m'avait toujours défini.
Les jours passèrent et je repris ma vie en mains j'avais notamment emménagé dans le quartier sud, j'avais également repris de temps en temps mes activités peu légales, ainsi j'étais devenue la prof la plus «cool» et la moins «coincée» d'après mes élèves et cela sans me mettre tous mes collèges à dos, quoi que. Surtout je sortais tous les week-ends, me laissais aller, je passais de bons moments sans me soucier du reste, j'étais responsable mais j'avais mes moments d'insouciance. A présent, depuis plus d'un an, j'étais réellement épanoui.
Légèrement fatiguée, je me suis assise sur une des balançoires à peine éclairées par les lampadaires, et ainsi dans la pénombre je me me suis autorisée à repenser à ce qu'il venait de se passer.
Je venais de revoir ma mère, en la voyant j'avais réalisé que je la détestais et qu'elle ne m'avait jamais manqué, c'était une sensation étrange de rejeter un être du même sang que soi mais pour ma part celle-ci était mêlée à une sorte de soulagement. J'avais également rompu avec Gabriel, la seule personne qui m'avait aimé tel que j'étais, mais cette rupture était nécessaire, il n'était pas l'homme de ma vie, trop curieux sûrement et j'avais pris son geste pourtant teinté de bonnes intentions pour une insulte, un manque de respect en vers ma résistance à évoquer mon passé. Mon esprit divagua encore quelques minutes sur le sujet avant que me ressaisisse, je devais me reprendre, j'étais forte, je ne devais pas me laisser abattre. Je décidais alors de rentrer chez moi mais plus j'avançais, plus une envie que je n'avais pas assouvie depuis bien longtemps me tiraillait, en effet depuis que Gabriel était dans ma vie c'était lui ma bouée de secourt, il m'apaisait que je sois, triste, fatiguée ou énervée sa simple présence me calmait. Je pensais sincèrement rentrer chez moi malgré mon envie grandissante, mais mes pieds en avaient décidé autrement, ainsi je me retrouvais dans ce garage, là où gisaient les vestiges d'un passé pas si lointain.
Je n'avais pas touché ces joyaux depuis prèt de trois ans, je restais interdite devant ce spectacle, je les avais presque oublié. Je m'avançais ainsi dans le garage affleurant du bout des doigts la carrosserie bleu électrique, de ma Porsche 918 spyder durement gagné lors d'une course, j'arrivais enfin à la hauteur d'une bâche grise, que je retirais délicatement afin de pouvoir admirer mon petit bijou, une Ktm 690 supermotard noire et orange. Elle m'avait manqué, je pris alors à la volée mon casque sur une étagère et grimpais immédiatement sur mon fidèle destrier avant de m’élancer à toute vitesse dans la ville. C'est en circulant à vive allure dans les rues peu éclairées que je me rendis compte que ce n’était pas la moto qui m'avait manqué mais les sensations qu'elle procurait, sentir l'arrière de la moto patiner légèrement sur la route humide, l'extase du froid mordant ma peau toujours plus fort à travers mon fin blouson en jean et cela grâce à la vitesse croissante. Ce moment de libération s’étalât jusqu'aux premières lueurs du jour, avant de m'endormir à peine une heure à l'arrière de ma voiture.
Le réveille fut dur et mon arrivée au lycée où j'enseigne, avec les vêtements de la veille et des cernes noires fit sensation, en effet les professeurs m'avaient fui jusqu'à la fin de la journée où m'avaient demandé à maintes reprises ce qu'il m'arrivait, de même pour les élèves qui m'avaient dévisagé sans réellement écouté mon cours, avant qu'un charmant élève de terminale pendant la dernière heure de cours me demande si j'avais fait la fête hier soir avec un sourire appuyé plein de sous entendu, heureusement la sonnerie avait retenti à ce moment-là et m'avait soustrait à cette situation gênante rapidement.
Arrivé chez moi je m'étais étalé sur le sol devant le mur consacré à mes souvenirs de voyage, il était le douloureux reflet de mon passé mais il m'aidait à réfléchir sans que je sache pourquoi. Ainsi devant celui-ci j'avais pris ma décision, il fallait que je dorme ça semblait évidant mais pas si facile à réaliser, je devais oublier ce qu'il c'était passé et surtout je devais redevenir celle que j'étais réellement pas le prototype de la bonne petite amie, ou de la prof parfaite ce n'était pas ce que j'étais, je suis imparfaite et c'est ce qui m'avait toujours défini.
Les jours passèrent et je repris ma vie en mains j'avais notamment emménagé dans le quartier sud, j'avais également repris de temps en temps mes activités peu légales, ainsi j'étais devenue la prof la plus «cool» et la moins «coincée» d'après mes élèves et cela sans me mettre tous mes collèges à dos, quoi que. Surtout je sortais tous les week-ends, me laissais aller, je passais de bons moments sans me soucier du reste, j'étais responsable mais j'avais mes moments d'insouciance. A présent, depuis plus d'un an, j'étais réellement épanoui.